Loyaliste

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Sont loyalistes, ceux qui témoignent de la loyauté à leurs souverains ou aux régimes et aux institutions établis en leur restant fidèles face à la rébellion.

En Amérique du Nord

Loyalistes et révolution américaine

Les Loyalistes était le nom donné aux colons vouant loyauté à la couronne britannique lors de la révolution américaine de 1775 à 1783. Les historiens ont estimé que 15 à 20 % de la population était loyaliste[1]. L'historien Robert Middlekauff estime qu'environ 500 000 roi) par les Revolutionaries ou Patriots, qui soutenaient la cause américaine.

La défaite des troupes britanniques à la bataille de Yorktown en octobre 1781, face aux troupes des généraux La Fayette, Rochambeau et Washington, va provoquer indirectement l'arrivée de nouveaux « colons » britanniques, face aux 90 000 francophones établis au Québec, bouleversant ainsi l'équilibre démographique, qui était favorable aux descendants des français.

Lors de la reconnaissance de l'indépendance des États-Unis (1783), la plupart des loyalistes décident de s'exiler dans la province de Québec et le reste de l'Amérique du Nord britannique, par loyauté envers la Grande-Bretagne. De plus, les soldats et les miliciens britanniques, les collaborateurs de l'armée britannique ainsi que les prisonniers de droit commun sont expulsés du territoire des États-Unis et s'installent en Grande-Bretagne ou en Amérique du Nord britannique -où on les honore du titre de United Empire Loyalist (loyalistes de l'Empire uni)- ou encore aux Antilles britanniques.

Repli de la plupart des loyalistes vers HISTORY SUCKSSSSSS BE HOME SCHOOLED KIDSSS


En France

Le terme loyaliste a été utilisé en France durant la Seconde Guerre mondiale pour décrire les vichystes refusant de se rallier à Charles de Gaulle alors en faction contre l'État français, régime collaborationniste de Philippe Pétain se substituant à la troisième République française et dont le gouvernement siégeait à Vichy.

Plus tard, il trouva écho durant les guerres d'indépendance liées à la décolonisation. Durant la guerre d'Indochine puis la guerre d'Algérie, étaient qualifiés de « loyalistes » les indigènes qui soutenaient le statu quo du rattachement à la République française contre les mouvements indépendantistes, les qualifiant en retour de « fantoches ».

En Libye

Durant la révolution libyenne de 2011, furent appelés "loyalistes" les soldats restés fidèles à la Jamhiriya du colonel Kadhafi.

Notes et références

  1. Calhoon, p.235

Sources

  • Robert M. Calhoon, « Loyalism and neutrality » in Jack P. Greene et J.R. Pole, éd., The Blackwell Encyclopedia of the American Revolution (1991)
  • Claude Fohlen, Les pères de la révolution américaine, Paris, Albin Michel, 1989, (ISBN 2226036644)
  • Robert Middlekauff, The Glorious Cause: The American Revolution, 1763–1789. (édition 2005)