Funk rock
| Origines stylistiques | Funk, rock, rock and roll |
|---|---|
| Origines culturelles | Début des années 1970 ; États-Unis |
| Instruments typiques | Guitare basse, guitare électrique, batterie, clavier, voix |
| Popularité | Modérée |
Sous-genres
Le funk rock, ou funk-rock[1], est un genre musical mêlant éléments de funk et de rock[2]. James Brown, entre autres déclare que Little Richard et son groupe au milieu des années 1950, The Upsetters, ont été les premiers à mêler funk et rock and roll[3],[4].
Des premières incarnations funk rock enregistrées datent des années 1960 jusqu'au milieu des années 1970 avec des groupes tels que The Jimi Hendrix Experience (dernières chansons / Band of Gypsys), Eric Burdon and War, Ike and Tina Turner, Trapeze, Black Merda, Parliament-Funkadelic, Betty Davis et Mother's Finest. À la fin des années 1980 et 1990, le funk rock s'accroit en popularité, avec des groupes tels que Rage Against the Machine, Incubus, Infectious Grooves, Red Hot Chili Peppers, Faith No More et Primus qui mêlent du funk rock à plusieurs différents autres genres, comme le heavy metal, le hip-hop, la musique expérimentale et le punk rock.
Caractéristiques
Le funk rock est un mélange de funk et de rock[2], principalement caractérisé par des morceaux de basse ou de batterie et de guitare électrique. Le rythme et la basse s'inspirent de la musique funk mais avec plus d'intensité, tandis que la guitare peut être plus axée funk ou rock, faisant habituellement usage de la distorsion.
Histoire
Jimi Hendrix est le premier musicien connu pour avoir mêlé rythme et riffs du funk à ses débuts au son rock, comme en témoigne l'un de ses premières chansons Little Miss Lover (1967). Son album live intitulé Band of Gypsys se caractérise par des riffs et un rythme funky (en particulier les chansons Who Knows et Power of Soul). Led Zeppelin fait également l'expérience du funk rock, dans des chansons telles que The Crunge[1],[5], Trampled Under Foot et The Wanton Song, la première rendant hommage à James Brown.
George Clinton est considéré comme père fondateur du genre depuis 1970[6]. Clinton lance le nom de « P-Funk » pour décrire le nouveau concept du funk. Ses groupes, Funkadelic et Parliament, définissent pratiquement le funk depuis la publication du classique funk rock de Funkadelic intitulé Maggot Brain (1971). D'autres albums funk rock du groupe seront par la suite publié comme Cosmic Slop, Standing on the Verge of Getting It On, Hardcore Jollies et Let's Take It to the Stage. Des albums tels que One Nation Under a Groove et Electric Spanking of War Babies se caractérise par un son moins agressif mais toujours centré sur l'approche funk rock du groupe. D'autres groupes funk rock émergent dans les années 1970 comme le groupe britannique Trapeze aet les groupes américains Shotgun, Mother's Finest et Black Nasty. La chanteuse Betty Davis s'investira également dans des albums funk rock significatifs[7].
Notes et références
- (en) « Led Zeppelin: Hear an unreleased version of Trampled Under Foot », sur The Guardian, (consulté le ).
- (en) Rickey Vincent, That's the Joint!: The Hip-hop Studies Reader, , 489-490 p. (ISBN 0-415-96919-0).
- « Little Richard », The Rock and Roll Hall of Fame, (consulté le ).
- Palmer 2011, p. 139.
- (en) Emily Smith, The Led Zeppelin Handbook - Everything you need to know about Led Zeppelin, (ISBN 1488506515, lire en ligne).
- (en) « George Clinton, the founding father of funk, is the creator of the bands Parliament and Funkadelic. We'll ask him three questions about another kind of parliament — namely, the British Parliament. », sur NPR, (consulté le ).
- (en) « Betty Davis Bio » (consulté le ).
