Benedict Cumberbatch

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Benedict Cumberbatch
Description de cette image, également commentée ci-après
Benedict Cumberbatch au Comic-Con 2014.
Nom de naissance Benedict Timothy Carlton Cumberbatch
Naissance (47 ans)
Hammersmith, Londres, Angleterre, Royaume-Uni
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Profession Acteur
Films notables La Taupe
Star Trek Into Darkness
Imitation Game
Le Hobbit (trilogie)
Doctor Strange
Séries notables Hawking
Sherlock
Parade's End

Benedict Cumberbatch est un acteur britannique, né le à Hammersmith (Londres).

Après des études d'art dramatique à la London Academy of Music and Dramatic Art, il débute sa carrière par le théâtre dans diverses pièces et se fait vite remarquer, notamment dans une mise en scène de Hedda Gabler en 2005. Mais c'est en 2011 qu'il remporte un Olivier Award pour son double rôles dans Frankenstein, avant d'endosser le rôle-titre de Hamlet en 2015.

À la télévision, son rôle du physicien dans le téléfilm Hawking en 2004, lui vaut une Nymphe d'or, première récompense de sa carrière. Mais c'est grâce à son interprétation du célèbre détective dans la mini-série Sherlock (depuis 2010) qu'il devient une star internationale et décroche un Emmy Award du meilleur acteur. Ses rôles dans Parade's End et The Hollow Crown sont également salués.

Au cinéma, après des seconds rôles dans divers films comme Cheval de guerre, La Taupe, Twelve Years a Slave, Un été à Osage County et des rôles principaux dans quelques films indépendants dont Troisième étoile à droite, il gagne encore en popularité en interprétant Julian Assange dans Le Cinquième Pouvoir, l'antagoniste dans Star Trek Into Darkness et le dragon Smaug en capture de mouvements dans la série de films Le Hobbit. En 2015, il est nommé à l'Oscar du meilleur acteur pour son interprétation d'Alan Turing dans Imitation Game. En 2016, il endosse pour la première fois le costume du Dr Strange dans le film éponyme de Marvel.

D'autre part, sa voix caractéristique l'amène à pratiquer ses talents d'acteur dans des œuvres radiophoniques, des livres audio, des films d'animation, mais aussi à participer à des documentaires en tant que narrateur.

En 2013, il crée sa société de production SunnyMarch et l'association Letters Live qui promeut l'alphabétisation en organisant des événements permettant de collecter des fonds pour diverses organisations caritatives.

En 2014, Time Magazine l'inclut dans son Time 100 des « personnes les plus influentes du monde »

En 2015, la reine Élisabeth II le nomme commandeur de l'ordre de l'Empire britannique pour services rendus aux arts britanniques et ses activités caritatives.

Depuis janvier 2018, il est le Président des syndics de la London Academy of Music and Dramatic Art.

Biographie

Contexte familial

Benedict Timothy Carlton Cumberbatch, fils des acteurs Timothy Carlton (en) et Wanda Ventham (en), a grandi dans le quartier de Kensington[1]. Son grand-père, Henry Carlton Cumberbatch (en)[2], était un officier supérieur de marine des deux guerres mondiales. Son arrière grand-père, Henry Arnold Cumberbatch (en)[3], était consul général de la reine Victoria en Turquie et au Liban.

Par ailleurs, le comédien a des ancêtres esclavagistes. Cette information a fait polémique quand elle a été révélée début 2014, peu de temps après la sortie du film Twelve Years a Slave dans lequel l'acteur incarne un pasteur propriétaire d'esclaves. Il avait lui-même déjà évoqué ce passé sombre de ses ancêtres en 2006, lors d'une interview pour la sortie du film Amazing Grace dans lequel il interprète le premier ministre abolitionniste William Pitt le Jeune[4].

Il est aussi un cousin éloigné du roi Richard III, notamment par la comtesse Jeanne Beaufort, grand-mère du roi. Il a également des liens avec la reine Élisabeth II et Lady Jeanne Grey par d'autres ancêtres[5]. Le 26 mars 2015, l'acteur participe aux funérailles de Richard III à la cathédrale de Leicester[6].

