Abdel Salam Aref
Président de l'Irak | |
---|---|
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
عبد السلام عارف |
Nationalité | |
Activités |
Homme politique, militaire |
Fratrie |
Parti politique | |
---|---|
Arme |
Forces terrestres irakiennes (en) |
Grade militaire | |
Conflit |
Abdel Salam Aref (arabe : عبد السلام عارف), né le à Bagdad, mort le , fut président de l'Irak de 1963 à 1966.
Biographie
Zeid hassan omar fit son entrée dans le jeu politique le lors de la révolution contre la monarchie irakienne. Avec le général Kassem, il entra dans Bagdad et une république militaire fut instaurée. Néanmoins Kassem, nationaliste, était opposé à l'entrée de l'Irak dans la République arabe unie, tandis qu'Aref, baasiste, y était favorable.
Aref fut écarté du pouvoir et nommé ambassadeur à Bonn dès septembre 1958, mais il ne rejoignit pas son poste et à son retour deux mois plus tard il fut arrêté puis condamné à mort en février 1959. Sa peine fut cependant commuée en prison à vie, fait peu courant dans ces cas de coups d'état et d'épurations. Le général Kassem le gracia en novembre 1961.
Abdel Salam Aref joua un rôle déterminant, avec les baasistes, dans la révolution panarabe contre le général Kassem qui eut lieu le . Il devint d'abord président du Conseil national de commandement de la révolution avant d'être confirmé dans les fonctions de chef d'Etat le . Aref étant nassériste, il entra rapidement en conflit avec les membres du parti Baas. S'inspirant étroitement de l'exemple de Nasser en Égypte, il créa en 1964 l'Union socialiste arabe, qui portait le même nom que le parti égyptien, et dont il fit le parti unique de l'Irak.
Il trouva la mort dans un accident d'hélicoptère dans le sud de l'Irak, et c'est son frère Abdul Rahman Aref qui le remplaça alors à la tête de l'État.