Université Laval

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Université Laval
Histoire
Fondation
1852 (172 ans ans)
Statut
Type
Université de recherche publique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel
Régime linguistique
Fondateur
Recteur
Devise
Deo favente haud pluribus impar (Avec la grâce de Dieu,
à nul autre comparable)
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
43 000[2]
Enseignants
3 825, soit 1 620 professeurs et 2 205 autres membres du personnel enseignant[1]
Budget
700 millions $CAN
Localisation
Pays
Campus
Ville
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Localisation sur la carte du Québec
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L’Université Laval est l'une des plus grandes universités au Canada. Elle a été fondée en 1852 à l'initiative du Séminaire de Québec, lui-même fondé en 1663, et constitue ainsi le plus ancien établissement d’enseignement supérieur francophone en Amérique, et la sixième plus ancienne université du Canada[4].

Son principal campus est situé dans la Cité-Universitaire de l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge à Québec.

En 2018, l'Université Laval offrait quelque 500 programmes d'études du premier au troisième cycle[5] à 43 000 étudiants et étudiantes[6]. Elle fait partie des 10 plus importantes universités canadiennes en matière de recherche avec plus de 300 millions de dollars en fonds de recherche et coopération internationale.

L'Université attire également près de 6 600 étudiants étrangers chaque année, et environ 1 000 étudiants du Canada anglais et d'Acadie. En outre, le programme « Français langue étrangère »[7] offre une formation aux étudiants canadiens anglophones ou étrangers qui désirent apprendre ou parfaire leur connaissance du français.

Historique

Premier campus de l'Université Laval, dans le Vieux-Québec. On y aperçoit les nombreux édifices du Séminaire de Québec.
François de Montmorency-Laval (1623-1708), fondateur du Séminaire de Québec. L'Université Laval porte aujourd'hui son nom.

En plus d'être le deuxième établissement d'enseignement supérieur au Québec, l'Université Laval a également été la première université francophone en Amérique.

L'origine de l'université remonte à 1663 avec la fondation du Séminaire de Québec par François de Montmorency-Laval, le premier évêque de la Nouvelle-France. À l'époque du Régime français, l'institution avait pour rôle de former des prêtres pour les villages de la Nouvelle-France. Après la Conquête, en 1759, les Britanniques décident d'élargir les formations offertes aux professions libérales. En 1852, alors que les Canadiens français n'avaient pas encore accès à l'éducation supérieure, l'abbé Louis-Jacques Casault reçoit une charte royale octroyée par la reine Victoria, ce qui vient officiellement constituer l'Université Laval en tant qu'université le 8 décembre. Ce sera désormais cette date qui sera la date anniversaire de l'université. En 1878, le Séminaire ouvre une « succursale » de l'Université Laval à Montréal, qui deviendra l'Université de Montréal en 1920.

Au début du XXe siècle, l'université compte seulement quatre facultés : Médecine, Droit, Théologie et Arts. Bientôt par la suite seront créées plusieurs facultés et écoles dont celles de Musique, de Philosophie, des Lettres, des Sciences et du Génie, de l'Agriculture puis Sciences sociales. Cependant, à partir de 1925, l'université manque cruellement d'espace dans son campus initial du Vieux-Québec. Elle ne peut pas construire de nouveaux bâtiments dans cette section de la ville la plus urbanisée de l'époque. Après plus d'un siècle d'existence, l'Université Laval décide de sortir des murs de Québec pour s'installer sur des terres agricoles plus à l'ouest, à Sainte-Foy. En 1950, on dessine les plans d'un vaste campus qui est devenu de nos jours la Cité-Universitaire.

Durant la Révolution tranquille, l'effectif des étudiants croît de façon importante à la suite de la réforme de l’éducation au Québec et à la fin du monopole de l'Église catholique romaine sur la gestion de l'instruction publique. L'université, désormais non confessionnelle depuis qu'elle a adopté une nouvelle charte en 1971, voit augmenter ses rangs de près de 10 000 étudiants entre 1960 et 1970. Les premiers centres de recherche sont fondés. En 1972, son recteur sera désormais élu.

De 1980 à 2000, l'université développe la collaboration internationale en augmentant sa notoriété à l'étranger et en attirant des chercheurs et des étudiants d'ailleurs. À l'aube du XXIe siècle, la population étudiante est maintenant majoritairement composée de femmes.

