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===Liens internes=== |
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*[[Liste des chefs d'État de l'Éthiopie]] |
*[[Liste des chefs d'État de l'Éthiopie]] |
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===Sources=== |
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*''Historical Dictionary of Ethiopia'', David Hamilton Shinn et Thomas P. Ofcansky, Scarecrow Press, 2004, page 26. |
* ''Historical Dictionary of Ethiopia'', David Hamilton Shinn et Thomas P. Ofcansky, Scarecrow Press, 2004, page 26. |
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* Lefort (René) [1981], ''Ethiopie, la révolution hérétique'', Paris, Maspero, Cahiers libres 362, 420 p. |
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Version du 6 juillet 2013 à 09:44
Aman Andom | |
Biographie | |
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Chefs d'État de l'Éthiopie | |
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Le lieutenant-général Aman Mikael Andom (1924 – 23 novembre 1974) est un militaire et homme politique éthiopien. Après la chute d'Hailé Sélassié Ier, il devient le premier chef d'État de la nouvelle République. Il meurt assassiné par des membres du Derg.
Biographie
Né en Érythrée en 1924, Aman Mikael Andom suit les cours de l’école américaine de Khartoum, au Soudan, où il apprend l'anglais et le français. Il participe à la résistance éthiopienne contre l'occupation italienne entre 1936 et 1941 dans le mouvement des Arbegnoch (patriotes)[réf. nécessaire]. Après 1941, il intègre le Cadet College de Khartoum, puis le Camberlay and the Royal Military College (Sandhurst) où il acquiert une réputation de bon commandant. Il se retrouve à la tête de la Troisième division lors du conflit entre l’Éthiopie et la Somalie en Ogaden (1963-1964). Suite à ses victoires, il est surnommé «le Lion de l’Ogaden» ou encore «le Lion du désert». Toutefois, Hailé Sélassié Ier décide de sanctionner Aman, pour avoir engagé des attaques en territoire somalien malgré des ordres contraires.
De mai 1964 à juillet 1965, il est attaché militaire éthiopien à Washington D.C. ; à son retour en Éthiopie, le Negusse Negest le nomme au Sénat. En juillet 1974, Hailé Selassié le nomme chef des forces armées puis ministre de la Défense. Cette nomination s’explique par la volonté de mettre en avant une personnalité «libérale» afin d’atténuer la colère croissante de la population et des militaires. La révolution éthiopienne entraîne la chute de la monarchie et le 12 septembre 1974, Aman devint le président du Conseil militaire administratif provisoire. Il est promu au rang de lieutenant général et devint président du Conseil des ministres. En même temps, il gardait les postes de chef des forces armées et de ministre de la Défense. Alors que le Derg espérait contrôler Aman, il parvint à s’affirmer à travers son charisme et sa personnalité. Le Derg décida alors, seulement trois mois et demi après l’avoir nommé, de renvoyer Aman estimant qu'il était radical et «dictatorial». Le 23 novembre 1974, Aman est assassiné à son domicile par des membres du Derg.
Notes et références
Liens internes
Sources
- Historical Dictionary of Ethiopia, David Hamilton Shinn et Thomas P. Ofcansky, Scarecrow Press, 2004, page 26.
- Lefort (René) [1981], Ethiopie, la révolution hérétique, Paris, Maspero, Cahiers libres 362, 420 p.