Pointe-à-Pitre
Pointe-à-Pitre | |||
Vue du port maritime à Pointe-à-Pitre | |||
Blason |
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Administration | |||
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Pays | France | ||
Région | Guadeloupe | ||
Département | Guadeloupe (sous-préfecture) | ||
Arrondissement | Pointe-à-Pitre (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Cap Excellence (siège) | ||
Maire Mandat |
Jacques Bangou 2014-2020 |
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Code postal | 97110 | ||
Code commune | 97120 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Pointois(es) | ||
Population municipale |
16 261 hab. (2014) | ||
Densité | 6 113 hab./km2 | ||
Population agglomération |
315 917 hab. (2012) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 16° 14′ 30″ nord, 61° 32′ 09″ ouest | ||
Altitude | Min. 0 m Max. 26 m |
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Superficie | 2,66 km2 | ||
Élections | |||
Départementales | Chef-lieu de 3 cantons |
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Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Guadeloupe
Géolocalisation sur la carte : Guadeloupe
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Liens | |||
Site web | ville-pointeapitre.fr | ||
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Pointe-à-Pitre (en créole : Lapwent) est une commune française, située dans le département de la Guadeloupe. Habitée en 2012 par 15 598 personnes — appelés Pointois et Pointoises —, la commune est, avec celle voisine des Abymes, au centre d'une vaste aire urbaine de 315 917 habitants[1], soit la 30e de France.
Pointe-à-Pitre est depuis 2007, l'unique sous-préfecture de la Guadeloupe, elle est le chef-lieu de l'arrondissement de Pointe-à-Pitre.
Géographie
Toponymie
L'origine du nom de la commune est incertaine.
Il pourrait provenir d'un anthroponyme. Peter, juif hollandais exilé du Brésil[2] et pêcheur[3] à moins qu'il n'ait été cultivateur de canne à sucre[4], se serait installé au XVIIe siècle sur un bout de terre perdue en pleine végétation sur la pointe de la Grande-Terre. Démarrant par la vente de poissons, il aurait selon certaines interprétations développé son commerce. Alors que nombre de bateaux marchands et autres corsaires voguaient dans les eaux guadeloupéennes, Peter aurait créé un négoce pour tous les navires de passage dans la rade. L'endroit serait vite devenu incontournable pour tous les navires qui y trouvaient de quoi acheter ou échanger des biens, vivres ou munitions. Tous les marins allaient chez Pitre à la pointe.
Cette origine est contestée, l'existence de ce personnage étant jugée improbable compte tenu des références antérieures à l'arrivée des Hollandais en Guadeloupe[5]. L'hypothèse privilégiée tend à rapprocher le terme Pitre (ou Pit) d'une plante, possiblement agave americana L[6].
Il existe une autre possibilité, un rapport avec le lieu dit Pointe A Pitre, où se trouve la mairie de Saint marcel Campes, commune du Tarn...
Devenant ainsi la pointe à Pitre, la ville reçoit officiellement son nom en 1772.[réf. nécessaire] Elle prend le nom de Port-de-la-Liberté durant la Révolution française.
Localisation
Pointe-à-Pitre est située à l'ouest de la Grande-Terre, face à la rade ouverte sur la mer des Caraïbes et idéalement placée au centre de la Guadeloupe à la jointure entre la Grande-Terre et la Basse-Terre. La ville, construite sur des marécages, a gagné du terrain sur la mer. C'est une ville de basse altitude située au bord d'une mangrove. Elle détient son propre port de croisière. Tous les 4 ans, la ville reçoit l'arrivée de la Route du Rhum, course transatlantique en solitaire qui part de Saint-Malo. Pointe-à-Pitre a pour code PP selon la liste des quartiers maritimes.
L'îlet à Cochons est rattaché à la commune.
