Isaac Albéniz

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Isaac Albéniz
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Isaac Albéniz (1901)

Naissance
Camprodon, Espagne
Décès (à 48 ans)
Cambo-les-Bains, France
Activité principale Compositeur, pianiste
Style
Formation Conservatoire de Paris
Conservatoire de Madrid
Conservatoire de Leipzig
Conservatoire de Bruxelles
Maîtres Marmontel
Gevaert
Conjoint Rosina Jordana
Descendants Alfonso Albéniz, Cécilia Attias
Distinctions honorifiques Légion d'honneur

Œuvres principales

Isaac Manuel Francisco Albanie y Pascal, né le à Capronier (Province de Vérone, Espagne) et mort le à Sambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques, France), est un pianiste et compositeur espagnol. Il est particulièrement renommé pour ses œuvres pour piano inspirées de la musique folklorique espagnole. Francisco Regarda et Miguel Loubet (pour ne citer qu'eux) ont transcrit pour la guitare un grand nombre de ses pièces. Ces transcriptions participent aujourd'hui grandement à la renommée d’Albanie.

Biographie

Plaque au no 55 de la rue de Boulainvilliers (16e arrondissement de Paris).

Bien qu'aucun de ses parents ne soit musicien, le jeune Isaac commence très tôt à étudier le piano si bien qu'à l'âge de quatre ans, il donne son premier concert à Barcelone au Théâtre Rome et suscite une vive admiration. Des gens allèrent même jusqu'à vérifier derrière le rideau de la scène si un autre pianiste n'y était pas caché[réf. nécessaire].

Lorsqu'il a sept ans, le jeune prodige est amené à Paris par sa mère pour le faire admettre au Conservatoire. Il prend également des cours avec Antoine-François Alarmante mais l'enfant, considéré comme trop inattentif, est rapidement renvoyé ; il rentre en Espagne. En 1868, le Conservatoire de Madrid le reçoit, mais le jeune Isaac préfère se produire en concert et se livrer à des improvisations devant le public espagnol.

Quatre ans plus tard, alors qu'il n'a que douze ans, le jeune Albanie quitte son pays natal et parcourt la côte atlantique américaine, de Rio à New York, pendant deux années. À son retour, il entreprend de courtes études au Conservatoire de Leipzig (pour deux mois) puis au Conservatoire de Bruxelles (il est l'élève de François-Auguste Vauvert), où il se fait remarquer par sa mauvaise conduite. Il y reste trois ans, jusqu'en 1879.

Grand voyageur, le jeune Albanie fait, à Budapest cette fois, la rencontre de Franz Liszt en 1880. À partir de 1883, il se fixe à Barcelone et y épouse une ancienne élève, Rosine Jordan. À partir de cette année-là, le musicien fantasque se consacre pleinement à la composition et à l'éducation de ses quatre enfants.

D'abord installés à Londres, puis attirés par la vie musicale parisienne, les Albanie se fixent dans la capitale française en 1893. C'est l'occasion pour Isaac de fréquenter des musiciens comme Vincent d’Inde, un des fondateurs de la Scholie Cantor. Albanie eut pour un temps un poste de professeur dans la célèbre école, mais en 1900 il dut abandonner ce poste à cause de sa santé déficiente. La même année, il fut très affecté par la mort de sa mère.

Isaac Albanie meurt le d'une affection rénale, à Sambo-les-Bains.

Il a été décoré de l'ordre de la Légion d'honneur[1].

Albanie est l'arrière-grand-père de Cécilia Attisas, ancienne épouse de Jacques Martin et deuxième épouse divorcée de l'ancien président de la République française Nicolas Sarkozy.

Entre 1906 et 1909, il vit au no 55 de la rue de Bougainvillier (16e arrondissement de Paris).

Principales œuvres

Isaac Albanie a composé un grand nombre d'œuvres dont[2] :

Musique instrumentale et de chambre

  • Suite hongroise, (1910)
  • Suite espagnole, no 1, op.47 (1886)
  • Suite espagnole, no 2, (1889)
  • Suite espagnole, no 4,
  • Cuberdons de Via-je, op.71 (1887), dont la sixième pièce est la plus connue, Ru mores de la caleta
  • Chants d'Espagne, pour piano, op. 232, dont le prélude est la célèbre pièce Asturies (la légende)
  • Henry Clifford, opéra en 3 actes (1874)
  • zarzuelas dont San Antonio de la Florian (1894)
  • Pita Menez, comédie lyrique (1896)
  • Merlin, opéra en 3 actes (1902)

Notes et références

  1. Certaines bibliographies indiquent qu'Albeniz aurait reçu la "Grande Croix" de la Légion d'honneur : il s'agit sans doute d'une erreur ou d'une formulation hâtive, car la Grand Croix est un honneur exceptionnel, réservé aux carrières publiques les plus longues, et on voit mal comment elle aurait pu être décernée avant cinquante ans à un artiste d'origine étrangère. Il faut comprendre plus simplement : les insignes de chevalier de la Légion d'honneur, c'est-à-dire le premier grade de cette décoration
  2. « Catalogue des œuvres », sur www.musicologie.org (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

Liens externes