Jeunesse et formation

Benedict Cumberbatch entre en pensionnat dès l'âge de 8 ans[7] à l'école Brambletye dans le Sussex de l'Ouest[1], puis à la Harrow School où il est membre du club de rugby[8] et du club d'arts dramatiques de l'établissement, la Société Rattigan[9]. A 12 ans, il interprète Titania, reine des fées dans Le Songe d'une nuit d'été. Son professeur de théâtre Martin Tyrell a déclaré qu'il a été le meilleur élève qu'il ait jamais eu[10].

Après le lycée, il travaille pendant six mois dans la maison de parfumerie Penhaligon's[11] avant de prendre une année sabbatique et partir faire du bénévolat en tant que professeur d'anglais dans un monastère tibétain à Darjeeling en Inde. Durant ce séjour, il découvre le bouddhisme tibétain auquel il adhère « philosophiquement ». Depuis, il pratique régulièrement la méditation qui l'aide beaucoup dans sa vie quotidienne et pour son métier d'acteur[12].

Ensuite, ses parents ne voulant pas qu'il devienne acteur à cause des aléas du métier[13], il fait de brèves études de droit avant de malgré tout se diriger vers la comédie à l'université de Manchester puis entre à la London Academy of Music and Dramatic Art[14]. Il écrit sa thèse de fin d'études sur le réalisateur qu'il admire, Stanley Kubrick, et « comment à travers une diversité de sujets sa vision du monde reste malgré tout très uniforme[15]. »

Carrière

Débuts et premiers succès nationaux

Durant ses études et jusqu'en 2002, Benedict Cumberbatch rejoint diverses troupes de théâtre, dont l'Artcore Theatre de Manchester avec qui il joue dans plusieurs pièces et lieux tels que Rat in the Skull de Ron Hutchinson à l'Edinburgh Festival Fringe[16] ou Kvetch[17] de Steven Berkoff à Milan[17]. Durant les mois d’été 2001 et 2002, il est membre de la New Shakespeare Company de l'Open Air Theatre avec laquelle il participe à diverses pièces de Shakespeare et une comédie musicale satirique de Joan Littlewood, Ah Dieu ! Que la guerre est jolie[18].

À partir de 2003, il apparaît dans des productions plus renommées. Ainsi, en 2005 dans Hedda Gabler de Henrik Ibsen mis en scène par Richard Eyre à l'Almeida Theatre, il est Jørgen Tesman, rôle qui lui vaut une nomination à l'Olivier Award du meilleur acteur dans un second rôle[19]. En 2007, il interprète Bérenger dans Rhinoceros d'Eugène Ionesco mis en scène par Dominic Cooke au Royal Court Theatre[20]. En 2009, dans le cadre d'un programme de diffusion de théâtre en direct de la chaîne Sky Arts (en), il incarne dans The Turning Point de Michael Dobbs un des plus grands traîtres du Royaume-Uni du début du XXe siècle, Guy Burgess. Il y fait face à Winston Churchill, interprété par Matthew Marsh. Cette pièce reçoit d'excellentes critiques et l'auteur a déclaré : « regarder ces deux grands acteurs jouer mon travail a été l'un des moments les plus exaltants de ma vie. Je frémis encore d'excitation quand je me souviens…[21] ». En juin 2010, il endosse le rôle de David Scott-Fowler dans After the Dance (en) de Terence Rattigan mis en scène au Royal National Theatre par Thea Sharrock. Gros succès en Angleterre, la pièce remporte quatre Olivier Awards[22] et vaut au comédien une nomination à l'Evening Standard Award du meilleur acteur[23].

Parallèlement au théâtre, il débute à la télévision à partir de 1998 par de petites apparitions dans des séries comme Heartbeat (en), Tipping the Velvet, Affaires non classées, Cambridge Spies ou MI-5. En 2003, il décroche son premier rôle important au petit écran dans la mini-série Fortysomething aux côtés de Hugh Laurie. En 2004, dans le téléfilm Hawking, il interprète le physicien Stephen Hawking, rôle qui lui vaut sa première nomination aux BAFTA TV Awards[24] ainsi que sa première récompense de sa carrière, la Nymphe d'or du meilleur acteur au festival de télévision de Monte-Carlo[25]. Il remporte à nouveau ce prix[26] pour son rôle dans la mini-série To the Ends of the Earth (en) (2005) adaptée de la trilogie de William Golding, qui reçoit également d’excellentes critiques[27],[28]. En 2008, il est Stephan Ezard, un génie mathématicien dans la minisérie thriller The Last Enemy et est nommé au Satellite Award du meilleur acteur. En 2009, il apparait aux côtés de David Oyelowo dans le téléfilm Small Island (en) adapté du roman d'Andrea Levy. Son rôle est récompensé par une nomination au BAFTA du meilleur acteur dans un second rôle[29]. En avril 2010, il apparaît sous les traits de Vincent van Gogh dans le téléfilm documentaire Van Gogh: Painted with Words dont les dialogues proviennent exclusivement de lettres échangées entre le peintre et ses proches[30].

