Grigor Dimitrov
Grigor Dimitrov | ||||
Grigor Dimitrov à l'US Open en 2016. | ||||
Carrière professionnelle | ||||
2008 | ||||
Nationalité | Bulgarie | |||
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Naissance | Haskovo |
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Taille | 1,91 m (6′ 3″) | |||
Prise de raquette | Droitier, revers à une main | |||
Entraîneur | Daniel Vallverdu | |||
Gains en tournois | 10 017 706 $ | |||
Palmarès | ||||
En simple | ||||
Titres | 7 | |||
Finales perdues | 5 | |||
Meilleur classement | 8e (09/06/2014) | |||
En double | ||||
Titres | 0 | |||
Finales perdues | 1 | |||
Meilleur classement | 66e (26/08/2013) | |||
Meilleurs résultats en Grand Chelem | ||||
Aust. | R-G. | Wim. | US. | |
Simple | 1/2 | 1/16 | 1/2 | 1/8 |
Double | 1/8 | 1/16 | 1/16 | 1/32 |
Mixte | 1/16 | |||
Grigor Dimitrov (Григор Димитров en bulgare), né le à Haskovo, est un joueur de tennis professionnel bulgare.
Il est membre de l'équipe de Bulgarie de Coupe Davis.
Il a été formé à l'académie Mouratoglou avec Márcos Baghdatís. Il a développé son jeu en Suède avec son ancien entraîneur et s'est fait entraîner par Roger Rasheed qui a entraîné de grands noms du monde du tennis tels que Lleyton Hewitt, Gaël Monfils et Jo-Wilfried Tsonga.
Il est rentré dans l'histoire de son pays en étant le premier Bulgare à remporter un tournoi ATP dans sa carrière depuis le début de l'ère Open.
Carrière junior
Grigor Dimitrov échoue en finale de l'Open Benjamins à Gradignan (France) lors de son premier tournoi international dans la catégorie des 13 ans et moins.
Il perd au 3e tour du Derby Cadets de La Baule (Roland-Garros des moins de 16 ans) en 2006, puis gagne le tournoi de simple des moins de 16 ans, à l'Orange Bowl la même année à Miami.
En 2007, Grigor Dimitrov est finaliste junior de l'Orange Bowl (moins de 18 ans) en simple, battu par le Lituanien Ričardas Berankis. Avec son partenaire, le Canadien Vasek Pospisil, Dimitrov échoue en finale du double junior de l'US Open 2007, face aux Français Jonathan Eysseric et Jérôme Inzerillo. Il est élu star montante internationale 2007.
Grigor Dimitrov remporte le titre junior du tournoi de Wimbledon 2008 où il était tête de série numéro 9, en s'imposant en finale face au Finlandais Henri Kontinen (7-5, 6-3). Cette victoire lui garantit une wild card dans le tableau messieurs du tournoi de Wimbledon 2009. Il remporte également le titre junior de l'US Open de tennis 2008, en battant en finale l'Américain Devin Britton (6-4, 6-3).
Carrière professionnelle
2008 - 2010 : Débuts sur le circuit professionnel
Grigor Dimitrov participe à quelques tournois professionnels en 2008. Il remporte son premier titre Future à Barcelone en mai et obtient une invitation pour le tournoi ATP de Bois-le-Duc où il subit une défaite en deux sets contre Igor Andreev. Il remporte cependant le tournoi de Wimbledon junior, ce qui lui vaudra une invitation pour le tableau senior 2009. Après son titre junior à l'US Open, le joueur bulgare empoche deux titres de rang de catégorie Future à Madrid sur surface dure. Fort de ces succès, les organisateurs du tournoi de Madrid lui octroient une invitation pour le tableau de qualification. Il est vaincu en deux sets par Florent Serra. Une fois encore invité dans les qualifications de l'Open de Bâle, il remporte son premier match sur le grand circuit face à Jiří Vaněk, 122e joueur mondial. À l'issue de l'année 2008, Grigor Dimitrov est classé parmi les 500 meilleurs joueurs du monde.
Pour son second match dans le tableau principal d'un tournoi ATP, à Rotterdam où il est invité, il réalise un exploit en disposant de Tomáš Berdych, 23e joueur mondial (4-6, 6-3, 6-4). Il s'incline en huitièmes de finale (5-7, 6-3, 2-6) après 2 h 15 de jeu face au numéro un mondial Rafael Nadal. Il s'incline la semaine suivante au premier tour de l'Open 13 face au numéro 8 mondial Gilles Simon (6-4, 3-6, 5-7) alors qu'il a servi pour le match[1].
Il remporte trois titres Challenger et participe à une autre finale. Beaucoup le considèrent comme le « Roger Federer bulgare » et de nombreux espoirs sont fondés sur lui. Après sa finale perdue à Orléans contre Nicolas Mahut, il atteint son meilleur classement : 114e.
Le 6 mars, Grigor Dimitrov gagne le tournoi Challenger de Cherbourg en battant en deux sets le Français Nicolas Mahut (6-2, 7-6). Fin avril, il participe au tournoi de Munich : il crée la surprise en battant Márcos Baghdatís au deuxième tour et atteint pour la première fois les quarts de finale d'un tournoi du circuit principal, cependant il s'y incline contre Florian Mayer sur le score de 7-64, 3-6, 6-4.
