« Jamil Mahuad » : différence entre les versions
Rectifications et compléments. |
mAucun résumé des modifications |
||
Ligne 4 : | Ligne 4 : | ||
|charte= Chef d'État |
|charte= Chef d'État |
||
|image = JamilMahuad.jpg |
|image = JamilMahuad.jpg |
||
|taille image = |
|taille image = |
||
|nom = Jamil Mahuad |
|nom = Jamil Mahuad |
||
|nom naissance = Jamil Mahuad Witt |
|nom naissance = Jamil Mahuad Witt |
Version du 6 décembre 2013 à 15:00
Jamil Mahuad | |
Fonctions | |
---|---|
36e président de la République de l'Équateur | |
Prédécesseur | Fabián Alarcón |
Successeur | Gustavo Noboa |
Maire de Quito | |
Prédécesseur | Rodrigo Paz |
Successeur | Roque Sevilla |
Biographie | |
Lieu de naissance | Loja (Équateur) |
Nationalité | équatorienne |
Parti politique | Union démocrate-chrétienne |
modifier |
Jamil Mahuad Witt, né le à Loja, est un avocat et homme politique équatorien, d'origine libanaise. Il est président de l'Équateur de 1998 à 2000.
Biographie
Ministre du Travail sous la présidence d'Osvaldo Hurtado entre 1981 et 1984, Jamil Mahuad est candidat de l'Union démocrate-chrétienne pour l'élection présidentielle de 1988, mais il termine à la cinquième place. Élu député en 1990, il accède deux ans plus tard au poste de maire de Quito, ville qu'il dirige durant six ans.
Le , il est élu président de la République avec 51,2 % des voix au second tour face à Álvaro Noboa. Il prend ses fonctions le 10 août suivant.
Le début de sa présidence est marqué par la signature le 26 octobre 1998 de la déclaration de paix d'Itamaraty avec le Pérou qui met fin au conflit frontalier entre les deux pays.
Au plan intérieur, il doit très vite affronter une grave crise financière et économique qui l'amène à annoncer la mise en place de mesures de rigueur dictées par le Fonds monétaire international, ainsi que la dollarisation de l'économie équatorienne en décembre 1999.
Le , il est contraint de démissionner après une semaine de manifestations des indigènes équatoriens et une révolte militaire menée par Lucio Gutiérrez. Son vice-président Gustavo Noboa lui succède à la présidence.