Matthew Perry (militaire)

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Matthew Perry
Matthew Perry
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Island Cemetery (d) (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Matthew Calbraith PerryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Christopher Raymond Perry (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Sarah Alexander (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Oliver Hazard Perry
Ann Perry Rodgers (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Jane Slidell Perry (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Sarah Perry Rodgers (d)
Jane Oliver Hazard Hone (d)
Caroline Slidell Perry (d)
Isabella Bolton Perry Tiffany (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflits
Guerre anglo-américaine de 1812
Patrouilles américaines contre la traite des esclaves (en)
Seconde guerre barbaresque
Guerre américano-mexicaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Abréviation en botanique
PerryVoir et modifier les données sur Wikidata
Titre honorifique
Commodore (d)
signature de Matthew Perry (militaire)
Signature

Matthew Calbraith Perry ( à Newport, Rhode Island - à New York) était un commodore américain connu notamment pour son expédition au Japon, appelée par la suite expédition de Perry.

Biographie

Il appareilla en 1852 de Norfolk, l'une des principales bases de l'US Navy, en direction du Japon, porteur d'une lettre du président américain Millard Fillmore et avec la mission d'ouvrir les routes commerciales vers l'archipel nippon, jusqu'ici fermé par la politique d'isolement volontaire voulue par le shogunat des Tokugawa.

Le , il aborda les côtes japonaises à Uraga dans la baie de Tokyo[1]. Les représentants du shogun lui demandèrent de se rendre à Nagasaki, alors seul port nippon ouvert au commerce occidental. Perry refusa de quitter les lieux et menaça même d'employer la force s'il ne parvenait pas à remettre le message du président Fillmore. Perry et ses canonnières à vapeur firent une impression telle que le , les délégués nippons acceptèrent la requête de Perry en l'autorisant à débarquer à Kurihama (actuel Yokosuka). Puis, le commodore se replia sur les côtes chinoises promettant de revenir l'année suivante pour recevoir une réponse officielle.

Seulement sept mois plus tard, en février 1854, Perry retourna au Japon avec deux fois plus de navires (les « bateaux noirs »), escadre constituée cette fois-ci d'autant de bâtiments américains qu'européens (britanniques, français, néerlandais et russes). Le gouvernement militaire, le shogunat (幕府, bakufu?), pris de court par ce retour précipité de Perry, se retrouve dans une situation délicate : il ne peut pas appliquer la politique prescrite par l'empereur, à savoir de refuser l'entrée des étrangers sur le territoire, et doit donc se résigner à se plier aux exigences américaines. Il signe le la convention de Kanagawa en présence du commodore. Par ce traité, le Japon s'ouvrit progressivement au commerce avec l'Occident[1].

Le fait que les Occidentaux venaient de contraindre la Chine à s'ouvrir en employant, là aussi, la manière forte, à la suite des deux guerres de l'opium, incita peut-être les Japonais à accepter le traité.

Alcoolique, Perry mourut le d'une cirrhose.

Annexes

Liens externes

Voir aussi

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Références

  1. a et b Cédric Gras, L'hiver aux trousses, Paris, Gallimard, , 267 p. (ISBN 978-2-07-046794-5), Tchagda