À Roland-Garros, il échoue dès le premier tour face à Jérémy Chardy en trois sets.
Lors du tournoi d'Eastbourne, il atteint les quarts de finale en simple, où il s'incline face à Janko Tipsarević, futur finaliste, sur le score de (6-3, 7-62). En double, associé au vainqueur du simple, l'Italien Andreas Seppi, il atteint la finale où ils s'inclinent face aux Israéliens Jonathan Erlich et Andy Ram, anciens 5es mondiaux, (6-3, 6-3).
À Bangkok, les demi-finales se refusent encore à lui pour la troisième fois cette année lorsqu'il perd contre Andy Murray.
2011 - 2012 : Progression et intégration du top 50
Grigor Dimitrov atteint le deuxième tour de l'Open d'Australie après avoir éliminé Jérémy Chardy en 5 sets (4-6, 6-3, 3-6, 6-4, 6-4) mais échoue ensuite contre l'Espagnol Nicolás Almagro encore une fois en 5 sets (6-4, 3-6, 7-64, 4-6, 0-6).
Il est défait dès le premier tour de l'Open de San José par la tète de série no 5 Kevin Anderson (6-2, 65-7, 63-7), tout comme au tournoi de Memphis contre l’Américain Donald Young (64-7, 6-4, 66-7).
Au Masters d'Indian Wells, il est sorti au deuxième tour par le numéro 5 mondial David Ferrer (6-2, 6-2). Au Masters de Miami, il crée la sensation en éliminant le premier top 10 de sa carrière, le no 7 mondial Tomáš Berdych en 3 sets (6-3, 2-6, 6-4) après avoir également sorti la tête de série no 29 Juan Ignacio Chela. Il s'incline en huitième de finale face au no 9 mondial Janko Tipsarević.
Au Queen's, il atteint enfin une demi-finale après avoir battu les grands serveurs Gilles Müller et Kevin Anderson ainsi qu'un spécialiste du gazon Nicolas Mahut. Ému, il pleure de joie après la balle de match remportée face à Anderson[2]. Il ne peut rien contre David Nalbandian en demi-finale. Ensuite ce sont David Ferrer à Båstad puis Thomaz Bellucci à Gstaad qui le stoppent en demi.
Aux Jeux olympiques, il perd au deuxième tour contre Gilles Simon.
Il atteint son premier quart de finale dans un tournoi de catégorie ATP 500 à Bâle où il perd contre Paul-Henri Mathieu.
2013 : Premier titre en carrière, victoire face au no 1 Novak Djokovic, déception en Grand Chelem
Grigor Dimitrov atteint la finale de l'Open de Brisbane en battant Brian Baker puis crée la surprise du tournoi en éliminant Milos Raonic (6-3, 6-4) et gagne ensuite successivement face à Jürgen Melzer et Márcos Baghdatís. Il échoue face à Andy Murray (7-60, 6-4) en finale, mais atteint cependant le meilleur classement de sa carrière (41e). À l'Open d'Australie, il échoue au premier tour en perdant en 3 sets face à Julien Benneteau.
Après une défaite au premier tour au tournoi de Zagreb, Grigor Dimitrov confirme son bon début de saison en atteignant les demi-finales à Rotterdam, battu par Juan Martín del Potro (6-4, 6-4) après avoir vaincu de bons joueurs tels que Bernard Tomic, Nikolay Davydenko et Márcos Baghdatís. Cette belle performance lui permet de se rapprocher du top 30 (34e plus précisément). Il prend ensuite la direction de la Californie pour disputer le Masters 1000 d'Indian Wells, où il est exempté de premier tour grâce à son statut de tête de série. Après une victoire au second tour contre Matthew Ebden, il a la lourde tâche d'affronter le numéro un mondial Novak Djokovic, encore invaincu en 2013. Il perd ce match après avoir pourtant servi pour le gain du premier set, par 7-64 et 6-1. Il se rend ensuite au Masters 1000 de Miami où, après avoir battu Simone Bolelli au second tour, il tombe face au numéro trois mondial Andy Murray (7-63, 6-3).
Sa saison sur terre battue commence au Masters 1000 de Monte-Carlo. Après un premier tour bien maîtrisé face au Belge Xavier Malisse (6-3, 6-2), il bat la tête de série numéro 8 Janko Tipsarević en deux sets (7-63, 6-1). Au troisième tour, il affronte l'Allemand Florian Mayer et parvient également à le battre, atteignant ainsi le premier quart de finale en Masters 1000 de sa carrière. Il tombe face à Rafael Nadal, invaincu en huit ans dans ce tournoi. Opposé au maître des lieux, il emporte la deuxième manche et fait douter Nadal. Le troisième set est serré. Grigor Dimitrov n'arrive cependant pas à obtenir de balle de break malgré de nombreux 30/30 et c'est finalement Rafael Nadal qui break sur sa deuxième occasion au neuvième jeu, puis remporte le match dans la foulée sur un jeu de service disputé, malgré les crampes du Bulgare (6-2, 2-6, 6-4).
