Haut Comité d'État
Haut Comité d'Etat | |
prédécesseur | Chadli Bendjedid |
Premier Président | Mohamed Boudiaf du 14 janvier 1992 au 16 janvier 1992 |
Deuxième Président | Ali Kafi du 2 juillet 1992 au 30 janvier 1994 |
successeur | Liamine Zeroual |
Mise en place | 14 janvier 1992 |
Dissolution | 30 janvier 1994 |
Membres | Mohamed Boudiaf, Khaled Nezzar, Ali Kafi, Ali Haroun, Tedjini Haddam, puis Redha Malek à partir du 2 juillet 1992. |
Le Haut Comité d'État (HCE), en Algérie, fut un organe en charge provisoire de la gestion de l'État. Il est mis en place du 14 janvier 1992 au 30 janvier 1994.
Il s'agit d'une présidence collégiale créée par le Haut conseil de sécurité (HCS), un conseil consultatif suite à la vacance du pouvoir issue de la démission du président en exercice Chadli Bendjedid et de l'absence de président de l'Assemblée nationale suite à l'interruption du processus électoral de 1991 ainsi que le vide constitutionnel crée par une situation non prévue par la loi fondamentale du pays[1].
Le HCE est alors composé de : Khaled Nezzar (Ministre de la Défense), Ali Kafi (Président de l'Organisation Nationale des Moudjahidines), Ali Haroun (Ministre des droits de l'Homme), Tedjini Haddam (Recteur de la mosquée de Paris) et Mohamed Boudiaf (indépendant). Ce dernier, tout juste rappelé en Algérie, en assure la présidence du 16 janvier 1992 jusqu'à son assassinat le 29 juin de la même année.
Ali Kafi lui succède le 2 juillet 1992 jusqu'au 30 janvier 1994, lorsque le HCE est dissous et remplacé par Liamine Zéroual, au statut de Chef d'État.
Le 2 juillet 1992, Redha Malek est désigné comme nouveau membre de Haut Comité d'Etat[2], suite à l'assassinat de Mohamed Boudiaf.
Articles connexes
- http://www.conseil-constitutionnel.dz/jurisprudence89_14.htm [archive] Conseil Constitutionnel - Déclaration du 11 janvier 1992
- Délibération n°92-03/HCE du 2 juillet 1992 complétant la composition du Haut Comité d'Etat - Journal Officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire n°51 du 5 juillet 1992 p.1141