Au cinéma, il enchaîne les petits rôles dans des films tels que La Mort d'un roi, Reviens-moi, Deux sœurs pour un roi, Création ou le film satirique We Are Four Lions. Toutefois, en 2006 il incarne deux rôles plus importants : Patrick Watts dans la comédie Starter for 10 et le premier ministre britannique William Pitt le Jeune dans Amazing Grace qui lui vaut une nomination au London Film Critics Circle Award du meilleur espoir britannique[31]. Ce n'est qu'à partir de 2009 qu'il accède aux premiers rôles dans des longs métrages indépendants : Henry Clark dans le thriller Burlesque Fairytales (en) et James dans Troisième étoile à droite.

Révélation internationale

Portrait de Cumberbatch en extérieur dans le rôle qu'il occupe dans la série
Benedict Cumberbatch sur le tournage de Sherlock en 2010.

En juillet 2010, Benedict Cumberbatch apparaît à la télévision dans le rôle de Sherlock Holmes de la nouvelle mini-série Sherlock, adaptation contemporaine de Steven Moffat et Mark Gatiss pour la BBC, des aventures du célèbre détective et de son acolyte, le docteur Watson interprété par Martin Freeman, créés par Arthur Conan Doyle. La série est un énorme succès critique et public[32]. Diffusée dans plus de 180 pays, la série va considérablement accroître la popularité de l'acteur, qui a pourtant failli refuser le rôle[33], le faisant ainsi passer de célébrité nationale à star internationale. De plus, elle lui vaut un Emmy Award du meilleur acteur en 2014, plusieurs nominations dont trois aux BAFTA Awards (en 2011, 2012 et 2015) et une aux Golden Globes 2013. Pour les besoins de ce personnage, l'acteur a dû apprendre à jouer du violon et a eu comme professeur la violoniste Eos Counsell (en)[34]. Au début, les responsables de la BBC n'ont pas accepté le choix d'acteur des créateurs de la série pour le rôle du détective, car ils voulaient un Sherlock Holmes "sexy" et ne trouvaient pas le physique de Benedict Cumberbatch attrayant. Mais ils ont changé d'avis après avoir vu le comédien interpréter le personnage[35].

Benedict Cumberbatch (à gauche) et Miller, assis sur une estrade en conférence de presse.
Benedict Cumberbatch aux côtés de Jonny Lee Miller au National Théâtre en 2011 pour la promotion de Frankenstein.

De février à mai 2011, il apparaît au Royal National Theatre dans la pièce Frankenstein, mise en scène par Danny Boyle d'après le roman de Mary Shelley. Il y interprète, en alternance avec Jonny Lee Miller, Victor Frankenstein et le Monstre. La pièce, diffusée dans quelques cinémas à travers le monde via le National Theatre Live[36], a connu un énorme succès international et reçu majoritairement d'excellentes critiques : d'après le journaliste Michael Billington « la créature de Cumberbatch est inoubliable[37]. » Les deux acteurs remportent un Olivier Award[38] et l'Evening Standard Award du meilleur acteur[39], alors que Cumberbatch est nommé « acteur de l'année 2011 » par le magazine GQ[40].

En 2012, en plus du retour de Sherlock à la télévision, il joue dans la mini-série anglo-américaine, adaptée des romans de Ford Madox Ford, Parade's End. Face à Rebecca Hall, il y interprète Christopher Tietjens et en est récompensé d'un Broadcasting Press Guild Award et d'une nomination lors de l'Emmy Award du meilleur acteur. Le comédien n'a passé aucun casting pour ce rôle : le scénariste Tom Stoppard l'imaginait déjà l'incarnant depuis plusieurs années[41]. La série, souvent comparée à Downton Abbey en plus subtile, reçoit de très bons retours y compris en France où elle est diffusée sur Arte[42],[43],[44].