Au deuxième tour du Masters 1000 de Madrid, Dimitrov parvient cette fois à s'imposer face à un joueur d'un grand calibre, créant la sensation face à Novak Djokovic, alors numéro 1 mondial, en le battant en 3 sets (7-66, 68-7, 6-3)[3]. Cependant, il s'incline au tour suivant face au Suisse très en forme en ce moment, Stanislas Wawrinka (6-3, 4-6, 1-6). Au Masters 1000 de Rome, il s'arrête au deuxième tour, battu par Richard Gasquet (6-4, 6-4). Grigor Dimitrov se hisse ensuite au 3e tour de Roland-Garros où il s'incline face à Novak Djokovic en 3 sets secs (6-2, 6-2, 6-3).
Sa saison sur gazon débute par le Queen's où il s'incline dès le deuxième tour face au vétéran Lleyton Hewitt. Sa saison sur gazon s'achève d'une manière décevante au 2e tour de Wimbledon, battu en 5 sets par le Slovaque Grega Žemlja.
Grigor Dimitrov enchaîne ensuite par le tournoi de Båstad, se déroulant sur terre battue. Il accède aux demi-finales, après deux tours compliqués, en battant Juan Mónaco (6-3, 6-2). Dans un match marathon face à l'Espagnol Fernando Verdasco, il s'incline au bout de l'effort (7-63, 5-7, 7-5). C'est malgré tout un retour positif pour le Bulgare prêt à entamer la fin de saison sur dur.
Sa deuxième partie de saison sur dur débute par le tournoi de Washington. Il bat successivement le Belge Xavier Malisse puis l'Américain Sam Querrey et se hisse donc en quart de finale. Il s'incline contre le vétéran allemand de 35 ans Tommy Haas (7-65, 7-63). Il tente de se relancer au Master 1000 de Montréal mais il perd d'entrée contre Marcel Granollers (6-4, 6-4). À Cincinnati, il bat Nicolás Almagro et Brian Baker et dans un match en 3 sets, il s'incline contre Rafael Nadal (6-2, 5-7, 6-2). À l'US Open, dernier Grand Chelem de la saison, il s'incline dès le premier tour face à João Sousa en 5 sets (3-6, 6-3, 6-4, 5-7, 6-2). Il dispute le tournoi de Stockholm, après une tournée asiatique peu convaincante, qu'il remporte en se défaisant de David Ferrer en finale en 3 manches et finit la saison aux portes du top 20[4]. Il poursuit par le tournoi de Bâle où il est éliminé en quart de finale par Roger Federer en deux sets (6-3, 7-62). Le dernier tournoi de sa saison est le BNP Paribas Masters où il bat successivement Michaël Llodra et Fabio Fognini, tous deux en 3 sets avant de s'incliner contre Juan Martín del Potro, toujours en 3 sets (3-6, 6-3, 6-4).
2014 : 1/4 de finale à l'Open d'Australie, 1re demi-finale en Grand Chelem à Wimbledon, 3 titres dont un ATP 500 à Acapulco et entrée dans le top 10
Grigor Dimitrov débute sa saison par le tournoi de Brisbane où il est éliminé dès son entrée en lice par le Croate Marin Čilić. Il poursuit sa saison par le premier Grand Chelem de l'année : l'Open d'Australie. Il dispose au premier tour de Bradley Klahn, alors no 67 mondial (67-7, 6-4, 6-4, 6-3). Il bat ensuite le Taïwanais Lu Yen-hsun en 3 sets, le dernier étant très serré (6-3, 6-3, 7-611). Dans le match de « teenagers » face à Milos Raonic, également espoir masculin et 11e mondial, c'est Grigor Dimitrov qui l'emporte en 4 sets (6-3, 3-6, 6-4, 7-610)[5]. Il bat ensuite Roberto Bautista-Agut en 4 sets également (6-3, 3-6, 6-2, 6-4). Il rejoint ainsi Rafael Nadal en quart de finale[6]. Le Bulgare démarre bien, empochant le premier set 6-3. Les deux sets suivants se jouent au tie-break, tous deux remportés par Nadal, celui-ci ayant sauvé plusieurs balles de set. Sans doute touché mentalement par ces occasions manquées, le jeu de Dimitrov baisse légèrement d'intensité tandis que Nadal, au métier, enfonce le clou en début de quatrième manche qu'il remporte 6-2[7].
À l'Open du Mexique, il domine successivement Marinko Matosevic, Márcos Baghdatís, puis l'un des hommes en forme du moment, le Letton Ernests Gulbis, dans un match très accroché (4-6, 7-62, 7-5). Il se hisse en finale en délivrant un match très solide de près de trois heures de jeu pour éliminer Andy Murray en demi-finale en 3 sets (4-6, 7-65, 7-63) fini à 2h32 du matin[8]. Il y rencontre Kevin Anderson qu'il bat (7-61, 3-6, 7-65). Dimitrov s'adjuge ainsi le titre et confirme ses progrès cette année, notamment sur le plan physique puisqu'il a enchaîné, et gagné, 3 matches de près de 3 heures en 3 jours[9].
Il remporte fin avril son troisième titre ATP au tournoi sur terre battue de Bucarest. Il vainc pour cela en finale le Tchèque Lukáš Rosol en deux manches[10].
