Siège de Séville

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La Torre del Oro (à droite).Elle marque l'endroit ou les défenses maures enjambaient la rivière.

Le Siège de Séville (Juillet 1247 – Novembre 1248) est  siège qui a duré 16 mois et qui permis aux armées de Ferdinand III de Castille de reconquérir la ville de Séville durant la Reconquista[1]. Bien que son importance géopolitique fut rapidement éclipsée par la prise de Cordoue en 1236, le Siège de Séville fut néanmoins l'opération militaire la plus complexe menée par Ferdinand III[2],[3].

En 1246, après la conquête de Jaen, Séville et Grenade étaient les seules grandes villes de la péninsule ibérique qui restaient aux main des musulmans.

Au début de l'été 1247, le siège commence. Les castillans isolent la ville au Nord et à l'Est. Des écrits attestent que des canons ont été utilisés durant le siège, ce qui serait la première utilisation de poudre à canon dans l'Occident.

En raison de la famine, la ville capitula le 23 novembre 1248. Ferdinand III fit son entrée triomphale dans la ville le 22 décembre 1248. Les chroniques musulmanes attestent que 300 000 habitants ont quitté la ville après le siège. Ce nombre est considéré comme exagéré par O'Callaghan[1].

Références

  1. a et b (en) Joseph F. O'Callaghan, Reconquest and crusade in medieval Spain, University of Pennsylvania Press, , 113–116 p. (ISBN 978-0-8122-1889-3)
  2. (en) Joseph F. O'Callaghan, A History of Medieval Spain
  3. (en) Joseph F. O'Callaghan, The Gibraltar Crusade: Castile and the Battle for the Strait