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Version du 12 mars 2013 à 19:00

Chatila est un camp de réfugiés palestiniens situé à de Beyrouth (Liban), installé depuis 1948, placé sous la protection de l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient). Il abrite quelque 18 000 palestiniens sur un terrain d'environ 1 km2. C'est le lieu d'un sanglant épisode du conflit israélo-palestinien, connu sous le nom de massacre de Sabra et Chatila.

Massacre de Chatila

Durant l'été 1982, l'armée israélienne, entrée au Liban pour attaquer les camps palestiniens et déloger les forces syriennes, encercle Beyrouth. Les combattants palestiniens et syriens évacuent la ville. Mais le 14 septembre le nouveau Président (chrétien) du Liban, Béchir Gemayel, est assassiné. L'armée israélienne investit Beyrouth. Elle établit un poste de commandement à proximité du camp de Chatila et confie aux Phalanges libanaises la mission de fouiller le camp pour débusquer les feddayin qui pourraient s'y trouver encore.

Entrés dans le camp le 16 septembre à 18 h, sous le commandement de leur chef Elie Hobeika, les phalangistes en sortiront le 18 septembre à 8h, après avoir, pour venger leur chef Gemayel, massacré, non seulement des feddayin, mais de très nombreux civils (328 cadavres et 991 disparus selon l'enquête libanaise, 700 à 800 victimes selon une évaluation de l'armée israélienne, le CICR de la Croix Rouge estime les morts à 1 500, et une commission internationale indépendante est arrivée au décompte de 2750). Le ministre de la Défense Ariel Sharon dut démissionner. Quant à Elie Hobeika, il n'a pas été inquiété par la justice avant de se faire exécuter en janvier 2002, deux jours après avoir accepté de révéler, sous serment, le rôle de Sharon dans les massacres[1],[2].

Références