Il atteint les demi-finales du Masters 1000 de Rome qui précède les Internationaux de France, éliminant au passage Berdych. Il est éliminé par Rafael Nadal en 2 sets et 1h22[11].
Malgré un bilan sur terre battue prometteur, il perd prématurément au premier tour de Roland-Garros (6-4, 7-5, 7-64) face à Ivo Karlović intraitable au service.
Il débute deux semaines plus tard le tournoi du Queen's au cours duquel il bat sèchement (6-2, 6-4) Stanislas Wawrinka (no 3 mondial) en demi-finale[12], puis Feliciano López (68-7, 7-61, 7-66) au terme d'une superbe finale à suspense très accrochée et riche en rebondissements où il a remonté un break de retard dans la dernière manche, gagnant ainsi le quatrième titre de sa carrière, le troisième en 2014. Cette victoire lui permet de s'imposer sur trois surfaces différentes au cours d'une même saison[13].
Il arrive au tournoi de Wimbledon en position d'outsider et passe les deux premiers tours sans s'attarder. Au troisième tour, il triomphe dans la douleur de l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov après un difficile match en cinq sets où il a semblé ne pas jouer aussi relâché qu'il peut le faire. Il y fait donc valoir ses progrès sur le plan mental et physique dans les deux derniers sets où il finit par faire le break dans le quatrième après un vrai combat des nerfs, pour finalement dérouler, sans se déconcentrer dans le cinquième set où l'Ukrainien finit par craquer[14]. Après un succès bien maîtrisé sur Leonardo Mayer en 1/8 de finale, il affronte le tenant du titre Andy Murray pour une place en demi-finale dans le très prestigieux tournoi anglais. Il élimine l'Écossais en trois manches sur le score sec de (6-1, 7-64, 6-2)[15],[16] et accède ainsi à sa première demi-finale en Grand Chelem, qu'il perd en 4 sets (6-4, 3-6, 7-62, 7-67) face à un Novak Djokovic bousculé mais plus efficace dans les moments importants[17].
La fin d'année est un peu plus timide. Malgré une demi-finale au Masters de Toronto (défaite face au futur vainqueur Jo-Wilfried Tsonga)[18], le Bulgare ne brille pas particulièrement. Malgré un honorable huitième de finale lors de la dernière levée de Grand Chelem à New-York, défait par Gaël Monfils en 3 sets serrés, où Dimitrov a été moins opportuniste que son adversaire[19], ses performances automnales sont plutôt timides. Il atteint néanmoins la finale du tournoi de Stockholm qu'il avait remporté en 2013. Durant sa rencontre avec l'Américain Jack Sock, il réalise deux "hot-shots" de rang lui valant une standing ovation de la part du public[20]. Il finit l'année aux portes du top 10, à la 11e place mondiale.
2015 - 2016 : Saisons décevantes sans titre, déceptions en Grand Chelem et sortie du top 20
Grigor Dimitrov débute sa saison par l'Open de Brisbane. Il y atteint les demi-finales mais s'y incline sèchement contre Roger Federer (6-2, 6-2). Il poursuit sa saison par le premier Grand Chelem de l'année : l'Open d'Australie. Il remporte une victoire facile au premier tour contre Dustin Brown. Au deuxième tour, il perd un set contre Lukáš Lacko puis est mené 2 sets à 1 au troisième tour contre Márcos Baghdatís avant de gagner. Il perd cependant en huitièmes contre Andy Murray (6-4, 65-7, 6-3, 7-5). Alors qu'il servait au 4e set à 5-3 pour égaliser à 2 manches partout, il craque et perd 4 jeux consécutifs. Il reste sur deux huitièmes de finale consécutifs en Grand Chelem[21].
Après Melbourne, en février, le retour est difficile. À Rotterdam tout d'abord, avec une défaite en huitièmes contre le serveur luxembourgeois Gilles Müller ; puis à Acapulco où, tenant du titre, il s'incline à la surprise contre le qualifié et ancien espoir américain Ryan Harrison, qui bat son premier top 10 de sa carrière à sa 23e tentative[22]. Pour Grigor Dimitrov c'est une véritable déconvenue, qui confirme un début de saison compliqué.
Commencement de la saison de terre battue, Dimitrov va à Monte-Carlo, il bat au premier tour Fernando Verdasco difficilement (6-4, 4-6, 6-4), puis l'Italien Fabio Fognini (6-3, 6-4). Il affronte en huitième le tenant du titre, le Suisse Stanislas Wawrinka, 9e mondial et le surclasse (6-1, 6-2) en moins d'une heure de jeu[23]. En quart de finale, il affronte le Français Gaël Monfils mais se fait à son tour cueillir (6-1, 6-3) en moins d'une heure de jeu, commettant trop de fautes directes. À Madrid, il bat au premier tour sur abandon Donald Young, puis vainc à nouveau Fognini (3-6, 6-2, 7-5) mais plus difficilement. Il affronte en huitième encore une fois le Suisse Stanislas Wawrinka, 9e mondial et le bat dans un match intensif de près de deux heures (7-65, 3-6, 6-3)[24]. Puis en quart, il affronte le futur finaliste du tournoi, Rafael Nadal. Il est battu (6-3, 6-4) dans un match intensif de plus d'une heure et demie[25]. Pour le dernier Masters 1000 sur terre, à Rome, il bat Jerzy Janowicz en deux sets mais perd au tour suivant dans un match de trois sets contre le local Fabio Fognini qu'il rencontre à nouveau.