Municipalités limitrophes
Les Abymes | ||||
Baie-Mahault | N | |||
O Pointe-à-Pitre E | ||||
S | ||||
Le Gosier |
Quartiers et urbanisme
En 1780, l'incendie qui la ravage permet de définir un premier plan d'alignement qui donne définitivement à la ville son plan en damier et toutes les caractéristiques des villes coloniales du XVIIIe siècle. Deux nouveaux plans directeurs (1806 et 1817) permettent l'extension de la ville qui atteint ses limites définitives en 1830 avec le creusement du canal Vatable, mené pour évacuer les eaux de pluies vers la mer. Le centre ancien de Pointe-à-Pitre est une ville coloniale type du XVIIIe siècle, bâtie selon un plan en damier, avec des rues se coupant à angle droit, ses espaces publics et ses équipements administratifs et militaires. C'est également une ville qui a été marquée par les catastrophes : incendies, tremblement de terre, ouragans. Ces dernières, au lieu d'affecter la morphologie de la ville, ont, au contraire, permis de faire évoluer le tissu urbain et de favoriser le passage à la modernité de la ville. Le tissu urbain de Pointe-à-Pitre s'est ainsi maintenu jusqu'à nos jours sans modifier la trame orthogonale du damier du XVIIIe siècle.
Plusieurs fois ravagée par des cyclones et des incendies, le centre historique présente une architecture hétéroclite. Les façades de style colonial côtoient des immeubles modernes. Au cœur de la vieille ville, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, date des années 1850. Sa structure métallique fut réalisée par la maison Joly d'Argenteuil, qui conçut celle des Halles de Paris. Grâce à sa charpente, l'édifice résista au séisme de 1897.
Avec l'expansion démographique des années 1950, le plan d'urbanisme développe de nouveaux quartiers modernes au nord-est de la ville où sont transférées diverses administrations (dans le sillage de la construction en 1973 du nouvel hôtel de ville) et créées de nouvelles habitations sociales. Pointe-à-Pitre bénéficie d'une opération de rénovation urbaine, engagée depuis 2006 avec l'Agence nationale pour la rénovation urbaine[7].
Histoire
Dès le début de la colonisation de la Guadeloupe, le site de Pointe-à-Pitre retient l'attention des agents royaux.Pointe-à-Pitre deviens un port négrier. Il présente de nombreux avantages naturels, qui en fait d'emblée une alternative à la ville de Basse-Terre. Pourtant à cause de l'insalubrité du site les autorités hésitent longtemps à établir un centre de peuplement. La ville de Pointe-à-Pitre est fondée au milieu du XVIIIe siècle sur les rives marécageuses de la baie du Petit Cul-de-sac marin en raison de sa position géographique et des mouillages possibles. L'origine de la ville remonte pourtant à l'occupation anglaise de la Guadeloupe (1759 à 1763). Le bourg n'occupe alors qu'une petite partie du site dit du « morne Renfermé ». Après le retour de la Guadeloupe à la France, lors du traité de Paris (1763) la ville prend son essor avec les premiers aménagements.
Le , la ville de Pointe-à-Pitre fut en grande partie détruite par un très violent tremblement de terre (d'une magnitude d'environ 7,5). D'autres villes furent endommagées, en particulier Le Moule, mais à Pointe-à-Pitre, un incendie entraîna la destruction des bâtiments subsistants, et fit de nouvelles victimes estimées à plusieurs milliers de morts et blessés. Cet évènement eut un énorme retentissement et provoqua un vaste élan de solidarité, d'abord en Martinique et dans les autres îles et pays riverains du golfe du Mexique, puis en France métropolitaine et ailleurs encore dans le monde[réf. nécessaire]. En raison des délais de communication, l'aide de la métropole arriva près de trois mois après la catastrophe. L'évènement est d'une grande importance historique en ce qu'il a facilité le remplacement des anciens moulins de type « Père Labat » par des usines centrales (avec toutes les conséquences sociales que ce changement a entraîné)[réf. nécessaire]. Il a également entrainé des changements sociaux dans l'île et participé à la question de l'esclavage[réf. nécessaire].
Les 25, 26 et 27 mai 1967 sont des jours sanglants pour l'histoire de la ville et de la Guadeloupe en général. Des CRS répriment lourdement un mouvement de grève ouvrier visant une augmentation salariale de 2,5 % et mené par le GONG, un mouvement indépendantiste guadeloupéen dont le leader, Jacques Nestor sera l'un des premiers à tomber sous les balles. 87 morts et une centaine de blessés[réf. nécessaire] est le bilan de cette répression.
Politique et administration
Pointe-à-Pitre appartient à la communauté d'agglomération, nommée Cap Excellence, dont elle est le siège et qui regroupe les communes des Abymes et de Baie-Mahault.
