Naturalisation (biologie)
La naturalisation est un phénomène écologique dans lequel une espèce exotique (venue d'ailleurs et le plus souvent introduite par l'Homme) s'intègre à un écosystème donné[1].
Botanique
En botanique, c'est le fait pour un végétal exogène de se reproduire naturellement dans un nouvel environnement. Par exemple, le thuya du Canada est naturalisé au Royaume-Uni, où il se reproduit de lui-même, alors qu'il ne l'est pas en France, où l'on doit le bouturer artificiellement.
Zoologie
La naturalisation animale s'effectue principalement via l'élevage et par commensalisme suivant les migrations humaines[2].
Répercutions
La naturalisation se fait parfois en remplacement d'une autre espèce ayant pâti directement ou indirectement des activités anthropiques, ou jugée moins rentable pour l'activité humaine[3]. À noter que certaines espèces naturalisées deviennent éventuellement envahissantes (on dit aussi invasives). Par exemple, le lapin de garenne, originaire d'Europe et qui pullule en Australie, ou la Renouée du Japon qui envahit l'Europe et l'Amérique où elle est considérée comme l'une des cent espèces les plus invasives[4].
Notes et références
- (en) « "Weeds Gone Wild > Background Information" »
- « "Disentangling the role of environmental and human pressures on biological invasions across Europe" »(en)
- « "Replacement of native by non-native animal communities assisted by human introduction and management on Isla Victoria, Nahuel Huapi National Park" »(en)
- Liste établie à partir de la Global Invasive Species Database, établie par le groupe Invasive Species Specialist Group (ISSG) de l'UICN [lire en ligne]