Début de la saison sur gazon et Dimitrov entame la défense de son titre au Queen's. Il perd cependant en deux sets (6-4, 7-65) au deuxième tour contre le Luxembourgeois Gilles Müller[26]. Après un tournoi de Wimbledon décevant avec une élimination au troisième tour (6-3, 6-4, 6-4) face à Richard Gasquet. Il décide de se séparer de son entraîneur Roger Rasheed[27].
Hormis un premier quart à Madrid et deux victoires sur Stanislas Wawrinka alors no 9, cette année est très décevante.
Grigor Dimitrov débute sa saison par l'Open de Brisbane. Il y atteint les quarts de finale mais s'y incline contre Roger Federer (6-4, 64-7, 6-4) dans un match disputé[28]. Il atteint à Sydney la finale (sa première depuis Stockholm en 2014) en battant Alexandr Dolgopolov en trois manches pour les quarts et le serveur luxembourgeois Gilles Müller en deux manches[29] ; mais perd cependant face à Viktor Troicki sur le fil (2-6, 6-1, 7-67) dans un dernier set très accroché et incertain. Il poursuit sa saison par le premier Grand Chelem de l'année : l'Open d'Australie. Il remporte une victoire facile au premier tour contre Paolo Lorenzi en trois manches. Au deuxième tour, il bat le qualifié Marco Trungelliti mais en perdant un set. Il perd à nouveau au troisième tour contre Roger Federer (6-4, 3-6, 6-1, 6-4), dans un match avec pas mal de fautes directes et de bons coups par moment mais en ayant pris à nouveau un set après 2 h 40 de jeu[30].
Au Masters de Miami, il élimine difficilement (7-68, 4-6, 6-4) au deuxième tour Federico Delbonis, avant d'affronter le no 2 mondial Andy Murray, en réussissant une belle performance en gagnant (61-7, 6-4, 6-3) dans un super match de 2 h 25[31]. Mais ne confirme cependant pas en huitième face au Français Gaël Monfils (65-7, 6-3, 6-3) perdant malgré tout en combattant. Deux semaines plus tard, il participe au tournoi d'Istanbul, et se qualifie pour la finale en battant le qualifié Adrian Ungur difficilement (7-5, 4-6, 7-5) puis Jiří Veselý (7-61, 6-1) et enfin Ivo Karlović en deux tie-breaks. Il affronte pour le titre l'Argentin Diego Schwartzman, novice à ce stade. Alors qu'il menait 7-65, 5-2, le Bulgare craque et lâche petit à petit le match en le perdant (65-7, 7-64, 6-0) au bout de 2 h 45, et dérapant dans le dernier jeu en cassant trois raquettes[32].
Il perd ensuite dès le premier tour aux quatre tournois successifs auxquels il se présente : les Master 1000 de Madrid et Rome, Roland-Garros et l'ATP 500 du Queen's. À l'approche de Wimbledon, il annonce sa séparation d'avec son coach Franco Davin[33]. Il le remplace par le Vénézuélien Daniel Vallverdu , ancien collaborateur d'Andy Murray et Tomáš Berdych, pour la tournée nord-américaine au Masters du Canada[34]. Là, il bat difficilement le remplaçant Yuichi Sugita au premier tour (5-7, 7-65, 6-4) en deux heures et demie, passant non loin de la défaite. Il bat ensuite le tombeur de Kyrgios, le jeune local de 17 ans Denis Shapovalov (6-4, 6-3), puis en huitième le géant serveur croate Ivo Karlović (6-3, 7-5) en 1 h 24. Il s'incline en quart de finale face à la tête de série no 3 Kei Nishikori en trois manches et malgré un meilleur match que le Japonais. Il s'incline dès le premier tour aux Jeux olympiques, mais cette défaite reste sans conséquence.
Au Masters de Cincinnati, Dimitrov retrouve un niveau de jeu plus à même avec son talent, en battant facilement le Français Gilles Simon (6-1, 6-3), puis remportant un match au mental contre Feliciano López (5-7, 6-3, 7-66) en 2 h 34 qui le met en confiance et lui permet de battre en huitième la tête de série no 2 et 4e mondial, Stanislas Wawrinka (6-4, 6-4) sans se faire breaker en 1 h 22[35]. En quart, il parvient à maîtriser le serveur et futur no 1 américain Steve Johnson 23e mondial, en 1 h 25 (7-68, 6-2) avec une durée de près d'une heure pour le premier set, en servant le feu sans être breaké à nouveau (17 coups gagnants, 10 fautes directes et 69 % au service) pour se qualifier pour les demi-finales, une première à Cincinnati[36]. Il perd dans un match accroché contre le 14e mondial, Marin Čilić (4-6, 6-3, 7-5) après 2 h 23 de jeu; le Croate gagnera le tournoi en finale. Malgré la défaite il gagne plusieurs places au classement ATP. À l'US Open il se présente avec de la confiance et un niveau de jeu retrouvé. Il bat plutôt facilement Íñigo Cervantes en trois manches, puis dans un match à suspense en cinq manche contre Jérémy Chardy finit au mental (4-6, 6-4, 3-6, 6-4, 6-2) alors qu'il était mené deux manches à une. Au troisième tour, il affronte João Sousa qu'il contrôle sans trop de mal (6-4, 6-1, 3-6, 6-2) et se qualifie pour ses premiers huitièmes de finale en Grand Chelem depuis l'Open d'Australie 2015[37]. Il y affronte à nouveau le no 2 mondial Andy Murray qui le bat sèchement (6-1, 6-2, 6-2).