Symboles

La devise de l'Université Laval est « Deo favente haud pluribus impar », ce qui signifie « Avec la grâce de Dieu, à nul autre comparable. »[8] Elle est inspirée par celle de Louis XIV, « Nec pluribus impar ».

Adopté après la fondation de l'université, le premier blason est blasonné ainsi : écartelé au 1, d'azur à la croix latine d'or (Théologie), au 2, de gueules au livre ouvert d'argent (Lettres), au 3, de gueules à la balance d'argent (Droit), au 4, d'azur au bâton d'Esculape d'or (Médecine)[9].

Les armes actuelles, adoptées en 1951, reproduisent les traits du blason de Montmorency-Laval, fondateur du Séminaire de Québec : un écu rouge orné d'une croix d'or chargée de cinq coquilles et cantonnée de seize alérions (aiglons sans bec ni pattes)[10], symbolisant les ennemis vaincus lors de pèlerinages auxquels avaient pris part les ancêtres de Laval. Toutefois, les couleurs du blason de l'Université sont inversées par rapport à celles du blason de Montmorency-Laval, qui sont utilisées par le Séminaire de Québec ainsi que le Collège François-de-Laval[11].

Le drapeau de l'Université est une bannière aux armes de l'écu. L'hymne de l'Université s'intitule « Savoir et beauté[12] », une œuvre de Jeanne Landry, professeure émérite de la Faculté de musique.

Le campus

L'Allée des Bibliothèques, sur le campus de l'université.

Le campus de l'Université Laval, l'un des plus remarquables du Québec, est composé d'une trentaine de pavillons sur une surface totale de 1,9 km2 au cœur de l'agglomération québécoise, véritable ville dans la ville.

La cité universitaire est un quadrilatère délimité grosso modo au nord par le Chemin des Quatre-Bourgeois et le Chemin Sainte-Foy, au sud par le Boulevard Laurier, à l'est par l'avenue Myrand et, à l'ouest, par l'autoroute Robert-Bourassa (le Pavillon des Services et l'Envirotron font toutefois exception, ceux-ci étant situés à l'ouest de l'autoroute). De nombreux espaces de stationnement sont disponibles à proximité de la plupart des pavillons. Une piste cyclable passe par le campus, lequel est également desservi par de nombreux parcours d'autobus.

Le campus possède un service de sécurité 24 h/j et quatre résidences étudiantes (2 400 chambres au total). Trois des résidences sont mixtes et une autre réservée aux femmes.

56 % de la superficie du campus est recouverte de bois, d'espaces verts, et de terrains de sports. Le campus héberge une flore et une faune très diversifiées, comptant environ 67 espèces de feuillus et de conifères, 60 espèces d'oiseaux, ainsi que 15 espèces d'animaux. On y retrouve un jardin botanique de six hectares, le Jardin botanique Roger-Van den Hende.

De plus, le campus de l'Université Laval est situé à une dizaine de minutes de marche du Cégep de Sainte-Foy et du Cégep François-Xavier-Garneau[13].

Architecture

On compte de nos jours une trentaine de pavillons. Le plan de l'actuel campus et ses tous premiers bâtiments ont été dessinés à partir de 1946 par l'architecte-urbaniste Édouard Fiset. Celui-ci propose de séparer les pavillons de sciences humaines de ceux de sciences dites exactes par une allée, qui porte le nom de « grand axe »[14]. Les premiers bâtiments illustrent la transition entre l'architecture classique et moderniste : le pavillon Abitibi-Price (sciences administratives) en 1950 est caractérisé par l'art déco, un volume symétrique et de grandes colonnes, alors que le pavillon Pavillon H.-Biermans-L.-Moraud (1957), maintenant une résidence, marque le début du modernisme avec un dépouillement du décor et l'ajout de grandes parois en verre à l'intérieur. En 1964, le Pavillon Charles-De-Koninck (sciences sociales et droit) se distingue par l'utilisation du béton, mais par la suite d'autres matériaux seront utilisés sur le campus, comme le bois, le verre et l'acier. Par exemple, le Pavillon J.-A.-DeSève/La Laurentienne (1990) ou Ferdinand-Vandry (modernisé et agrandi en 2008). Dans les années 1980, un atrium baigné de lumière et végétalisé est annexé à l'Abitibi-Price (faculté de foresterie, de géographie et de géomatique), dont l'architecture est classique et qui est le premier pavillon construit sur le campus[15]. À partir des années 2000, l'architecture sur le campus incorpore une dimension plus verte: utilisation de matériaux recyclés et renouvelables dont le bois, mais aussi éclairage naturel, réduction des coûts énergétiques, etc., tel qu'illustré par le Pavillon Gene-H.-Kruger (2000)[16] ou par l'agrandissement du PEPS en 2010.