Jumelages
Démographie
L'unité urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes est le pôle urbain de la Guadeloupe qui réunit les îles de Basse-Terre et de Grande-Terre grâce à sa position centrale dans l'archipel. Cette concentration urbaine regroupe 11 communes, dans la nouvelle délimitation de 2010[11], dont les plus peuplées sont Les Abymes, Baie-Mahault et Le Gosier. Elle rassemble ainsi 63,8 % des Guadeloupéens, soit 257 361 habitants en 2012[12], se situant au 25e rang des agglomérations françaises. Au cours de ces dernières années, le poids démographique de la commune de Pointe-à-Pitre au sein de l'agglomération n'a pas cessé de décroître au profit de la banlieue pavillonnaire, d'autant plus que l'unité urbaine s'est agrandie en absorbant des communes périphériques. Ainsi, de 4 communes en 1982, l'unité urbaine est passée à 7 communes en 1999 puis à 11 communes dans la dernière délimitation.
Évolution 1961 - 2012 | |||
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Année | Total Commune |
Total Agglomération |
Pourcentage (%) |
1961 | 27 966 | 76 200 | 36,70 |
1967 | 29 522 | 89 856 | 32,85 |
1974 | 23 889 | 99 748 | 23,95 |
1982 | 25 310 | 107 331 | 23,58 |
1990 | 26 029 | 124 358 | 20,93 |
1999 | 20 948 | 171 773 | 12,20 |
2007 | 17 408 | 252 869 | 6,88 |
2012 | 15 598 | 257 361 | 6,06 |
Par ailleurs, l'Insee a désormais délimité une aire urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes, qui comporte 16 communes en 2010[13]. Avec 315 917 habitants au 1er janvier 2012, elle se situe 30e rang des aires urbaines françaises par sa population.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[14],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 16 261 habitants, en diminution de −4,44 % par rapport à 2009 (Guadeloupe : −0,34 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Économie
L'économie de Pointe-à-Pitre s'organise autour de trois axes du secteur tertiaire : le commerce de proximité est très développé dans le centre-ville autour de nombreux magasins (avec une part importante de boutiques liées à l'habillement) ; le tourisme lié au trafic de l'aéroport voisin ainsi que l'activité associée aux différents lieux historiques et musées de la ville ; enfin les services publics avec notamment les différents services de la sous-préfecture de l'île, l'université des Antilles et le principal centre hospitalo-universitaire de la Guadeloupe (le CHU de Pointe-à-Pitre/Les Abymes).
La ville accueille le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Pointe-à-Pitre. Elle gère l’aéroport de Pôle Caraïbes, situé aux Abymes et le port autonome de Pointe-à-Pitre qui dispose d'une gare maritime à proximité du centre-ville (croisière, cabotage, marchandises diverses). Un développement de la zone de Bergevin est programmé avec la construction d'un hôtel Première classe du Groupe Louvres Hôtels[17].
Société et services publics
Enseignement
La commune accueille sur son territoire :
- Le collège Front-de-Mer ;
- Le collège Michelet ;
- Le collège Nestor-de-Kermadec ;
- Le collège Sadi-Carnot ;
- Le lycée Carnot ;
- Le lycée d'enseignement général et professionnel de Baimbridge I ;
- Le lycée polyvalent de Baimbridge II ;
- Le lycée privé d'enseignement professionnel Boc-Calmet ;
- Le lycée privé d'enseignement général de Massabielle ;
- L'université des Antilles et de la Guyane sur le campus de Fouillole.
Santé
Le centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre/Les Abymes est le plus important hôpital de l'île regroupant en 2013 une quarantaine de services, couvrant tous les domaines médicaux, d'une capacité totale d'accueil de 862 lits fonctionnant avec 319 médecins, 120 internes et 3 000 agents hospitaliers[18]. Le CHU doit être reconstruit à Perrin, aux Abymes, (à partir de 2016, pour une livraison en 2019).
Instances judiciaires
La commune accueille un Palais de justice qui abrite le Tribunal de Grande Instance et un tribunal de commerce, ainsi qu'un tribunal d'Instance et un conseil des prud’hommes. Une nouvelle cité judiciaire doit être construite et livrée en 2017[19].
