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À partir de [[1973]], la [[Zaïre|zaïrianisation]] a entrainée une confiscation des propriétés jadis réservées aux colons.
À partir de [[1973]], la [[Zaïre|zaïrianisation]] a entrainée une confiscation des propriétés jadis réservées aux colons.

Bien que la loi spécifie clairement que le sol et sous-sol sont propriétés de l'État, la loi coutumière est encore presénte dans beaucoup de région.


== Références ==
== Références ==

Version du 4 août 2006 à 15:35

La loi Bakajika est une loi proposé par le député Bakajika Bantu, votée par la Chambre des députés le 28 mai 1966 et promulguée sous forme d’Ordonnance-loi le 7 juin 1966 par le Lieutenant-Général Joseph-Désiré Mobutu. Celle-ci sert à régler le régime juridique foncière tel que la Constitution du 1er août 1964 stipule dans l’article 43 , alinéa 4 : « une loi nationale réglera souverainement le régime juridique des cessions et des concessions foncières faites avant le 30 juin 1960 ». [1]

Cette Ordonnace-loi précise que « le sol et le sous-sol appartiennent à l'état congolais ». Ce qui entraina la méfiance des investisseurs étrangers, en particulier dans le domaine minier et agricole. Par peur d'attirer l'attention de l'état sur leur possession territoriale beaucoup de sociétés et de particulier dissimulent leurs vrais profits.

La loi Bakajika visait à remettre de l’ordre dans le domaine foncier, qui avait été spolier durant l’époque coloniale, attribuant une part importante des meilleurs terres indigènes au profit des colons. La loi a donc attribué la propriété des terres rurales et a, de part ce fait, exclu les communautés villageoises et rurales de leur patrimoine foncier.

À partir de 1973, la zaïrianisation a entrainée une confiscation des propriétés jadis réservées aux colons.

Bien que la loi spécifie clairement que le sol et sous-sol sont propriétés de l'État, la loi coutumière est encore presénte dans beaucoup de région.

Références