L'art public

Murale de Jordi Bonet derrière le Pavillon Adrien-Pouliot.
Fresque, pavillon Palasis-Prince.

L’art public est « l’art localisé à l’extérieur des espaces et des conventions des galeries et des musées »[17]. En 2008, selon cette définition, la collection d’art public de l’Université Laval comptait 96 œuvres, réparties sur son campus principal situé à Sainte-Foy et sur le site de la Forêt Montmorency[18]. Cette collection s’est depuis enrichie de plusieurs œuvres, par exemple lors de l’application de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics dans le cadre de l’agrandissement du pavillon Ferdinand-Vandry en 2009.

Plusieurs efforts de catalogage et de mise en valeur de cette collection ont été accomplis au fil des ans. Les plus récentes initiatives ont concerné la publication, en 2008, du répertoire « L’art public sur le campus de l’Université Laval » par le Comité d’aménagement et de mise en œuvre[18]. On note également la création d’un parcours de découverte de l’art public, animé par le Bureau de la vie étudiante de l’Université Laval. Ce parcours peut être réalisé en tout temps, mais fait l’objet d’un concours annuel dans le cadre des Journées de la culture qui ont lieu chaque année au mois de septembre[19].

Les premières œuvres d’art public du campus datent de 1949, soit à l’occasion de la construction du pavillon d’Arpentage et de génie forestier, le premier à avoir été construit à Sainte-Foy[18]. La collection comprend des contributions d’artistes de renom, tels Jordi Bonet, Omer Parent ou Armand Vaillancourt. La presque totalité de la collection est accessible en tout temps aux visiteurs.

Les souterrains

Pratiquement tous les pavillons sont reliés par un réseau de tunnels longs de plus de 10 km. Ces tunnels sont très fréquentés, surtout en hiver ou lors d'intempéries. Les résidences de l'Université Laval sont reliées à ce réseau ce qui permet aux locataires de se rendre à leurs cours sans devoir aller à l'extérieur.

Les murs de ces tunnels sont souvent couverts de fresques représentant des comités ou des associations de l'Université voulant laisser leur trace. On en retrouve aussi d'autres réalisées par des particuliers visant à faire rire ou faire passer un message aux utilisateurs des souterrains.

En 2008, un sondage effectué auprès de 2 700 répondants a montré que 30 % d'entre eux, et 42 % des femmes, ne s'y sentait pas en sécurité après 18 h[20]. Un réseau de caméras et 40 téléphones d'urgence y étant installés et des agents de sécurité les patrouillant, les crimes qui s'y produisent sont en réalité principalement du vandalisme[20].

Les pavillons

Plan du campus principal

Facultés, départements, écoles et instituts

Facultés

Pavillon Louis-Jacques-Casault (départements de musique, de géomatique et certaines unités administratives).
École d'art (Édifice La Fabrique dans le quartier Saint-Roch).

L'Université compte 17 facultés[21] :

Départements, écoles et instituts

Le stade lors d'un match de football.
L'Épreuve du Nord, édition 2011, dans le grand axe. À l'arrière plan, les pavillons Charles-De Koninck et Jean-Charles-Bonenfant.

Parmi les 67 départements, écoles et instituts, on trouve :

Recherche

L'Université Laval dispose de 4 chaires d'excellence en recherche du Canada (le plus grand nombre au pays), 80 chaires de recherche du Canada et une quarantaine de centres de recherche[22].

Centre de recherche en cancérologie

Centre de recherche sur le cancer, rue McMahon.

À l'issue du Centre de recherche de l'Hôtel-Dieu de Québec à partir des années 1970, officiellement inauguré en 1983 et soutenu par le Fonds de recherche en cancérologie (FRC), le Centre de recherche en cancérologie se spécialise dans le domaine de l'oncologie. Il se situe dans deux édifices, celui où se trouvait anciennement l'école McMahon et le St-Patrick, construit dans les vestiges de l'ancienne église du même nom du Vieux-Québec. Le CRC constitue un regroupement interfacultaire et multidisciplinaire qui évolue depuis plus de 20 ans avec l'objectif de développer des connaissances et ressources scientifiques de pointe dans la lutte contre le cancer[23].