Transports
Voies routières
Les accès principaux à la ville sont :
- la RN 1 vers l'île de Basse-Terre à l'ouest (Basse-Terre, Deshaies, Capesterre-Belle-Eau ...)
- la RN 4 vers Sainte-Anne et Saint-François
- la RN 5 vers l'aéroport et le nord de l'île de Grande-Terre (Anse-Bertrand, Le Moule...)
De plus, la ville est contournée par deux rocades.
Karu'Lis
La commune de Pointe-à-Pitre est desservie par le réseau Karu'Lis.
Gares routières
Des bus privés font la liaison entre Pointe-à-Pitre et les autres communes de la Guadeloupe depuis les gares routières pointoises :
- la Gare Routière de Bergevin, d'où partent les bus qui desservent les destinations de la Basse-Terre.
- la Gare Routière devant l'École Normale, d'où partent les bus qui desservent les destinations de la Grande Terre[20].
Aéroport
L'aéroport Pôle Caraïbes, situé en banlieue pointoise, est le principal aéroport de l'archipel guadeloupéen. Lui seul est capable d'accueillir des avions long courrier. Il était auparavant nommé « Aéroport de Pointe-à-Pitre Le Raizet », du nom du lieu-dit de la commune des Abymes où se situait l'aéroport (aujourd'hui Terminal Sud), avant le déménagement de l'aérogare au nord de la piste. Certaines compagnies aériennes y assurent des liaisons directes vers les autres îles de la Guadeloupe.
L'aéroport est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Pointe-à-Pitre.
Port
Le port autonome de Pointe-à-Pitre dispose de neuf postes à quais situés à proximité du centre-ville (croisière, cabotage, marchandises diverses).
Sports
L'équipement sportif de la commune comprend :
- Le centre sportif et culturel Paul-Chonchon à Bergevin (1 800 places).
- Le stade Pierre Antonius (300 places assises).
- La piscine municipale
- Des cours de tennis
La ville accueille les clubs sportifs :
- La Red Star de Pointe-à-Pitre, football
- La Solidarité Scolaire de Pointe-à-Pitre, football
- Le New Star de Pointe-à-Pitre, basket ball
Lieux et monuments
- Place de la Victoire
- La rue Frébault, la halle du marché aux Épices (classé MH[21])
- Le musée Saint-John Perse (classé MH[22])
- Le musée Schœlcher (classé MH[23])
- Le Pavillon L'Herminier (classé MH[24])
- Le Mémorial ACTe[25]
- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (classée MH)[26]
- L'église de Massabielle et la grotte de Massabielle.
- Différents éléments du patrimoine civil et religieux de la commune ont été construits par l'architecte Ali Tur entre 1930 et 1935 dans une politique de grands travaux décidés par différentes institutions après les dégâts de l'ouragan Okeechobee en 1928. Il réalise ainsi le palais de justice de Pointe-à-Pitre, l'hôpital-hospice de l'île, la halle aux poissons, plusieurs écoles, et la caserne des pompiers[27]
- Les statues de La Mulâtresse Solitude, du colonel Louis Delgrès, du colonel Ignace, de Marcel Lollia dit « Vélo », et la peinture murale des Émeutes de mai 1967 en Guadeloupe
-
Arrière de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
-
Intérieur de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
-
La grotte de Massabielle.
Culture
- Cinéma Rex
- Salle Georges Tarer à Lauricisque
- Centre des arts et de la culture (en cours de rénovation, livraison prévue en septembre 2017)
Personnalités liées à la commune
- Personnalités natives de Pointe-à-Pitre
- Autres personnalités
Elles ne sont pas forcément nées à Pointe-à-Pitre mais leur histoire est attachée à celle de la ville.
- Charles-Anatole Léger (1803-1883) : Notaire (de 1826 à 1857), maire de la ville de 1859 à 1861 et Président du conseil général en 1859.
- Jean-Baptiste-Marie-Augustin Gourbeyre : Une place de la ville porte son nom, entre palais de justice et l'Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, il y a sa statue depuis 1848, érigée à la suite d'une souscription populaire. Sur le socle, ces simples mots La Pointe-à-Pitre reconnaissante et une date, VIII février MCCMXLIII, en clair 8 février 1843. C'est à l'occasion du tremblement de terre survenu ce jour-là, suivi d'un gigantesque incendie, que cet Auvergnat (né à Riom en 1786, Gouverneur de la Guadeloupe depuis 1841, mort à son poste en 1845), a acquis pour les Pointois le statut d'homme providentiel[28].
