Aller au contenu

Exactions commises dans l'État indépendant du Congo

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 11 août 2017 à 18:54 et modifiée en dernier par Philogik (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

L'Affaire des mains coupées est la mise au jour l'exploitation indigne et atroce par les mauvais traitements infligés à la population indigène, tels que l'esclavage, la malnutrition et la mutilation, pendant la colonisation du Congo sous possession du roi Léopold II de Belgique. Cette mise au jour provoqua la mise sur pied de la Commission d'enquête sur les exactions commises dans l'État indépendant du Congo qui aura comme conséquence de l'annexion du Congo par la Belgique.

Contexte

à compléter.

Mains coupées

Au Congo du roi Léopold, malgré les compromissions des chefs, il y eut toujours dans la population des éléments incontrôlables prêts à saisir toutes les occasions pour s’enfuir et échapper aux bourreaux. C’est pourquoi l’administration de l’État indépendant du Congo décida l’extermination des indigènes qui chercheraient à se soustraire au travail forcé. Ce sale travail devait être accompli par les victimes elles-mêmes, encadrées bien entendu par des officiers blancs.

C’était ainsi des africains du Congo, enrôlés souvent de force dans les troupes du gouvernement, qui traquaient et massacraient d’autres africains du Congo. Mais il y avait tout de même un problème car les fonctionnaires et les officiers se méfiaient des Noirs. Ils craignaient que, profitant de leurs cartouches, ceux-ci ne se révoltent contre leurs maîtres. Pour écarter ce risque, on exigea des soldats noirs de justifier chaque cartouche utilisée par la main droite de la personne tuée.