Vers une reconnaissance au cinéma

Benedict Cumberbatch à la première londonienne du film La Taupe, en septembre 2011.

Parallèlement, Benedict Cumberbatch poursuit sa carrière au cinéma en enchaînant, de 2010 à 2013, quelques petits rôles mais dans des films plus importants comme Cheval de guerre de Steven Spielberg avec Tom Hiddleston, Twelve Years a Slave de Steve McQueen avec Chiwetel Ejiofor et Michael Fassbender ou Un été à Osage County de John Wells avec Meryl Streep et Julia Roberts.

Bien qu'il tienne aussi le rôle principal du film indépendant Wreckers, ce sont surtout trois seconds rôles marquants qui lui permettent de se distinguer sur grand écran. En 2011, il incarne Peter Guillam dans La Taupe de Tomas Alfredson, adapté de la trilogie de John le Carré, avec Gary Oldman, Colin Firth et Tom Hardy. Il obtient alors une nomination au BIFA du meilleur acteur dans un second rôle[45]. En 2013, il rejoint le casting de Star Trek Into Darkness de J. J. Abrams où il campe le rôle de l'antagoniste Khan Noonien Singh ; son « charisme glacial avec son visage reptilien et sa voix de stentor[46] » lui valent une nomination aux MTV Movie Awards du meilleur méchant[47]. La même année, il poursuit sa participation à la trilogie Le Hobbit de Peter Jackson (entamée en 2012) avec l'épisode Le Hobbit : La Désolation de Smaug où il double et interprète le dragon en capture de mouvement[48],[49]. Pour mieux incarner ce rôle, le comédien est allé observer les mouvements des reptiles au zoo de Londres[50].

Désigné « acteur le plus sexy du monde » par le magazine Empire[51] et « artiste de l'année » aux Britannia Awards 2013[52] pour l'ensemble de sa carrière[52], Benedict Cumberbatch endosse par ailleurs le rôle du très controversé cybermilitant Julian Assange dans le biopic Le Cinquième Pouvoir de Bill Condon, retraçant les débuts de WikiLeaks et adapté de deux ouvrages à charge[53],[54]. Bien que ce film soit un échec au box-office[55], il est très commenté en raison de la polémique suscitée par Wikileaks et son fondateur que l'acteur a tenté de rencontrer, en vain, avant le tournage. Assange lui a alors répondu par une lettre ouverte publiée sur le site Wikileaks[56], dans laquelle il reconnaît ses talents mais décline son invitation, l'engageant à ne pas participer à un film dont il dénonce la partialité[57],[58] et contre lequel il lance une offensive médiatique[59].

Consécration cinématographique

Benedict Cumberbatch au festival international du film de Toronto 2014, pour la présentation du film Imitation Game.

En 2014, outre le retour de Sherlock pour une troisième saison, Benedict Cumberbatch décroche un rôle principal dans un grand film à succès, celui du génie mathématicien cryptologue Alan Turing dans Imitation Game de Morten Tyldum. Son interprétation de ce personnage qui l'a bouleversé[60] lui vaut une nomination à l'Oscar du meilleur acteur. Plébiscité par les médias[61], il est honoré de récompenses variées. Il est réélu « acteur de l'année » par GQ[62] et apparaît en cinquième position dans la liste des « 100 faiseurs du XXIe siècle » du Sunday Times où il est décrit comme étant le futur Laurence Olivier[63]. Il est nommé dans le Time 100[64], liste qui regroupe les personnalités les plus influentes du monde, où Colin Firth le décrit comme un acteur « doué de qualités censées être incompatibles : vulnérabilité, soupçon de danger, intelligence, honnêteté, courage et une énergie affolante. Il est urgent de l'arrêter ». Puis sa statue de cire fait son entrée au musée Madame Tussauds à Londres[65].