La recherche à L’Hôtel-Dieu de Québec est établie sur une base triple de recherche fondamentale, clinique et évaluative/épidémiologique à l’intérieur de deux domaines : la cancérologie et la néphrologie. La fonction générale de la recherche universitaire est le développement des connaissances et la formation de nouveaux chercheurs, dans ce cas-ci, formés sur la question du cancer. La section cancérologie forme le «Centre de recherche en cancérologie de l’Université Laval»(CRC)[24].

Les projets de recherche du Centre reposent sur les thèmes suivants : la recherche fondamentale en biologie cellulaire et moléculaire, la recherche clinique, épidémiologique et évaluative, l'oncologie psychosociale, la physique oncomédicale et la thérapie expérimentale. L'équipe de recherche du CRC a récemment mené une étude démontrant l'efficacité d'une thérapie cognitive-comportementale destinée à traiter l'insomnie associée au cancer du sein ou gynécologique non métastatique. Ce projet vise à évaluer l'efficacité d'une telle thérapie (par vidéos et brefs fascicules) et à comparer ses coûts par rapport à une thérapie offerte par un psychologue[25].

Le Centre de recherche en cancérologie de l'Université Laval regroupe plus de 35 équipes dirigées par des professeurs/chercheurs de l’Université Laval. On y offre plusieurs types de services, tels qu'un laboratoire d'interface clinique et de diagnostic moléculaire, un service d'imagerie cellulaire, une animalerie, de la recherche sur les technologies de micropuce de l'ADN, sur la bioinformatique, ainsi qu'un service de numérisation. Tous ces services visent à mieux comprendre les problématiques derrière le cancer et son fonctionnement[26].

Centre de recherche en horticulture

Installations horticoles sur le boulevard Hochelaga.

Le Centre de recherche en horticulture (CRH) œuvre dans les secteurs de la productivité et de la protection des plantes horticoles depuis 1990. Il collabore en partenariat avec plusieurs entreprises, dont, entre autres, l'Agence canadienne d'inspection des aliments[27] et le Fonds Québécois de la recherche sur la nature et les technologies[27]. Les recherches du CRH portent sur la résolution de problèmes agronomiques et horticoles.

Les chercheurs du Centre se spécialisent dans les projets suivants : la phytopathologie, la microbiologie, l'alimentation, l'entomologie, la physiologie végétale et l'agroenvironnement. Le CRH accueille 21 professeurs-chercheurs, ainsi qu'une centaine d’étudiants et quelques chercheurs postdoctoraux.

Le CRH consacre des recherches à la résolution de problèmes agronomiques et horticoles ayant des répercussions sur le plan des pertes de rendements attribuées aux maladies et insectes ravageurs ainsi que sur celui de la pollution [28]. Des enjeux considérés par le CRH concernent la réduction des gaz à effet de serre, la diminution de la pollution environnementale, l'amélioration de la productivité végétale à un moindre coût écologique, le recyclage des déchets et la saine alimentation[29].

Centre de recherche en sciences et technologie du lait

Pavillon Paul-Comtois (Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation).

Le Centre de recherche en sciences et technologie du lait (STELA) est un centre de recherche de la faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, situé dans le Pavillon Paul-Comptois. Sa mission est de contribuer à l'avancement des connaissances fondamentales et appliquées en sciences et technologie du lait, former des chercheurs hautement qualifiés et de participer au transfert technologique vers les utilisateurs [30].

Fondé en 1985, il est depuis 2004 sous la direction de l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF) de l’UL et intègre un volet santé dans sa démarche de recherche fondamentale et appliquée sur le lait. L'équipe multidisciplinaire du STELA se compose de chercheurs réguliers et associés, en collaboration avec des étudiants du doctorat et de la maîtrise.

Le centre présente son curriculum en trois axes de recherche sur le lait, soit sa composition, ses procédés de transformation, ainsi que son impact nutritif (ou sur la santé des individus) et socio-économique.

En partenariat avec le gouvernement du Québec et l'industrie laitière, le STELA contribue au progrès des techniques de transformation des produits laitiers (comme la microfiltration) et le développement de produits à valeur ajoutée (comme le lait à longue durée de conservation). On a entre autres réalisé des études sur les procédés de transformation et sur la caractérisation des produits industriels comme les yogourts et les fromages.

