Samuel Joseph Agnon
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
שמואל יוסף עגנון |
Nom de naissance |
שמואל יוסף הלוי טשאטשקיס |
Nationalités | |
Activités | |
Conjoint |
Esther Marx (d) |
Enfant |
Emuna Yaron (d) |
Genres artistiques | |
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Distinctions |
Prix Nobel de littérature () Liste détaillée Prix Bialik ( et ) Prix Israël ( et ) Citoyen d'honneur de Jérusalem (d) () Newman Prize () Prix Nobel de littérature () Docteur honoris causa de l'Institut Weizmann |
Archives conservées par |
Shmuel Yosef Agnon (hébreu : שמואל יוסף עגנון), (Samuel Joseph Czaczkes), connu aussi sous l'acronyme Shai Agnon (ש"י עגנון), écrivain israélien ( - ), premier écrivain de langue hébraïque à avoir remporté le Prix Nobel de littérature en 1966, qu'il partage avec la poétesse Nelly Sachs.
Ses ouvrages, écrits dans un style original tantôt gai et grave, dépeignent la vie des juifs ashkenazes en Europe centrale au début du XXe siècle. Ils évoquent par ailleurs leur déclin juste avant la Première Guerre mondiale. Agnon traite également de la situation des pionniers de l'arrivée en Israël et de la perte progressive par ces derniers du sens de leur quête spirituelle.
Samuel Agnon est né à Buczacz en Galicie, province de l'Empire autrichien, actuellement en Ukraine, et a reçu une éducation religieuse. À l'âge de 8 ans, il apprend à lire en hébreu et surtout en yiddish.
Il émigre en Israël en 1908, époque de la seconde Aliyah. Il signe son premier article du nom de « Agnon », qui devient son pseudonyme littéraire, puis son surnom officiel dès 1924.
En 1920, il épouse Esther Marx (1889-1973) durant un long séjour en Allemagne entamé en 1920.
Samuel Agnon était très impliqué pour la cause végétarienne et souleva le thème dans beaucoup de ses histoires[2].
Samuel Agnon remporte par deux fois le Prix Bialik (1934 et 1950), ainsi que le Prix Israel (1954 et 1958). En 1966, il devient le premier lauréat israélien du Prix Nobel de littérature, qu'il partage avec Nelly Sachs.
Œuvres
- Les Abandonnées (1924), traduction de ???
- L'Hôte de passage (1930), traduction de Ôreah natah lalûn
- Une Histoire toute simple (1935), traduction de Sipour Pashout
- Au Cœur des mers (1933), traduction de Bilvav Yamim
- À la Fleur de l'âge (2003, en français), traduction de Bidmi yameha
- Les Contes de Jérusalem (traduction de nouvelles extraites d’œuvres diverses)
- La Dot des fiancées (1931), traduction de Hakhnassat kallah
- Le Chien Balak (1945), traduction de Tmol shilshom
- Téhila (nouvelle parue en 1950, traduction française de תהלה en 2014)
Références
- « https://www.nli.org.il/he/archives/NNL_ARCHIVE_AL990026211300205171/NLI »
- "Judaism and Vegetarianism", New Revised Edition by Richard H. Schwartz, Ph.D. (Publisher: Lantern Books www.lanternbooks.com)
Bibliographie
- Jeanette Nezri, Agnon. L'homme qui écrivait debout, éditions David Reinharc, 2012.
- Naissance en juillet 1888
- Écrivain israélien
- Romancier israélien
- Nouvelliste israélien
- Culture yiddish
- Judaïsme orthodoxe
- Lauréat du prix Nobel de littérature
- Personnalité du sionisme
- Personnalité de la deuxième aliyah
- Personnalité végétarienne
- Lauréat du prix Bialik
- Lauréat du prix Israël
- Lauréat israélien du prix Nobel
- Décès en février 1970
- Décès à 81 ans