Pour la tournée asiatique, après un tournoi moyen à Chengdu, il arrive à l'Open de Chine en passant ses deux premiers matchs au mental contre Steve Johnson et Lucas Pouille en trois sets. Puis il arrive à battre le 4e mondial Rafael Nadal, en quart (6-2, 6-4), une première pour lui contre l'Espagnol[38], avant de bénéficier du forfait de Milos Raonic pour se qualifier pour la finale[39]. Il se fait battre à nouveau par Murray comme à l'US Open (6-4, 7-62) en ayant opposé plus de résistance dans le deuxième set.
2017 : 2e demi-finale en Grand Chelem à l'Open d'Australie, 1er titre en Masters 1000 à Cincinnati et retour dans le top 10
Pour son premier tournoi de l'année, Grigor Dimitrov réalise une grosse semaine à Brisbane en battant facilement Steve Johnson et Nicolas Mahut en deux manches dans les premiers tours. Puis il vainc l'Autrichien Dominic Thiem, 8e mondial (6-3, 4-6, 6-3) en quart[40], avant de battre avec autorité (7-67, 6-2) le Canadien Milos Raonic, 3e mondial en une heure et demie pour se qualifier pour sa première finale de la saison[41]. En finale, il affronte Kei Nishikori 5e mondial, qu'il n'a jamais réussi à battre. Cependant il inverse la tenance au terme d'une partie décousue (6-2, 2-6, 6-3) en 1 h 48, remportant son premier titre ATP depuis deux ans et demi, ce qui lui permet de remonter à la 15e place mondiale[42].
Profitant de sa forme et de sa confiance en ce début d'année, Dimitrov réalise un bon tournoi à l'Open d'Australie. Il bat Christopher O'Connell au premier tour, puis Chung Hyeon en perdant un set au second tour, avant de battre Richard Gasquet, 18e mondial assez facilement (6-3, 6-2, 6-4) après avoir commencé le match à 23h58 heure locale, où le Français s'est montré perturbé par cette situation qui a influencé sur son jeu[43]. Il affronte pour une place en quart de finale, la surprise du tournoi, l'Ouzbek Denis Istomin 117e mondial, contre qui il peine dans les deux premières manches, mais bénéficiant de sa blessure il déroule dans les deux dernières manches pour remporter le match (2-6, 7-62, 6-2, 6-1) en 2 h 24[44]. Disputant ainsi son premier quart de finale en Grand Chelem depuis Wimbledon 2014, contre le 11e mondiale, David Goffin, il s'impose (6-3, 6-2, 6-4) en 2 h 12, confirmant son regain de forme et de confiance cette année, se qualifiant pour le dernier carré à Melbourne[45],[46]. Il retrouve en demi-finale Rafael Nadal 9e mondial, qui retrouve son meilleur niveau. Dans un match accroché de presque 5 heures, l'Espagnol s'impose en 5 sets (3-6, 7-5, 65-7, 7-64, 4-6), mais le Bulgare aura livré un énorme match avec de sacrés coups[47],[48].
En février, chez lui, il remporte le tournoi de Sofia en battant Jerzy Janowicz difficilement (4-6, 6-3, 7-5), Viktor Troicki et Nikoloz Basilashvili en deux sets, puis en finale, le 11e mondial David Goffin (7-5, 6-4) en 1 h 38, après avoir mené 7-5, 5-0[49]. Il affronte de nouveau David Goffin en quarts de finale à Rotterdam où il s'incline en trois sets (4-6, 6-1, 3-6), après avoir battu Mischa Zverev et Denis Istomin.
En mars, il entame une tournée américaine mitigée, chutant d'abord au 3e tour à Indian Wells contre le futur demi-finaliste Jack Sock, à l'issue d'un match accroché conclu au tie-break de la troisième manche. Il se fait ensuite éliminer dès le 2e tour du Masters de Miami par le modeste Guido Pella.
Les tournois sur terre battue ne sont pas très bon pour le Bulgare avec seulement un huitième de finale au Masters de Madrid avec des victoires sur Philipp Kohlschreiber et Ivo Karlović mais perdant en trois manches serré (6-4, 4-6, 69-7) face au 9e mondial, Dominic Thiem le futur finaliste, après avoir loupé cinq balles de match[50]. Et un 3e tour à Roland-Garros, chutant sèchement (5-7, 3-6, 4-6) face à Pablo Carreño-Busta.
