« Province de Matanzas » : différence entre les versions
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La '''province de Matanzas''' est une des [[provinces de Cuba]]. C'est la seconde province du pays par sa superficie. Elle a peu de relief et son point le plus haut culmine à {{unité|380|mètres}}. |
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La côte nord est composée de nombreux petits bancs de sable, de broussailles et de palétuviers près du rivage. La côte sud a un des paysages des plus distinctifs de [[Cuba]] : un énorme marais, Ciénaga de Zapata, qui couvre la partie méridionale de la province et la péninsule du même nom. À l'est de la péninsule, se trouve la [[baie des Cochons]], où eut lieu l'[[Débarquement de la baie des Cochons|invasion de 1961]]. |
La côte nord est composée de nombreux petits bancs de sable, de broussailles et de palétuviers près du rivage. La côte sud a un des paysages des plus distinctifs de [[Cuba]] : un énorme marais, Ciénaga de Zapata, qui couvre la partie méridionale de la province et la péninsule du même nom. À l'est de la péninsule, se trouve la [[baie des Cochons]], où eut lieu l'[[Débarquement de la baie des Cochons|invasion de 1961]]. |
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Les français qui ont fui la [[Révolution haïtienne|révolte noire de Saint-Domingue]] ont importé leur technologie<ref>Réformisme et esclavage à Cuba, par Karim Ghorbal, page 265</ref> à [[Cuba]], au début des années 1800, alors que la production sucrière cubaine<ref>[http://books.google.fr/books?id=eqTCWe1rFBIC&pg=PA265&dq=Matanzas++fran%C3%A7ais&hl=fr&ei=DttTTJnXA9yH4gbQi-SmBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=6&ved=0CEcQ6AEwBQ#v=onepage&q=Matanzas%20%20fran%C3%A7ais&f=false Réformisme et esclavage à Cuba… - Google Livres] Réformisme et esclavage à Cuba, par Karim Ghorbal, page 265</ref> est encore sous-développée, la font tripler, de 14,3 millions de tonnes en 1790 à 41,7 millions en 1815<ref name="A">[http://books.google.fr/books?id=q_M60o4JBncC&pg=RA2-PA12-IA32&dq=saint-domingue+caf%C3%A9++paul+butel&lr=&as_brr=3&as_pt=ALLTYPES Rivalités maritimes européennes… - Google Livres] Rivalités maritimes européennes: {{XVIe}}-{{XIXe}} siècles, Étienne Taillemite, Denis Lieppe</ref>. Parallèlement, celle de Saint-Domingue s'est effondrée, passant de 163 millions de livres en 1791 à 18,5 millions en 1801<ref name="A"/>. Ils ont amené des esclaves mais en rachètent, anticipant l'abolition de la [[traite négrière]] en 1808. Une grande sucrerie est dirigée dans la région par [[Vital Marie Garesché du Rocher]] (1782-1844), qui avait épousé la fille de [[Pierre de Bauduy de Bellevue]] (1769-1833), associé à [[Éleuthère Irénée du Pont de Nemours]], fondateur de la multinationale du même nom. |
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Les plantations sont souvent créées par des planteurs venus de [[Louisiane]], comme Louise Lambre de l'île Brevelle à Natchitoches, nièce de Narcisse Purdhomme, qui épouse [[François Ruelle]], un officier de Napoléon venu de Serres (Isère)<ref name="fleur du café">[http://books.google.fr/books?id=ohri_k43jGMC&pg=PA140&dq=Isle+Brevelle&hl=fr&ei=s7JWTJOhApCB4Aa5oPCmBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CDgQ6AEwAw#v=onepage&q&f=false La fleur du café: caféiculteurs de |
Les plantations sont souvent créées par des planteurs venus de [[Louisiane]], comme Louise Lambre de l'île Brevelle à Natchitoches, nièce de Narcisse Purdhomme, qui épouse [[François Ruelle]], un officier de Napoléon venu de Serres (Isère)<ref name="fleur du café">[http://books.google.fr/books?id=ohri_k43jGMC&pg=PA140&dq=Isle+Brevelle&hl=fr&ei=s7JWTJOhApCB4Aa5oPCmBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CDgQ6AEwAw#v=onepage&q&f=false La fleur du café: caféiculteurs de l… - Google Livres] La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone, Par Jean-Christian Tulet, Jacques Gilard, page 140</ref>, et fonde une grande plantation de café en 1819 dans la province de Matanzas<ref name="Tulet140">La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone Par Jean-Christian Tulet, Jacques Gilard, page 140</ref> avec les 25.000 francs de sa dot. |
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== Municipalités == |
== Municipalités == |
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[[Image:Ponte de Bacunayagua.JPG|right|200px|thumb|le [[pont de Bacunayagua]] ({{unité|18|km}} à l'Ouest de Matanzas), le plus haut de [[Cuba]] passe par la limite territorial entre la province de Matanzas et la province de la Havane.]] |
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Voici la liste des municipalités de la province de Matanzas, avant |
Voici la liste des municipalités de la province de Matanzas, avant « la division politico-administrative de la République de Cuba et de la dénomination approuvée de ses provinces et les municipalités » de 1976. |
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Version du 15 février 2013 à 15:06
Province de Matanzas | |
Situation de la province à Cuba. | |
Administration | |
---|---|
Pays | Cuba |
Capitale | Matanzas |
Démographie | |
Population | 677 300 hab. (2008) |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 23° nord, 82° ouest |
Superficie | 1 197 800 ha = 11 978 km2 |
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La province de Matanzas est une des provinces de Cuba. C'est la seconde province du pays par sa superficie. Elle a peu de relief et son point le plus haut culmine à 380 mètres.
