Immigration au Canada

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Modèle:Ébauche Canada Après examen d'un dossier dépendant de l'attribution de points suivant la profession, l'âge, les langues maîtrisées, etc. Le Canada est un pays bien connu pour sa population biculturelle (francophone, anglophone).

Suite à la conquête, l'immigration française est interdite et on encourage la venue des Loyalistes américains. Au début du XIXe siècle, l'immigration était gérée par Londres qui faisait venir des colons écossais, irlandais et britanniques dans le Haut-Canada, la Nouvelle-Écosse et les Cantons de l'Est.

La fin du XIXe siècle siècle et le début du XXe siècle marquent l'expansion vers l'Ouest : Ottawa recrute des colons ukrainiens, allemands et italiens pour coloniser les provinces du Manitoba, de la Saskatchewan, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique. Des Polonais, des Chinois, des Juifs, des Grecs arrivent à Montréal, à Toronto et à Vancouver. Une bonne partie de la Colombie-Britannique est ainsi sinophone.

Dans les années 1960, le Québec revendique le droit de participer à la sélection des immigrants sur son territoire : en 1965 est créé le service d’immigration du Québec puis en 1968 le ministère québécois de l’immigration. En 1971, les fonctionnaires québécois obtiennent le droit de s’installer dans les ambassades étrangères et à partir de 1978 le Québec peut choisir ses immigrants selon des critères propres à un système de points d’appréciation établi par son ministère. Plusieurs dizaines de milliers de Français, de Belges, des gens de l'ex-URSS, des Vietnamiens et d'Haïtiens ont immigré au Québec depuis. Environ 40 % des immigrants ont une connaissance de base de la langue française