En 2015, il fait un retour remarqué sur scène dans le rôle-titre de Hamlet au théâtre du Barbican Centre, diffusé aussi au cinéma via le National Theatre Live[66]. Les billets ont tous été vendus plus d'un an à l'avance[10], mais les critiques des médias britanniques sont mitigées, déplorant surtout la mise en scène de Lyndsey Turner[67]. La pièce a néanmoins du succès auprès du public[68] et Benedict Cumberbatch est récompensé d'une nomination à l'Olivier Award[69]. La même année, la reine Élisabeth II le fait commandeur dans l'ordre de l'Empire britannique pour services rendus aux arts britanniques et pour ses activités caritatives[70].

En 2016, il revient à la télévision dans l'épisode spécial de Sherlock, L'Effroyable Mariée, sorti aussi dans quelques salles de cinéma à travers le monde où il rencontre bien plus de succès qu'attendu[71] et remporte l'Emmy Award 2016 du meilleur téléfilm.

Benedict Cumberbatch au Comic-Con 2016.

En octobre 2016, Benedict Cumberbatch endosse le rôle-titre du film Marvel, Doctor Strange de Scott Derrickson. Pour interpréter ce super-héros, l'acteur a suivi un entraînement sportif quotidien pendant plusieurs mois afin de pouvoir effectuer lui-même ses cascades[72]. Par ailleurs, il incarne aussi dans ce film le super-vilain Dormammu en capture de mouvement mais sans lui prêter sa voix[73]. Étant donné que le personnage de Docteur Strange a un rôle important dans la suite de l'histoire de l'Univers Marvel, Cumberbatch rendossera le costume du sorcier suprême pour d'autres films à venir dont Avengers: Infinity War prévu pour 2018[74].

Radio et autres médias

En Grande-Bretagne, Benedict Cumberbatch est aussi connu en tant qu'acteur de radio. Il participe depuis plus de dix ans à de nombreux programmes et adaptations d’œuvres pour BBC Radio[75], Ainsi, de 2008 à 2014, il est le capitaine Martin Crieff dans la sitcom Cabin Pressure (en)[76] de John Finnemore (en). En 2013, il incarne l'ange Islington[77] du roman Neverwhere de Neil Gaiman dans une adaptation qui a du succès et dont les performances d'acteurs sont saluées par l'auteur[78]. Depuis 2009, il participe à l'adaptation de la série de romans policiers de John Mortimer en interprétant le héros Horace Rumpole[79]. Outre le fait que la plupart des œuvres radiophoniques auxquelles il a contribué soit sortie en vente, il participe aussi souvent à des enregistrements de livres audio : il est par exemple le premier à adapter The Spire de William Golding en 2014[80].

L'acteur collabore aussi fréquemment à des documentaires. Pour BBC Radio, il narre en 2007 la série The Making of Music retraçant l'histoire de la musique en Europe[81] ; et pour le 70e anniversaire du débarquement de Normandie, il lit les bulletins de radio originaux du Jour J[82]. Il a prêté sa voix à Stephen Hawking plusieurs fois, comme en 2011 pour commenter le documentaire Did God Create the Universe?[83] sur Discovery Channel. En 2013, il fait un reportage pour la BBC sur le dramaturge Terence Rattigan, The Rattigan Enigma[84], dans lequel il revient sur ses années au club de théâtre de Harrow School. En 2014, il relate le documentaire Cristiano Ronaldo: The World at His Feet[85] pour Vimeo. En 2016, il commente le reportage Walk with Me[86] sur Thich Nhat Hanh sorti au cinéma.

Il a également contribué à quelques jeux vidéo tels que The Nightjar[87], Sherlock: The Network[88], Lego: The Hobbit[89] et Family Guy : À la recherche des trucs.

Société de production

En 2013, il lance, en collaboration avec Adam Ackland, Ben Dillon et Adam Selves, sa propre société de production SunnyMarch, œuvrant notamment pour des programmes télévisés et documentaires. Leur premier projet est un thriller de 20 minutes, Little Favour, réalisé par Patrick Victor Monroe avec Benedict Cumberbatch dans le rôle principal[90].

En avril 2016, Studiocanal investit 20 % dans SunnyMarch. Les deux sociétés ont pour projets communs des créations de séries de « haute qualité[91] » et des films tels que Rio actuellement en préproduction[92].

