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Antonio Cardile, né a Tarente, Italie le , et mort le a Rome, est un peintre italien de l'École romaine de peinture.

Biographie

Diplômé à l’Académie des beaux-arts de Florence avec Felice Carena et le gravuriste Celestino Celestini, vers la moitié des années 1930, bien qu'encore très jeune, Cardile est classé parmi les éléments les plus prometteurs de la nouvelle génération d'artistes italiens. Pendant la Seconde Guerre mondiale, après une dure expérience comme prisonnier de guerre, en 1943 il fait retour a Rome où il adhère immédiatement au mouvement artistique de l'École romaine de peinture, fondé par Corrado Cagli et Giuseppe Capogrossi. Au cours de ses dernières années il initie aux beaux-arts son neveu, l’artiste et philosophe Joseph Pace[1], le fondateur a Paris du Filtranisme[2].

Cardile est le véritable artiste, sévère, réservé, qui fuit les sirènes de la mondanité et de la politique.

Giovanni Omiccioli aura occasion d’écrire[3]:

« Une autre fleur qui enrichit la boutique de nos parfums comme Boccioni et Lorenzo Viani, Ligabue et Carlo Barbieri. Cardile fait partie de ces matadors qui énervent tous ceux qui ratent le coup, toutes choses qui font enrager ceux qui aiment la tranquillité des académies. »

Corrado Cagli nous raconte[4]:

« …Cardile peut avoir souffert, médité et exprimé, ne se pliant jamais à des raisonnements mondains ou a des spéculations, mais pour avoir plutôt prolongé la veine romantique de la graphique Scipionesque jusqu'aux "apocalipses" de Mafai, aux "potagers" de Omiccioli, aux "prositutes" de Vespignani, Cardile ne pourrait être plus profondément compris que par le plus expert public romain. Son timbre pathétique et la valeur documentaire de son œuvre lient donc Cardile à cette ligne d’illustres peintres romains, plus sont trait… »

Peintre, sculpteur, graveur, dessinateur, artiste complet, en cinquante ans Cardile à librement interprété thèmes sacrés et profanes.

Notes et références

  1. Intervista a Joseph Pace: una vita raccontata, di Rogerio Bucci, introduzione di Giampiero del Pozzo, Quattrocchi Lavinio Arte, p. 17 et 18, 2012, Anzio, Italia
  2. Margozzi, Mariastella - Joseph Pace, l'Irremovibilità della Memoria - Pubblicazione Centro d'Arte La Bitta - 2008 – Roma.
  3. Omiccioli, Giovanni - Bollettino edito dalla Galleria La Tartaruga di via del Babuino 196 – Maggio1955, Roma.
  4. Cagli, Corrado - Bollettino edito dalla Galleria La Tartaruga di via del Babuino 196 – Maggio1955, Roma.

Bibliographie

  • Giovanni Omiccioli, Bollettino Galleria La Tartaruga di via del Babuino 196, Rome, mai 1955.
  • Mariastella Margozzi, Joseph Pace: L'irremovibilità della memoria, Centro d'Arte La Bitta, Rome, 2008.

Liens externes

Sources