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'''9''' : Arc postérieur ]]
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L''''atlas''' est la première [[vertèbre cervicale]] (C1). Elle a été nommée ainsi en référence au géant [[Atlas (mythologie)|Atlas]] de la [[mythologie grecque]], qui portait le monde sur la Terre sur ses épaules comme cette vertèbre porte la tête.
L''''atlas''' est la première [[vertèbre cervicale]] (C1). Elle a été nommée ainsi en référence au géant [[Atlas (mythologie)|Atlas]] de la [[mythologie grecque]], qui portait la Terre sur ses épaules comme cette vertèbre porte la tête.


== Description ==
== Description ==

Version du 6 juillet 2013 à 09:45

Atlas, vue supérieure : 1 : Tubercule du ligament transverse de l'atlas ; 2 : Arc antérieur ; 3 : Tubercule antérieur ; 4 : Fossette articulaire pour l'odontoïde de C2 ; 5 : Masse latérale ; 6 : Foramen vertébral ; 7 : Arc postérieur ; 8 : Tubercule postérieur ; 9 : Sillon de l'artère vertébrale ; 10 : Foramen transversaire ; 11 : Processus transverse ; 12 : Cavité glénoïde (en contact avec les condyles occipitaux)
Atlas, vue inférieure : 1 : Tubercule postérieur  ; 2 : Foramen vertébral ; 3 : Foramen transversaire ; 4 : Fossette articulaire pour l'odontoïde de C2 ; 5 : Tubercule antérieur ; 6 : Arc antérieur ; 7 : Cavité glénoïde (en contact avec les surfaces articulaires supérieures de C2) ; 8 : Processus transverse ; 9 : Arc postérieur

L'atlas est la première vertèbre cervicale (C1). Elle a été nommée ainsi en référence au géant Atlas de la mythologie grecque, qui portait la Terre sur ses épaules comme cette vertèbre porte la tête.

Description

Elle ne possède pas de corps vertébral mais seulement deux masses latérales unies par un arc ventral et un arc dorsal. Les masses latérales présentent chacune deux processus articulaires :

  • la fovéa crâniale (cavité glénoïde) qui reçoit le condyle de l'os occipital,
  • la fovéa caudale qui s'articule avec le processus articulaire crânial de C2.

Sur leur face médiale, les masses latérales portent le tubercule du ligament transverse. Le ligament transverse est tendu entre les tubercules droit et gauche.

Latéralement à ces masses latérales, se trouvent les foramens transversaires, délimités par les deux racines des processus transverses. Ils laissent passer l'artère vertébrale, qui se coude à sa sortie du foramen en haut.

L'arc ventral présente sur sa face ventrale le tubercule ventral qui donne insertion à des muscles et sur sa face dorsale, la fovéa dentis qui reçoit le processus odontoïde de l'axis.

L'arc dorsal présente sur sa face dorsale le tubercule dorsal qui donne insertion à des muscles et sur sa face supérieure le sillon de l'artère vertébrale (cette dernière cheminant dans le canal transversaire).

L'atlas s'articule :

  • en dessous par les fossettes articulaires inférieures avec l'axis (C2)
  • en dessus par les fossettes articulaires supérieures avec l'os occipital par ses condyles
  • à la partie postérieure de l'arc ventral au niveau de la fovea dentis avec la dent (ou odontoïde) de l'axis, maintenue par le ligament annulaire.

Luxation de l'atlas

Traitement chiropratique

En cas de luxation de l'atlas, diverses techniques chiropratiques existent pour le remettre dans son axe, en particulier le traitement « hole in one » qui a été mis au point dans les années 1930 par Bartlett Joshua Palmer, qui avait pour théorie que l'origine de tous les troubles de l'appareil moteur et des douleurs qui en résultent réside dans une mauvaise position de l'atlas, qui peut être corrigée par une seule manipulation. D'après Palmer, si la position de l'atlas est bonne, les réflexes neurophysiologiques de tout le corps s'en trouvent améliorés[1]. La technique « atlas orthogonal » développée par Roy Sweat est basée sur la technique « hole in one » de Palmer[2]. Cette discipline s'est développée en Suisse de manière indépendante à la chiropractie sous le nom général de Vitalogie et d'Atlasologie, ou de manière globale par le terme « méthodes de l'Atlas »[3] et est pratiquée par des non-chiropraticiens de manière officielle et remboursée par les assurances maladie par le biais d'une assurance complémentaire[3]. Le principal promoteur de cette méthode en Suisse a été René-Claudius Schümperli depuis 1993[4].

Notes et références