Puis sur gazon au tournoi du Queen's, il va jusqu'en demi-finale en perdant des sets contre Julien Benneteau et Daniil Medvedev, avant de tomber (5-7, 6-3, 2-6) contre le futur lauréat, Feliciano López au bout de 2 h 03 de jeu[51]. Et enfin à Wimbledon, il s'incline sèchement (4-6, 2-6, 4-6) en 1 h 38 contre le futur vainqueur Roger Federer[52].
Lors de sa tournée américaine, Grigor commence par l'Open de Washington en s'inclinant en huitième face à Daniil Medvedev (4-6, 2-6), puis à nouveau un huitième de finale au Masters du Canada passant Mischa Zverev en trois manches, mais perdant (63-7, 6-4, 1-6) contre Robin Haase. Il remporte le Masters 1000 de Cincinnati en étant tête de série numéro 7. Exempté de premier tour, il passe Feliciano López (7-65, 6-4) et Juan Martín del Potro (6-3, 7-5), signant sa première victoire contre l'Argentin[53]. Il bat John Isner (7-64, 7-610) en demi-finale et atteint pour la première fois une finale de Masters 1000, qu'il gagne face à Nick Kyrgios (6-3, 7-5).
Style de jeu
Grigor Dimitrov est un attaquant de fond de court, dont le jeu complet s'adapte à toutes les surfaces. Il dispose d'une palette de coups variée et d'un jeu relâché, rappelant le joueur suisse Roger Federer, à qui il est parfois comparé. Sans avoir le coup droit de son aîné, il est capable de placer des accélérations efficaces. Il dispose d'une bonne variation en slice avec son revers, qu'il est l'un des seuls de sa génération à exécuter à une main. Son revers souffre moins que celui d'autres joueurs du lift de Rafael Nadal[54]. Pas maladroit au filet, il conserve cependant une grande marge de progression lorsqu'il s'agit d'effectuer des volées offensives.
Son service est efficace avec une bonne variation de zones et d'effets et un taux de réussite élevé derrière sa première balle (supérieur à 75%). Sa première balle peut atteindre les 210 voire 215 km/h.
Les caractéristiques de son jeu, mêlées à une gestuelle similaire, ont conduit de nombreux spécialistes à l'affubler du surnom « Baby Federer ». S'il s'est dit flatté par la comparaison dans sa jeunesse, Dimitrov avoue préférer être apprécié pour le joueur qu'il est, plutôt que comme une réplique d'un autre joueur, aussi illustre soit-il. Par ailleurs, si leur technique montre de larges ressemblances comme l'ont souligné Richard Gasquet à Roland-Garros et Rafael Nadal lors de l'Open d'Australie 2014, leur style reste différent, Federer étant adepte de l'attaque et d'une volonté de raccourcir les échanges, tandis que Dimitrov a, lui, une plus forte tendance à jouer un jeu de fond de court moderne, ponctué de quelques incursions opportunistes vers l'avant. Ses qualités athlétiques de vitesse (Roger Rasheed précise que Dimitrov court le 100 mètres en 11 secondes, comme Gaël Monfils) et de souplesse, font de lui un défenseur hors pair. À l'instar de son illustre aîné, il possède un jeu de jambes remarquable ainsi qu'une bonne « main ». Ses qualités techniques et physiques combinées à une certaine créativité offensive et défensive, font de lui un joueur spectaculaire capable de coups étonnants, surtout lorsqu'il doit « improviser ».
Ses deux points faibles que John McEnroe mentionne lors de son huitième de finale contre Roger Federer lors de leur affrontement à Wimbledon 2017, sont son retour de service et sa tendance à forcer ses coups (surtout côté revers) lorsqu'il défend, cherchant à faire le point gagnant sur une frappe quand il n'est pas en position favorable pour le faire.
Réputé friable physiquement à ses débuts sur le circuit, (il a par le passé, plusieurs fois souffert de crampes au cours de matches) il est devenu un athlète très affûté. À noter qu'à l'exception de Rafael Nadal, aucun joueur de moins de 20 ans n'est parvenu à s'imposer parmi les meilleurs depuis Pete Sampras qui avait remporté l'US Open à 19 ans (en 1990). L'évolution du jeu, plus physique désormais et fondé sur d'intenses rallyes de fond du court, conséquence du ralentissement des surfaces, est une explication possible à cette maturité tardive des champions en devenir. Il est parfois encore trop attentiste sur les points importants et n'a pas la capacité qu'ont les tout meilleurs à mettre la pression sur l'adversaire quand l'occasion se présente. Lui manque encore une certaine lucidité dans les moments importants face aux cadors du circuit.
Sa progression passe également par une plus grande régularité dans ses résultats. Il le dit lui-même, le talent ne permet pas de gagner des grand chelems. La régularité, si.
Sa progression régulière au classement lui a permis, à la suite de sa première demi-finale en Grand Chelem à Wimbledon 2014, d'intégrer le top 10, qu'il a quitté lors des saisons 2015 et 2016 (retombant à la 40ème place mondiale en juillet 2016) puis réintégré à l'été 2017.