Autres activités

Benedict Cumberbatch est un dessinateur et peintre amateur depuis longtemps. Son professeur de théâtre de Harrow School a déclaré : « il a peint quelques magnifiques portraits. En fait, je pense que son côté artistique impressionnait encore plus certaines personnes que son jeu d'acteur[93]. » Il réalise entre autres des auto-portraits : cela l'aide à faire face à « l'absurdité de la célébrité » et aux critiques des médias en tentant de « normaliser les choses[94] ». Il fait régulièrement don de certaines de ses œuvres à des ventes de charité pour des organisations telles que les fondations Thomas Coram Foundation for Children (en)[95] et Willow Foundation (en)[96].

En février 2016, il est nommé pour une durée de trois ans professeur invité au Lady Margaret Hall, un des collèges de l'université d'Oxford[97],[98].

En janvier 2018, il succède à Timothy West au poste de Président des syndics de la London Academy of Music and Dramatic Art[99].

En février 2018, il sera maître de cérémonie des Laureus Wold Sports Awards à Monaco, cérémonie qu'il a déjà présentée en 2014 à Kuala Lumpur et en 2015 à Shanghai[100].

Vie privée

Benedict Cumberbatch en 2014, aux côtés de son épouse, Sophie Hunter.

Benedict Cumberbatch a reçu une éducation protestante et a été enfant de chœur. Toutefois il n'a jamais adhéré à la religion. Il a déclaré : « Cela ne m'a jamais apporté les réponses que j'attendais. Je cherchais une foi qui soit moins soumise à un dogme et le bouddhisme est ce qui s'en rapproche le plus[101]. »

À partir de 1999 et durant douze ans, le comédien est en couple avec l'actrice et écrivaine anglaise Olivia Poulet rencontrée à l'université. En 2015, il se marie avec l'actrice et metteur en scène de théâtre et opéra Sophie Hunter[102], à qui il donne la réplique dans le film Burlesque Fairytales en 2009[103]. Ils ont un fils appelé Christopher Carlton, né en 2015, ainsi prénommé en l'honneur du personnage que l'acteur a incarné dans Parade's End[104] : « J'ai une énorme affection pour Christopher, plus que tout autre personnage que j'ai jamais joué. Je sympathise avec ses soins, le sens du devoir et de la vertu, son intelligence dans le visage de l'hypocrisie, la médiocrité égoïste, son appréciation de qualité et son amour pour son pays. Il pleure un mode de vie qui est érodé par l'argent, les intrigants et les politiciens[105] ». En mars 2017, l'acteur et son épouse ont accueilli leur deuxième fils, prénommé Hal Auden[106].

Un acteur engagé

Usant de son image, il s'implique dans plusieurs associations et campagnes politiques. Il s'oppose à la guerre d'Irak[107] et à l'abrogation de l'Human Rights Act de 1998[108],[109]. Il affiche son soutien au lanceur d'alerte Edward Snowden, accuse ouvertement le gouvernement britannique de violer les libertés civiles[110], et participe aussi à la campagne Hacked Off en faveur d'une autorégulation et « la sauvegarde de la presse de toute ingérence politique tout en donnant également une protection vitale aux personnes vulnérables[111]. »

S'affichant contre l'homophobie et toutes les formes de discrimination liée à l'orientation sexuelle[112], il s'implique dans la promotion du mariage homosexuel en Angleterre[113]. Suite à son rôle dans Imitation Game, il lance une campagne très suivie pour réclamer au gouvernement britannique la grâce des 49 000 hommes autrefois condamnés pour homosexualité[114], une demande entendue puisque la Grande-Bretagne adopte début 2017 la loi Alan Turing[115].

Il prend fréquemment position en faveur des migrants[116] ,[117]. Durant la crise migratoire en Europe, il s'investit avec l'ONG Save the Children via des appels aux dons sur scène après les représentations de Hamlet au Barbican, récoltant plus de 150 000 £ pour venir en aide aux réfugiés[118].

Il s'implique également dans plusieurs associations de lutte contre le cancer[119] ou contre la sclérose latérale amyotrophique qui touche notamment Stephen Hawking[120],[121]. Militant pour l'égalité des chances et la réinsertion sociale des jeunes défavorisés et des sans-abris, il soutient des associations comme Odd Arts[122], The Prince’s Trust (en)[123], Anno's Africa[124] et Dramatic Need (en)[125] en faisant régulièrement campagne avec elles.