- Francky Vincent
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Population de l'aire urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes en 2012, consulté le 3 juillet 2015
- Auguste Lacour, Histoire de la Guadeloupe, t. 1, Basse-Terre (Guadeloupe), Impr. du Gouvernement, 1855-1858 (lire en ligne), p. 250
- « Pointe-à-Pitre », sur Ladograve (consulté le )
- Félix-Hilaire Fortuné, La France et l'outre-mer antillais, L'Harmattan, p. 45
- Henri Bangou, « Les origines de la ville de Pointe-à-Pitre. Les raisons de cette appellation », Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, , p. 65-76
- Bruno Kissoun, Pointe-à-Pitre : Urbanisme et architecture religieuse, publique et militaire XVIIIe-XIXe siècles, Pointe-à-Pitre, Éd. Jasor, coll. « L'Inventaire », , 263 p. (ISBN 978-2-912594-70-9), p. 40
- Présentation du programme
- L'Illustration, 25 mars 1843. Plan dressé par M Lemonnier de La Croix, ex-architecte-voyer de la ville de la Pointe-à-Pitre - 1. Église-2. Hôpital.-3. Tribunal.-4. Théâtre-5. Caserne d'infanterie de marine.-6. Prisons.-7. Entrepôt.-8. Douane.-9. Arsenal.-10. Caserne de la gendarmerie.-11. Bureaux de la marine.-12. Magasins des pompiers.-13. Mairie.-14. Trésor-15. Halle à la boucherie.-16. Halle aux poissons.-17. Corps-de-garde.-18. Bureaux de la police.-19. Bureaux de l'administration intérieure.-20. Presbytère.
- Ville de Pointe-à-Pitre : Les maires de la ville
- Sépulture de Gratien-Fabien Caussade au cimetière Montmartre, 23e division
- Insee - Composition communale de l'unité urbaine de Pointe-à-Pitre de 2010, consulté le 28 octobre 2013
- Insee – Population de l'unité urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes au recensement du 1er janvier 2012, consulté le 3 juillet 2015
- Insee - Composition communale de l'aire urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes de 2010, consulté le 20 octobre 2011
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Bientôt 260 nouvelles chambres sur France Antilles le 24 septembre 2013.
- Site officiel du CHU de Pointe-à-Pitre/Les Abymes.
- Le-futur palais de justice de pointe à pitre dévoilé sur France Antilles le 3 avril 2012.
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- Notice no PA00105881, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00105868, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00105869, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA97100030, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le Mémorial ACTe de Guadeloupe présenté à Paris.
- Notice no PA00105864, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Michèle Robin-Clerc, Note descriptive de l’œuvre d’Ali Tur, Basse-Terre, Conseil régional de Guadeloupe, (lire en ligne), p. 7-8.
- Principale source : Sur les ruines de la Pointe-à-Pitre. Chronique du 8 février 1843. Hommage à l'amiral Gourbeyre, manuscrit conservé à Vincennes, Service historique de la Défense, Département de la marine, 1843-1844, édité en septembre 2008 chez L'Harmattan, Paris, texte établi, présenté et annoté par Claude Thiébaut, 2 volumes.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- La Pointe-à-Pitre n'existe plus...! Relations du tremblement de terre de 1843 en Guadeloupe, collectif, Jacqueline Picard (dir.), Gosier : éditions CARET, 2003.
- Sur les ruines de la Pointe-à-Pitre. Chronique du 8 février 1843. Hommage à l'amiral Gourbeyre, manuscrit conservé à Vincennes, Service historique de la Défense, Département de la marine, 1843-1844, édité en septembre 2008 chez L'Harmattan, Paris, texte établi, présenté et annoté par Claude Thiébaut, 2 volumes.
- Site sur l'histoire des Antilles
- Des faubourgs à la mairie : sillons et permanences d'une culture politique populaire et urbaine à Pointe-à-Pitre (1889-1964)
- Habiter les marges de la ville dans les Petites Antilles françaises : l'intégration des migrants rureaux dans les faubourgs de Pointe-à-Pitre (1928-1976)