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Un passeur les abandonne dans la banlieue de [[Rome]], au milieu de {{unité|800}} autres Roms, vivant de vol et de [[mendicité]]. Pour survivre, elle mendie avec sa mère et ses sœurs. Puis c'est le départ vers la France et l'arrivée en juillet 1997 dans une ville de taille moyenne, [[Bourg-en-Bresse]]{{sfn|Bonal|2013}}. Avec l'aide de deux femmes, un logement est trouvé, elle et ses sœurs sont scolarisées et apprennent la langue française{{sfn|Arte|2013}}. Après une période de vie sans papiers, dans la clandestinité, ses parents trouvent un emploi et obtiennent des [[Carte de séjour (France)|cartes de séjour]]{{sfn|Perruche|2012}}.
Un passeur les abandonne dans la banlieue de [[Rome]], au milieu de {{unité|800}} autres Roms, vivant de vol et de [[mendicité]]. Pour survivre, elle mendie avec sa mère et ses sœurs. Puis c'est le départ vers la France et l'arrivée en juillet 1997 dans une ville de taille moyenne, [[Bourg-en-Bresse]]{{sfn|Bonal|2013}}. Avec l'aide de deux femmes, un logement est trouvé, elle et ses sœurs sont scolarisées et apprennent la langue française{{sfn|Arte|2013}}. Après une période de vie sans papiers, dans la clandestinité, ses parents trouvent un emploi et obtiennent des [[Carte de séjour (France)|cartes de séjour]]{{sfn|Perruche|2012}}.


Réussissant dans les études, elle est admise en juillet 2012 en [[Master (France)|master]] à [[Sorbonne]], à [[Paris]] et bénéficie d'une [[bourse d'étude]]. Un journaliste de [[RTL]] la convainc d'écrire un ouvrage de témoignage sur son parcours. Elle intervient sur les radios, dans les émissions de télé, et dans les journaux, en s'affirmant à la fois Rom, et intégrée à la société française. Elle s'attache à démonter, dans l'opinion publique, les [[préjugés]] sur la communauté dont elle est issue. Durant l'été 2013, 15 ans après l'installation en France, la demande de [[Naturalisation en France|naturalisation]] est acceptée{{sfn|Bonal|2013}}. En septembre 2013, [[Antoine de Caunes]] l'a fait débattre avec [[Éric Ciotti]] sur le plateau du ''[[Grand Journal]]''{{sfn|de Cabarrus|2013}}.
Réussissant dans les études, elle est admise en juillet 2012 en [[Master (France)|master]] de [[droit]] à la [[Sorbonne]], à [[Paris]] et bénéficie d'une [[bourse d'étude]]{{sfn|Courrèges|2013}}. Un journaliste de [[RTL]] la convainc d'écrire un ouvrage de témoignage sur son parcours. Elle intervient sur les radios, dans les émissions de télé, et dans les journaux, en s'affirmant à la fois Rom, et intégrée à la société française. Elle s'attache à démonter, dans l'opinion publique, les [[préjugés]] sur la communauté dont elle est issue. Durant l'été 2013, 15 ans après l'installation en France, la demande de [[Naturalisation en France|naturalisation]] est acceptée{{sfn|Bonal|2013}}. En septembre 2013, [[Antoine de Caunes]] l'a fait débattre avec [[Éric Ciotti]] sur le plateau du ''[[Grand Journal]]''{{sfn|de Cabarrus|2013}}.


==Œuvre==
==Œuvre==

Version du 23 décembre 2013 à 22:26

Anina Ciuciu, née en janvier 1990, à Craiova, Roumanie, est une écrivaine française.

Biographie

Elle est née en 1990 à Craiova, à 200 kms à l'ouest de Bucarest, dans un quartier réservé aux Roms et dans une maison au sol de terre battue[1]. Elle est de la génération post-Ceausescu. Dans les années 1990, le régime communisme roumain est tombée. mais paradoxalement, ce régime dictatorial des Ceausescu avait plutôt épargné les tziganes et sa chute marque une recrudescence des discriminations[2]. Sa famille est sédentaire. Son père est comptable, sa mère aide-soignante. Lorsqu'elle a 7 ans, son père décide de migrer en France.

Un passeur les abandonne dans la banlieue de Rome, au milieu de 800 autres Roms, vivant de vol et de mendicité. Pour survivre, elle mendie avec sa mère et ses sœurs. Puis c'est le départ vers la France et l'arrivée en juillet 1997 dans une ville de taille moyenne, Bourg-en-Bresse[1]. Avec l'aide de deux femmes, un logement est trouvé, elle et ses sœurs sont scolarisées et apprennent la langue française[2]. Après une période de vie sans papiers, dans la clandestinité, ses parents trouvent un emploi et obtiennent des cartes de séjour[3].

Réussissant dans les études, elle est admise en juillet 2012 en master de droit à la Sorbonne, à Paris et bénéficie d'une bourse d'étude[4]. Un journaliste de RTL la convainc d'écrire un ouvrage de témoignage sur son parcours. Elle intervient sur les radios, dans les émissions de télé, et dans les journaux, en s'affirmant à la fois Rom, et intégrée à la société française. Elle s'attache à démonter, dans l'opinion publique, les préjugés sur la communauté dont elle est issue. Durant l'été 2013, 15 ans après l'installation en France, la demande de naturalisation est acceptée[1]. En septembre 2013, Antoine de Caunes l'a fait débattre avec Éric Ciotti sur le plateau du Grand Journal[5].

Œuvre

Références

Voir aussi

Bibliographie

Vidéos

  • Yves Calvi, « Anina Ciuciu, auteure de "Je suis Tzigane et je le reste" : "Toujours ce rejet qui est instinctif..." », RTL,‎ (lire en ligne).
  • Fabienne Sintes, « Emission Le Grand Témoin. Anina Ciuciu : "Il faut aller vers l'autre" », France Info,‎ (lire en ligne).
  • Antoine Genton, « Emission L’invité d’Antoine Genton. Anina Ciuciu "on ne donne pas l'opportunité aux familles (roms) de s'intégrer" », France Info,‎ (lire en ligne).