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La '''Polícia Internacional e de Defesa do Estado''' (''Police Internationale et de défense de l'État''), plus connu comme '''PIDE''', était la police politique de l'État [[Portugal|portugais]] pendant [[Estado Novo (Portugal)|l'Estado Novo]] sous [[António de Oliveira Salazar]].
La '''Polícia Internacional e de Defesa do Estado''' (''Police Internationale de défense de l'État''), plus connu comme '''PIDE''', était la police politique de l'État [[Portugal|portugais]] pendant [[Estado Novo (Portugal)|l'Estado Novo]] sous [[António de Oliveira Salazar]].


Créée en [[1933]] comme police politique sous le nom de ''Polícia de Vigilância e de Defensa do Estado'' (PVDE), en français ''Police de Vigilance et de Défense de l'État'', devient en [[1945]] la PIDE, nom sous lequel elle restera plus connue.
Créée en [[1933]] comme police politique sous le nom de ''Polícia de Vigilância e de Defensa do Estado'' (PVDE), en français ''Police de Vigilance et de Défense de l'État'', devient en [[1945]] la PIDE, nom sous lequel elle restera plus connue.

Version du 27 décembre 2012 à 11:44

La Polícia Internacional e de Defesa do Estado (Police Internationale de défense de l'État), plus connu comme PIDE, était la police politique de l'État portugais pendant l'Estado Novo sous António de Oliveira Salazar.

Créée en 1933 comme police politique sous le nom de Polícia de Vigilância e de Defensa do Estado (PVDE), en français Police de Vigilance et de Défense de l'État, devient en 1945 la PIDE, nom sous lequel elle restera plus connue.

Son rôle était de surveiller le peuple, de chasser les opposants au régime et de faire appliquer la censure. Elle avait notamment recours à des indicateurs, les « bufos », fondus dans la population, pour prévenir toute sorte d’activité contre l'État. Elle était aussi chargée du contrôle de voyageurs dans les frontières, d’expulser les étrangers indésirables et des services de contre-espionnage. Également présente dans les territoires portugais d'Outre-Mer elle surveillait aussi les militaires en Afrique pendant les guerres coloniales portugaises.

En 1969, le gouvernement de Marcelo Caetano réforme et renomme l'entité en Direcção Geral de Segurança (DGS) (Direction Générale de Sécurité). Après la Révolution des œillets en 1974, elle sera dissoute.

La DGS est l'unique corps à ouvrir le feu sur les révolutionnaires du 25 avril 1974, faisant 4 morts. Leur souvenir est célébré œillet à la main ou à la boutonnière chaque 25 avril devant l'ancien siège de cette police, rua Vitor Antonio Cardoso (Chiado).

La PIDE et la Fiction

Voir Le Cul de Judas de Antonio Lobo Antunes.

Voir aussi