Aller au contenu

« Gamaa al-Islamiya (Égypte) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Rgimilio (discuter | contributions)
ajout synonyme
Rgimilio (discuter | contributions)
ajout illustration
Ligne 2 : Ligne 2 :
{{ébauche|violence politique|islam|Égypte}}
{{ébauche|violence politique|islam|Égypte}}
Les '''Gamaa al-Islamiya''' ({{lang-ar|الجماعة الإسلامية}} ; ''al-jamāʕaħ al-'islāmiyyaħ'' ; ''Groupes islamiques''; également retranscrit '''Gamaat Islamiya''', '''al Jamaat al Islamiya''', '''Al Gamaa al Islamiya''') ) est un groupe islamiste [[Égypte|égyptien]], dirigé par le cheikh [[Omar Abdel Rahman]].
Les '''Gamaa al-Islamiya''' ({{lang-ar|الجماعة الإسلامية}} ; ''al-jamāʕaħ al-'islāmiyyaħ'' ; ''Groupes islamiques''; également retranscrit '''Gamaat Islamiya''', '''al Jamaat al Islamiya''', '''Al Gamaa al Islamiya''') ) est un groupe islamiste [[Égypte|égyptien]], dirigé par le cheikh [[Omar Abdel Rahman]].
[[File:Omar Abdel-Rahman.jpg|thumb|Cheikh Omar Abdel-Rahman]]


== Origines ==
== Origines ==

Version du 5 juillet 2013 à 18:33

Erreur : le thème « violence politique » du modèle {{ébauche}} n’est pas défini.

Les Gamaa al-Islamiya (arabe : الجماعة الإسلامية ; al-jamāʕaħ al-'islāmiyyaħ ; Groupes islamiques; également retranscrit Gamaat Islamiya, al Jamaat al Islamiya, Al Gamaa al Islamiya) ) est un groupe islamiste égyptien, dirigé par le cheikh Omar Abdel Rahman.

Cheikh Omar Abdel-Rahman

Origines

En 1970, le gouvernement égyptien a libéré un certain nombre de membres du mouvement des Frères Musulmans emprisonnés.[1] Le Président Sadate voulait contrebalancer l'influence des Soviétiques et du Communisme, ce qui a eu lieu. Un nouveau groupe, Al Gamaa al Islamiya voit le jour, conseillés par d'anciens professeurs de l'Université al-Azhar. L'inspiration vient du plan de Sayyid Qutb dont ils réalisent les deux premières étapes. Ils vont prier dans la mosquée du Campus et s'affairent à recruter et à former des étudiants.

Les dirigeants

Les premiers dirigeants seront les cheiks Abd al-Hamid Kichk et Omar Abdel Rahman, parmi les plus connus.

Développement territorial

Le mouvement organise, une fois par an, des séminaires nationaux. Le mouvement va s'étendre au Soudan, à la Tunisie, au Yémen, à la Syrie, à l'Irak, au Liban et à d'autres pays voisins.

Situation actuelle

L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada, des États-Unis d'Amérique, de l'Union européenne et du Royaume-Uni.

Désignant dans les années 1970 les associations islamistes étudiantes, le groupe prend la suite du Jihad islamique égyptien au début des années 1990 en s'attaquant à l'état égyptien, aux coptes et aux touristes. Son principal attentat est le massacre de Louxor.

Dans les années 90, le mouvement était bien implanté aux États-Unis via des mosquées en guise de cellules. Ils complotaient régulièrement au sein de la mouvance islamiste afin d'organiser des actions terroristes contre des cibles israéliennes et américaines comme le World Trade Center en 1993[2].

En 2003, les dirigeants emprisonnés du groupe ont renoncé à la violence.

Implication en Politique

Le mouvement s'est converti à la politique suite à la révolution égyptienne de 2011 et a remporté une dizaine de sièges aux élections de 2011-2012 de la chambre basse du parlement égyptien. En mars 2013, suite à la grève des policiers en Égypte, l'organisation a tenté de former des milices de maintien de l'ordre dans certaines villes, en particulier dans la ville d'Assiout [3].

Sources

Bibliographie

  • Mark A. Gabriel, Islam et Terrorisme : Ce que le Coran dit sur le Christianisme, la violence et la guerre sainte [« Islam and terrorism »], Editions Ourania (Romanel-sur-Lausanne, Suisse), , 2e éd. (1re éd. 2006), 254 p., poche (ISBN 978-2-940335-05-3)

Notes et références

Liens externes