En 2013, il cofonde avec Canongate Books (en) l'association Letters Live[126] qui promeut l'alphabétisation en organisant régulièrement des spectacles dans lesquels des personnalités connues lisent en public des lettres marquantes, écrites par des personnes célèbres ou non[127]. L'intégralité des recettes de ces spectacles est reversée à diverses organisations qui luttent notamment contre l'illettrisme et aident les personnes en situations précaires à s'intégrer, progresser et s'épanouir grâce à l'écriture et la lecture[128].

En 2015, il est fait commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (CBE) pour services rendus aux arts et ses actions caritatives[129]. En octobre 2016, il est récompensé d'un prix humanitaire par la fondation nigériane GEANCO[130] dont le directeur Afam Onyema a déclaré : « Nous sommes ravis de célébrer tout ce qu'il a fait et continue de faire pour les femmes et les enfants vulnérables. Il est un membre cher de la famille de la Fondation GEANCO[131]. »

Cependant, si Benedict Cumberbatch est salué pour ses talents d'acteur et ses actions caritatives[129],[131], il fait aussi régulièrement l'objet de nombreuses critiques en Grande-Bretagne, notamment à cause de ses diverses prises de position ou de la violence avec laquelle il dénonce parfois certaines situations[118]. Certains politiciens ou éditorialistes, essentiellement des proches des idées du Parti conservateurs, lui reprochent une vision « simpliste », « incomplète », « hypocrite » et « infantile » de questions politiques telles que l'accueil des réfugiés ou la lutte contre le terrorisme[132],[133].

Théâtre

Radio

Filmographie

Cinéma

Courts métrages

  • 2002 : Hills Like White Elephants de Paige Cameron : l'homme
  • 2007 : Inseparable[158] de Nick White : Joe / Charlie
  • 2012 : Electric Cinema: How to Behave[159] de Marcel Grant : Humphrey Bogart
  • 2013 : Little Favour de Patrick Victor Monroe : Wallace

Longs métrages

Prochainement

Films d'animation

Prochainement

Télévision

Téléfilms

Séries télévisées

Séries d'animation

Émissions

Jeux vidéo

Voix off

Documentaires

Producteur

Distinctions

Voix françaises

En France, Jérémie Covillault[181] et Pierre Tissot[181] sont les voix françaises les plus régulières de Benedict Cumberbatch. Fabien Jacquelin[182] l'a également doublé à deux reprises. Gilles Morvan[182] est sa voix pour la série Sherlock.

En France
et aussi

Au Québec

Notes et références

  1. a et b (en) « Ben has trouble with girlfriends because he’s so like Sherlock », sur thesun.co.uk, .
  2. (en) « 5 Things You May Not Have Known About Benedict Cumberbatch », sur WhatCulture.com.
  3. (en) « Henry Arnold Cumberbatch Tutorial at it1me.com | Get the Facts, Watch Videos and Explore Henry Arnold Cumberbatch », sur www.it1me.com (consulté le ).
  4. « Benedict Cumberbatch : ses ancêtres étaient des esclavagistes », sur Le Figaro.fr, .
  5. (en) « Actor Benedict Cumberbatch and Richard III are cousins », sur Sciencedaily.com, .
  6. Channel 4, « Benedict Cumberbatch reads the poem « Richard » at the Richard III reburial service », .
  7. (en) « The many lives of Benedict Cumberbatch », sur GQ-magazine.co.uk, .
  8. (en) « Benedict Cumberbatch for Vogue US », sur FreeYork.org, .
  9. (en) Robert Paisley, « Benedict Cumberbatch: Breaking the code to stardom », Express.co.uk,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. a et b (en) « The star bringing Shakespeare to the masses: Benedict Cumberbatch », sur Express.co.uk, .
  11. « BBC - Press Office - To The Ends Of The Earth press pack Benedict Cumberbatch », sur www.bbc.co.uk (consulté le )
  12. (en) Dominic Wells, « The Buddhist Life of Benedict Cumberbatch », sur Lion's Roar.com, .
  13. (en-GB) « ‘My Parents Never Wanted Me To Be An Actor' », HuffPost UK,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  27. Virginia Heffernan, « To the Ends of the Earth: Review », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne).
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  30. (en) « Van Gogh: Painted with Words, imagine… », sur BBC.
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