La côte nord est composée de nombreux petits bancs de sable, de broussailles et de palétuviers près du rivage. La côte sud a un des paysages des plus distinctifs de Cuba : un énorme marais, Ciénaga de Zapata, qui couvre la partie méridionale de la province et la péninsule du même nom. À l'est de la péninsule, se trouve la baie des Cochons, où eut lieu l'invasion de 1961.
Matanzas est une des provinces les plus industrialisées, avec des puits de pétrole, des raffineries, des équipements de pétrolier géant, et 21 moulins à cannes pour traiter les moissons des champs de canne à sucre de la province.
Histoire
Les français qui ont fui la révolte noire de Saint-Domingue ont importé leur technologie[1] à Cuba, au début des années 1800, alors que la production sucrière cubaine[2] est encore sous-développée, la font tripler, de 14,3 millions de tonnes en 1790 à 41,7 millions en 1815[3]. Parallèlement, celle de Saint-Domingue s'est effondrée, passant de 163 millions de livres en 1791 à 18,5 millions en 1801[3]. Ils ont amené des esclaves mais en rachètent, anticipant l'abolition de la traite négrière en 1808. Une grande sucrerie est dirigée dans la région par Vital Marie Garesché du Rocher (1782-1844), qui avait épousé la fille de Pierre de Bauduy de Bellevue (1769-1833), associé à Éleuthère Irénée du Pont de Nemours, fondateur de la multinationale du même nom.
Les plantations sont souvent créées par des planteurs venus de Louisiane, comme Louise Lambre de l'île Brevelle à Natchitoches, nièce de Narcisse Purdhomme, qui épouse François Ruelle, un officier de Napoléon venu de Serres (Isère)[4], et fonde une grande plantation de café en 1819 dans la province de Matanzas[5] avec les 25.000 francs de sa dot.
Près de 115 propriétés françaises[4] sont recensées en 1809, année qui en voit partir beaucoup. Pour relancer la production, une cédule de 1817 allégeait la fiscalité[5] sur les produits agricoles pour quinze ans, Cuba en faisant la publicité en Louisiane. Le boom caféier voit les exportations du port de Matanzas passer de 4.575 quintaux de café en 1817 à 80.250 quintaux en 1830[6].
Municipalités
Voici la liste des municipalités de la province de Matanzas, avant « la division politico-administrative de la République de Cuba et de la dénomination approuvée de ses provinces et les municipalités » de 1976.
- Agramonte
- Alacranes
- Arcos de Canasí
- Bolondrón
- Cárdenas
- Carlos Rojas
- Colón
- Guamacaro
- Jagüey Grande
- Jovellanos
- Juan Gualberto Gómez
- Los Arabos
- Manguito
- Martí
- Matanzas
- Máximo Gómez
- Pedro Betancourt
- Perico
- San Antonio de Cabezas
- San José de los Ramos
- Santa Ana (Cidra)
- Unión de Reyes
- Varadero
Situation actuelle
Municipalité | Population | Superficie | Capitale | Coordonnées | |
---|---|---|---|---|---|
Calimete | 29 736 | 958 | Calimete | 22,53389, −80,90972 | |
Cárdenas | 103 087 | 566 | Cárdenas | 23,04278, −81,20361 | |
Ciénaga de Zapata | 8750 | 4320 | Playa Larga | 22,28806, −81,1975 | |
Colón | 71 579 | 597 | Colón | 22,7225, −80,90639 | |
Jagüey Grande | 57 771 | 882 | Jagüey Grande | 22,52944, −81,1325 | |
Jovellanos | 58 685 | 505 | Jovellanos | 22,81056, −81,19778 | |
Limonar | 25 421 | 449 | Limonar | 22,95611, −81,40861 | |
Los Arabos | 25 702 | 762 | Los Arabos | 22,74, −80,71583 | |
Martí | 23 475 | 1070 | Martí | 22,9525, −80,91667 | |
Matanzas (Capitale de la Province) | 143 706 | 317 | Matanzas | 23,05139, −81,575 | |
Pedro Betancourt | 32 218 | 388 | Pedro Betancourt | 22,7306, −81,29083 | |
Perico | 31 147 | 278 | Perico | 22,77528, −81,015 | |
Unión de Reyes | 40 022 | 856 | Unión de Reyes | 22,80056, −81,53694 | |
Varadero | 24 681 | 32 | Varadero | 23,13972, −81,2861 | |
Nota: Population recensée de 2004. - Superficie de la redistribution Municipal de 1976. |
Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Matanzas Province » (voir la liste des auteurs).
Références
- Réformisme et esclavage à Cuba, par Karim Ghorbal, page 265
- Réformisme et esclavage à Cuba… - Google Livres Réformisme et esclavage à Cuba, par Karim Ghorbal, page 265
- Rivalités maritimes européennes… - Google Livres Rivalités maritimes européennes: XVIe-XIXe siècles, Étienne Taillemite, Denis Lieppe
- La fleur du café: caféiculteurs de l… - Google Livres La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone, Par Jean-Christian Tulet, Jacques Gilard, page 140
- La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone Par Jean-Christian Tulet, Jacques Gilard, page 140
- La fleur du café: caféiculteurs de l'Amérique hispanophone Par Jean-Christian Tulet, Jacques Gilard, page 141