« Référendum polonais de 1987 » : différence entre les versions

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Version du 23 septembre 2013 à 18:07

Le référendum polonais sur les réformes économiques et politiques est organisé par le régime communiste de la République populaire de Pologne, le 29 novembre 1987.

Contexte politique

Sujets abordés

Le but de ce dernier était d'obtenir l'aval populaire en vue de réformes économiques et politiques difficiles. Les électeurs ont été invités à répondre « oui » ou « non » à deux questions :

  1. Pour mettre en œuvre « le programme gouvernemental pour un redressement économique radical » visant à « améliorer les conditions de vie » des citoyens. Cela nécessiterait une période de deux à trois-ans « difficile de changements rapides ».
  2. Pour introduire un nouveau « modèle polonais » ; pour la « démocratisation de la vie politique, visant à renforcer l'autonomie gouvernementale, étendre les droits des citoyens et accroître leur participation ».

Résultats

Environ un tiers des électeurs n'ont pas participé, en guise de défiance envers le régime communiste.

Seulement 44 % des 26 millions de Polonais votent « oui » à la question portant sur la réforme économique et politique (question 1) et 46 % votent « oui » à la question de démocratisation du pays(question 2). Même si la majorité des suffrages exprimés soutiennent les propositions du gouvernement (respectivement des 66 % et 69 %), conformément au règles du référendum, la majorité des Polonais n'ont pas voté « oui » (notamment pour ceux qui ont boycotté le scrutin).

Depuis l'accession de Mikhail Gorbatchev à la tête de l'URSS, sa politique de perestroïka et de glasnost déteint sur les démocraties populaires. Ainsi, alors que les régimes dictatoriaux est-européens commencent à entrevoir une possibilité de libéralisation, paradoxalement cela se retourne contre eux. La chape de plomb qu'imposent les dictatures communistes depuis la fin des années 1940 aux peuples se soulève mais ne fait en réalité qu'amplifier des contestations qui étaient en germe depuis longtemps. Ce référendum est ainsi considéré comme le premier échec électoral communiste est-européen depuis quarante ans.

Sources