Marina Oswald Porter

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 29 mars 2015 à 13:48 et modifiée en dernier par 82.235.39.178 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Lee Harvey Oswald et Marina Nikolayevna Prusakova lors de leur départ d'URSS.

Marina Oswald Porter, née Marina Nikolayevna Prusakova (en russe : Марина Николаевна Прусакова), née le 17 juillet 1941 à Severodvinsk, est la veuve de Lee Harvey Oswald l'assassin présumé de John Fitzgerald Kennedy[1].

Biographie

Marina Nikolayevna Prusakova a 19 ans et est étudiante en pharmacologie lorsqu’elle rencontre Lee Harvey Oswald en 1961 à Minsk, en Biélorussie (alors en URSS). Ils se marient à peine six semaines après leur rencontre. Lorsque le premier enfant des Oswald, June, naît en février 1962, ils sont encore à Minsk. Ils reçoivent leur visa de sortie en mai 1962, et la famille Oswald quitte l'URSS et embarque pour les États-Unis le 1er juin 1962 Oswald emmène sa jeune femme et sa fille de quatre mois aux États-Unis[2],[3].

Après l'assassinat de JFK, Earl Warren annonce que Marina Oswald Porter sera la première à être entendue comme témoin par la commission qui enquête sur l'assassinat de JFK. Certains verront dans cette décision une orientation de l'enquête vers le suspect Lee Harvey Oswald. Marina déclare à la commission que son mari est bel et bien coupable du meurtre. Elle était sous la protection des services secrets tout au long de ses comparutions devant la Commission Warren. Lors d’une conférence en 1977, elle affirme même que son mari a agi seul[1].

Elle s'est remariée deux ans après que son mari eut été assassiné par balles[4]. Elle aura encore un fils avec son second mari. Elle réside actuellement à Rockwall dans l'état du Texas, dans la discrétion et l'anonymat, loin des médias, elle aurait même refusé une offre de trois millions de dollars d’une chaîne de télé pour raconter son histoire[1],[5].

Dans la fiction

Notes et références[6]

  1. a b et c D’après la version de wikipédia en anglais
  2. André Fontaine (journaliste), « Ces jours qui ont changé le monde 19.- Destins d'Amérique », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. Rédaction Le Monde, « Les conclusions officielles de la commission Warren sur l'assassinat du président John Kennedy », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. Reuter, « Marina Oswald se réconcilie avec son second mari », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. (en) DM Reporter, « The secret life of Lee Harvey Oswald's widow who refuses to believe he killed JFK as it's revealed assassin cared so much for president he sobbed when his premature son Patrick died », Daily Mail,‎ (lire en ligne)
  6. « La vie secrète de la veuve de Lee Harvey Oswald »
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marina Oswald Porter » (voir la liste des auteurs).