Jérémie Bélingard
Naissance |
Paris en France |
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Activité principale | Danseur étoile |
Style |
Danse contemporaine (notamment) Danse classique Danse néo-classique |
Activités annexes |
Chorégraphe Mannequin |
Lieux d'activité | Paris |
Années d'activité | 1993 - 2017 |
Formation | École de danse de l'Opéra national de Paris |
Maîtres |
Gilbert Mayer Patrice Bart Laurent Hilaire Clotilde Vayer |
Enseignement | Claude Bessy |
Conjoint | Aurélie Dupont |
Descendants | Deux enfants |
Récompenses |
Médaille de bronze (junior) au Concours international de ballet de Varna Prix du Cercle Carpeaux |
Distinctions honorifiques | Chevalier des Arts et des Lettres |
Scènes principales
Jérémie Bélingard, né le à Paris[1], est un danseur français. Il est étoile du ballet de l'Opéra national de Paris.
Biographie
Au sein du ballet de l'opéra de Paris
Jérémie Belingard rentre à l'École de danse de l'Opéra de Paris en 1987 où il fait l’intégralité de son cursus et finit par être engagé en 1993, à 18 ans, dans le corps de Ballet de l'Opéra national de Paris. Il est nommé coryphée l’année suivante, puis sujet en 1999 et enfin premier danseur en 2001, sur des variations tirées de La Bayadère et de L'Arlésienne. La consécration vient en 2007 lorsqu’il est nommé étoile à l'issue de la représentation de Don Quichotte dans lequel il interprétait le rôle de Basilio, aux côtés de Laetitia Pujol[2].
Après trente ans au sein de l'institution, Jérémie Belingard fait ses adieux à la scène le 13 mai 2017 en tant que danseur étoile lors de la dernière représentation de la soirée Merce Cunningham/John Forsythe avec Walkaround Time, Trio et Herman Schmerman, ainsi qu'un solo improvisé conçu avec les artistes visuels Adrien M & Claire B, intitulé Scary Beauty[3],[4].
Activités hors de l'Opéra de Paris
En 2011, Jérémie Bélingard chorégraphie dans le cadre du festival Suresnes Cités Danse Bye Bye Vénus, avec des danseurs hip-hop, Lara Laquiz Carvalho, Virgile Dagneaux, Guillaume Dechambenoit, Johanna Faye et Fredd Goma[5].
Outre son travail de danseur, Jérémie Bélingard forme depuis 2004 avec son cousin Morgan Saunier le groupe « Granny Goes to Heaven ». Ils se sont produits sur le plateau de l’émission Taratata.
Il figure également dans de nombreuses publicités pour des marques tels que Hermès, Sony, Jean-Paul Gautier ou Givenchy.
En 2016, il créé Parade for the End of the World en collaboration avec l'artiste Justine Emard ainsi que le musicien Keiichiro Shibuya, présenté à la Maison de la culture du Japon à Paris en 2016[6] et au festival Yokohama Dance Collection au Japon en 2018[7].
Style
Belingard est un danseur à la morphologie atypique pour le style classique car plutôt petit et athlétique. Il se glisse par contre avec facilité dans les œuvres contemporaines données à l’Opéra de Paris comme Anatomie de la sensation de Wayne McGregor[8], Darkness Is Hiding Black Horses de Saburo Teshigawara[9] ou Le Jeune Homme et la Mort de Roland Petit.
Principaux rôles
- L'Oiseau bleu
- La Belle au bois dormant de Rudolf Noureev
- Roméo et Juliette : Mercutio
- La Bayadère de Rudolf Noureev : l'idole dorée - Solor
- Don Quichotte de Rudolf Noureev : Basilio
- Pas./parts de William Forsythe
- Le Rire de la lyre de José Montalvo
- Clavigo de Roland Petit : Carlos
- Paquita de Pierre Lacotte : Lucien d'Hervilly
- Bella figura de Jiří Kylián
- Ein Sommernachtstraum de John Neumeier : Puck
- Le Fils prodigue de George Balanchine
- Wuthering Heights de Kader Belarbi : Heathcliff
- Jewels de George Balanchine : Rubis
- L'Arlésienne de Roland Petit : Frédéric
- Le Jeune Homme et la Mort de Roland Petit : le jeune homme
- Air de Saburo Teshigawara
- Phrases de quatuor de Maurice Béjart
- Caligula de Nicolas Le Riche : Caligula
- Cendrillon de Rudolf Noureev : l'acteur vedette
- Apollon de George Balanchine
- L'Histoire de Manon de Kenneth MacMillan : Lescaut
- La Dame aux camélias de John Neumeier
- L'Après-midi d'un faune de Vaslav Nijinski
- Boléro, création pour l'Opéra de Paris de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet
- Genus de Wayne McGregor
- L'Anatomie de la sensation de Wayne McGregor
- Le Rendez-vous de Roland Petit : le jeune homme
- In the Night de Jerome Robbins
Prix et distinctions
- 1994 : Médaille de bronze (junior) au Concours international de ballet de Varna.
- 1998 : Prix du Cercle Carpeaux
- 2010 : Chevalier des Arts et des Lettres[10].
Filmographie
- 1997 : Soir de Fête
- 2001 : Le Fils prodigue
- 2003 : Air
- 2005 : L'Arlésienne
- 2005 : Le Lac des Cygnes
- Casse-Noisette
- 2016 : En moi de Laetitia Casta[11] : l'amant
- 2016 : Polina, danser sa vie réalisé par Angelin Prejlocaj et Valérie Müller
Notes et références
- biographie de Jérémie Bélingard sur le site de Success Models.
- Fiche de Jérémie Bélingard sur le site de l'Opéra de Paris.
- Bélingard – Adieux à la scène le 13 mai, annonce par Amélie Bertrand, le 2 mai 2017.
- Jérémie Bélingard improvise ses adieux au Palais Garnier, récit de Jean-Frédéric Saumont du 15 mai 2017.
- Marie-Christine Vernay, « Jérémie Bélingard : Danseur hip-toile », Libération, 6 janvier 2011.
- « Parade for the End of the World à la Maison de la culture du Japon: Danse », Paris Art, (lire en ligne, consulté le )
- « « Parade for the End of the World » au Yokohama Dance Collection 2018 », sur La France au Japon (consulté le )
- http://www.lexpress.fr/culture/scene/danse/l-hommage-a-bacon-de-wayne-mcgregor_1007610.html
- En répétition avec Saburo Teshigawara sur le site de l'opéra de Paris le 24 octobre 2013.
- Nomination ou promotion dans l'[[ordre des arts et des lettres], janvier 2010.
- « Séances spéciales - Clôture : En moi », sur Semaine de la Critique au festival de Cannes, (consulté le )
Liens externes
- Fiche de Jérémie Bélingard sur le site de l'Opéra de Paris
- Jérémie Bélingard, film réalisé par Benjamin Millepied