L'organisme rédige et distribue le feuillet FAX-Lait, une publication trimestrielle visant à communiquer à l'industrie laitière l'état de la recherche effectuée au centre[31].

Centre d'optique, photonique et laser (COPL)

Le pavillon d'optique photonique laser, annexé au pavillon Alexandre-Vachon.

Le Centre d’optique, photonique et laser (COPL), fondé en 1989, est un centre de recherche multidisciplinaire voué au développement de l’optique-photonique et à ses applications. Il est situé dans le pavillon d'optique photonique laser. Il regroupe des scientifiques de 7 universités québécoises. À l'Université Laval, 21 équipes de recherche en font partie[32]. Les travaux du centre portent sur les matériaux photoniques, les communications optiques, les laser et impulsions brèves, l'optique guidée et les fibres optiques, la biophotonique et l'ingénierie optique.

Recherche nordique

Différents programmes de recherche en lien avec la nordicité existent à l'Université.

Centre d'études nordiques (CEN)

Le Centre d'études nordiques (CEN), fondé en 1961 par Louis-Edmond Hamelin, est un centre de recherche multidisciplinaire et interuniversitaire situé à l'Université Laval, mais dont les membres proviennent également de l'Université du Québec à Rimouski et de l'INRS-Eau, Terre et Environnement, ainsi que d'autres institutions du Québec. La mission du centre est de coopérer au développement durable des régions nordiques[33].

ArcticNet

ArcticNet est un réseau de centres d’excellence du Canada dont l'objectif est d'étudier les impacts des changements climatiques et de la modernisation dans l'Arctique Canadien côtier[34].

Takuvik

Takuvik est une Unité mixte de recherche internationale reliant le CNRS (plus spécifiquement l'INSU et l'INEE) et l'Université Laval. Le premier mandat, d'une durée de quatre ans, a commencé en 2011 et le second, d'une durée de cinq ans, se terminera en 2019. Cette unité de recherche s'intéresse aux impacts des changements climatiques et des activités de développement dans l'environnement Arctique[35]

Personnalités liées

Corps professoral ancien ou actuel

Anciens étudiants

Vue du centre-ville de Québec à partir du Pavillon Alphonse-Marie-Parent, à l'Université Laval.

Premiers ministres du Canada

Premiers ministres du Québec

Autres

Diplômés à titre honorifique

En date de 2008 et depuis 1864, l'Université Laval a décerné près de 1 100 diplômes honorifiques[38].

Pour une liste complète des récipiendaires, voir : Docteurs honoris causa

Vie étudiante

Équipes sportives

Stade TELUS-Université Laval

Les équipes sportives d'élite de l'Université sont appelées Rouge et Or. Elles s'entraînent et jouent leur match à domicile principalement au Pavillon de l'éducation physique et des sports (PEPS). Actuellement, il y a quatorze clubs Rouge et Or :

Le club de football Rouge et Or génère un fort engouement, notamment pour avoir remporté 10 fois la Coupe Vanier et 15 fois la Coupe Dunsmore[39].

Coopérative universitaire

La Coopérative de l'Université Laval (souvent désigné par son diminutif commercial « Coop Zone ») est une entreprise coopérative œuvrant dans la vente de produits destinés à toute la clientèle universitaire, tels que les livres, les notes de cours et le matériel informatique.

Elle est composée de cinq points de vente dont un principal situé dans le pavillon Maurice-Pollack.

Faits variés sur l'Université Laval

  • L'Astéroïde (14424) Laval est nommé en l'honneur de l'Université.
  • Selon la revue Québec Science, trois des dix découvertes scientifiques de l'année 2006 au Québec ont été réalisées par des chercheurs de l'Université Laval, soit Barbara Papadopoulou et Serge Rivest, de la Faculté de médecine, et Simon Rainville, du Département de physique, de génie physique et d’optique. [3]
  • C´est à Laval qu'ont été créés, en 1996, les Jeux de la communication, tournoi entre plusieurs universités canadiennes.
  • C'est à Laval également qu'ont été créés, en 2011 les Jeux de Politique, tournoi entre plusieurs départements de science politique au Québec et en Ontario. À son édition de 2012, c'était la plus importante compétition de politique universitaire au Québec.
  • Depuis 2002, la CADEUL organise chaque année les Jeux inter-facultaires, une compétition amicale entre les facultés.[4]
  • Le 15 avril 2013, l'Université Laval annonçait son retrait de la CREPUQ sur une décision unilatérale de son recteur, