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Joseph Claussat

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Joseph Claussat
Illustration.
Fonctions
Parlementaire français
Député 1911-1925
Gouvernement IIIe république
Groupe politique Socialiste
Prédécesseur Noël Chamerlat
Successeur Ernest Laroche
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Pont-du-Château
Date de décès (à 51 ans)
Lieu de décès La Ferté-Vidame
Résidence Puy-de-Dôme

Joseph Claussat ( Pont-du-Château - La Ferté-Vidame) est un homme politique français du début du XXe siècle, député socialiste du Puy-de-Dôme de la Troisième République.

Biographie

Famille

Il est le fils de Joseph Claussat (13 mars 1846 Pont-du-Château-11 avril 1910 Clermont-Ferrand) et d'Élisabeth Dassaud .

Joseph Claussat père

Engagé à 18 ans au 3e régiment de zouaves, il fait les campagnes d’Algérie et du Mexique.

Il épouse le 22 avril 1872 Elisabeth Dassaud fille d’un aubergiste de Châteldon. Le couple aura huit enfants dont :

  • Jean (1872-1916) commandant d’infanterie mort lors de l’opération consécutive à sa blessure de guerre lors d’un combat à Verdun.
  • Elisabeth, Eugénie, Marie, Marguerite, Jeanne (1888-1959) qui épousera Pierre Laval
  • Pierre, Clovis, François, Joseph, député du Puy-de-Dôme

Docteur en médecine, il est élu conseiller municipal de Châteldon puis nommé maire en 1881, il le restera jusqu’en 1891 Il est élu conseiller général en 1883, l’élection ayant été annulée, il est réélu en 1884.

Il est nommé inspecteur des enfants de l'Assistance publique de l’Indre en 1890 puis en Savoie en 1895 puis dans le Puy-de-Dôme en 1901.

Joseph Claussat avait été initié à la loge maçonnique de Clermont fondée en 1868 Les enfants de Gergovie du Grand Orient de France. Ses deux fils le seront également.

Études et carrière professionnelle

Il étudie au collège de Thiers puis au lycée de Chateauroux.

Inscrit à la faculté de médecine de Clermont puis de Lyon il est reçu docteur en médecine en 1899.

Parcours politique

Pendant ses études de médecine, il rejoint le comité révolutionnaire de Clermont en 1894 et est initié à la franc-maçonnerie.

Il est élu conseiller général du canton de Châteldon en juin 1907. De nombreuses réclamations sont introduites en Conseil d’État en raison de pression de la famille qui règne à travers le canton. Il y aura même contestation sur une fausse lettre de soutien du député Noël Chamerlat. Son élection est entérinée en mai 1908 alors qu’il est élu maire de Châteldon le même mois. Il le restera jusqu’à sa mort.

Le 11 juin 1911,se qualifiant de candidat des pauvres il est élu député de Thiers suite au décès du député Chamerlat décédé le 13 avril. Son élection vaut plébiscite et il obtient 12 343 voix contre seulement 704 voix à M. Guillemin et 31 voix à M. Cotillon, sur 13.888 votants. En 1914, il l'emporte au premier tour face à M. Thave (9 525 voix contre 7 342). Il sera reconduit dans ses fonctions au scrutin de liste en 1919 et 1924. Il siège à la commission de l'agriculture et à la commission de l'hygiène.

Vie Privée

Le 14 août 1914 il épouse une savoyarde Marguerite Sacouman (24 février 1883 Genève-12 novembre 1925).

Il meurt brutalement d'une hémorragie cérébrale lors d’une partie de chasse près de Chartres. Le couple n'ayant pas d'enfants, sa femme se suicidera trois jours plus tard.

Postérité

Son buste figure à l'entrée de Châteldon où une rue porte son nom. Un monument lui est également consacré à Ris sur le chemin de Châteldon à Bancherelle

Des rues portent également son nom à Chamalières, Puy-Guillaume, Thiers, Clermont-Ferrand et des places à Billom et Royat.

Mandats parlementaires

Mandats politiques locaux

Lien externe

Sa biographie sur le site de l’Assemblée nationale