Palmarès
Titres en simple messieurs
No | Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Dotation | Surface | Finaliste | Score | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 14-10-2013 | If Stockholm Open, Stockholm | ATP 250 | 530 165 € | Dur (int.) | David Ferrer | 2-6, 6-3, 6-4 | Parcours |
2 | 24-02-2014 | Abierto Mexicano Telcel, Acapulco | ATP 500 | 1 309 770 $ | Dur (ext.) | Kevin Anderson | 7-61, 3-6, 7-65 | Parcours |
3 | 21-04-2014 | BRD Nastase Tiriac Trophy, Bucarest | ATP 250 | 426 605 € | Terre (ext.) | Lukáš Rosol | 7-62, 6-1 | Parcours |
4 | 09-06-2014 | AEGON Championships, Londres | ATP 250 | 711 010 € | Gazon (ext.) | Feliciano López | 68-7, 7-61, 7-66 | Parcours |
5 | 02-01-2017 | Brisbane International by Suncorp, Brisbane | ATP 250 | 437 380 $ | Dur (ext.) | Kei Nishikori | 6-2, 2-6, 6-3 | Parcours |
6 | 06-02-2017 | Garanti Koza Sofia Open, Sofia | ATP 250 | 482 060 € | Dur (int.) | David Goffin | 7-5, 6-4 | Parcours |
7 | 13-08-2017 | Western & Southern Open, Cincinnati | Masters 1000 | 4 973 120 $ | Dur (ext.) | Nick Kyrgios | 6-3, 7-5 | Parcours |
Finales en simple messieurs
No | Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Dotation | Surface | Vainqueur | Score | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 31-12-2012 | Brisbane International, Brisbane | ATP 250 | 436 630 $ | Dur (ext.) | Andy Murray | 7-60, 6-4 | Parcours |
2 | 13-10-2014 | If Stockholm Open, Stockholm | ATP 250 | 521 405 € | Dur (int.) | Tomáš Berdych | 5-7, 6-4, 6-4 | Parcours |
3 | 10-01-2016 | Apia International, Sydney | ATP 250 | 461 330 $ | Dur (ext.) | Viktor Troicki | 2-6, 6-1, 7-67 | Parcours |
4 | 25-04-2016 | TEB BNP Paribas Istanbul Open, Istanbul | ATP 250 | 426 530 € | Terre (ext.) | Diego Schwartzman | 65-7, 7-64, 6-0 | Parcours |
5 | 03-10-2016 | China Open, Pékin | ATP 500 | 2 916 550 $ | Dur (ext.) | Andy Murray | 6-4, 7-62 | Parcours |
Finale en double messieurs
No | Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Dotation | Surface | Vainqueurs | Partenaire | Score | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 12-06-2011 | AEGON International Eastbourne |
ATP 250 | 462 675 $ | Gazon (ext.) | Jonathan Erlich Andy Ram |
Andreas Seppi | 6-3, 6-3 | Parcours |
Parcours dans les tournois du Grand Chelem
En simple
Année | Open d'Australie | Internationaux de France | Wimbledon | US Open | ||||
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2009 | — | — | 1er tour (1/64) | Igor Kunitsyn | — | |||
2010 | — | — | — | — | ||||
2011 | 2e tour (1/32) | S. Wawrinka | 1er tour (1/64) | Jérémy Chardy | 2e tour (1/32) | J-W. Tsonga | 1er tour (1/64) | Gaël Monfils |
2012 | 2e tour (1/32) | Nicolás Almagro | 2e tour (1/32) | Richard Gasquet | 2e tour (1/32) | Márcos Baghdatís | 1er tour (1/64) | Benoît Paire |
2013 | 1er tour (1/64) | Julien Benneteau | 3e tour (1/16) | Novak Djokovic | 2e tour (1/32) | Grega Žemlja | 1er tour (1/64) | João Sousa |
2014 | 1/4 de finale | Rafael Nadal | 1er tour (1/64) | Ivo Karlović | 1/2 finale | Novak Djokovic | 1/8 de finale | Gaël Monfils |
2015 | 1/8 de finale | Andy Murray | 1er tour (1/64) | Jack Sock | 3e tour (1/16) | Richard Gasquet | 2e tour (1/32) | M. Kukushkin |
2016 | 3e tour (1/16) | Roger Federer | 1er tour (1/64) | Viktor Troicki | 3e tour (1/16) | Steve Johnson | 1/8 de finale | Andy Murray |
2017 | 1/2 finale | Rafael Nadal | 3e tour (1/16) | P. Carreño-Busta | 1/8 de finale | Roger Federer |
N.B. : à droite du résultat se trouve le nom de l'ultime adversaire.
En double
Année | Open d'Australie | Internationaux de France | Wimbledon | US Open | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2011 | — | — | 2e tour (1/16) |
C. Fleming R. Hutchins |
1er tour (1/32) |
E. Butorac J-J. Rojer | ||
2012 | — | 1er tour (1/32) |
J. Cerretani V. Hănescu |
— | — | |||
2013 | 1/8 de finale |
J.S. Cabal R. Farah |
2e tour (1/16) |
A. Peya B. Soares |
2e tour (1/16) |
J. Benneteau N. Zimonjić |
— |
N.B. : le nom du ou de la partenaire se trouve sous le résultat ; le nom des ultimes adversaires se trouve à droite.