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'''James Richard Cross''' ([[29 septembre]] [[1921]] - ) est un [[diplomatie|diplomate]] [[britannique]] au [[Canada]]. Il fut enlevé, le 5 octobre 1970, par les membres de la [[cellule Libération]] du [[Front de libération du Québec]]. Ce fut le premier enlèvement politique en [[Amérique du Nord]].
'''James Richard Cross''' ([[29 septembre]] [[1921]] - ) est un [[diplomatie|diplomate]] [[Royaume-Uni|britannique]] au [[Canada]]. Il fut enlevé, le 5 octobre 1970, par les membres de la [[cellule Libération]] du [[Front de libération du Québec]]. Ce fut le premier enlèvement politique en [[Amérique du Nord]].


James R. Cross a confié que les 59 jours de séquestration vécus aux mains des felquistes n'avaient pas été sa première expérience traumatique en tant que représentant de l'État britannique, puisqu'il avait déjà été utilisé par les services secrets britanniques (le [[MI5]], à l'époque) pour essayer d'« appâter » un agent soviétique<ref name="gervais">{{Article
James R. Cross a confié que les 59 jours de séquestration vécus aux mains des felquistes n'avaient pas été sa première expérience traumatique en tant que représentant de l'État britannique, puisqu'il avait déjà été utilisé par les services secrets britanniques (le [[MI5]], à l'époque) pour essayer d'« appâter » un agent soviétique<ref name="gervais">{{Article

Version du 20 avril 2013 à 09:25

James Richard Cross (29 septembre 1921 - ) est un diplomate britannique au Canada. Il fut enlevé, le 5 octobre 1970, par les membres de la cellule Libération du Front de libération du Québec. Ce fut le premier enlèvement politique en Amérique du Nord.

James R. Cross a confié que les 59 jours de séquestration vécus aux mains des felquistes n'avaient pas été sa première expérience traumatique en tant que représentant de l'État britannique, puisqu'il avait déjà été utilisé par les services secrets britanniques (le MI5, à l'époque) pour essayer d'« appâter » un agent soviétique[1].

En échange de sa libération, ses ravisseurs exigèrent la libération de 23 prisonniers politiques, 500 000 $ en or, la diffusion et la publication du manifeste du F.L.Q., la publication des noms des informateurs de la police pour les activités terroristes, un avion pour prendre les ravisseurs vers Cuba ou l'Algérie, la cessation de toutes activités de recherche par la police, le réemploi de 400 ex-employés de l'entreprise Lapalme par Postes Canada à la suite de leur mise à pied.

James Richard Cross a été libéré le 3 décembre en échange d’un sauf-conduit vers Cuba pour ses ravisseurs.

La fille de James R. Cross, Susan Cross, a acquis une certaine notoriété quand le magazine Maclean's a écrit qu'elle avait eu une relation avec le felquiste Jacques Lanctôt, de la Cellule Libération[1]. Pierre Vallières mentionne qu'elle aurait également fréquenté Paul Rose, de la cellule Chénier, d'après les journaux de l'époque, et qu'elle aurait participé au grand rassemblement de Percé avec Paul Rose[2]. Son alter ego romanesque porte le nom de Janet Travers dans la Constellation du Lynx de Louis Hamelin.

Notes et références

  1. a et b Lisa-Marie Gervais, « James Cross en entrevue au Devoir - «J'ai toujours cru que j'allais mourir» », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  2. Pierre Vallières, L'Exécution de Pierre Laporte. Les dessous de l'opération, Montréal, Éditions Québec/Amérique, 1977, 223 pages

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Carl Leblanc. (2004). L'Otage. (documentaire) Prix Historia.
  • Carl Leblanc. (2006) Le Personnage secondaire. Éditions Boréal.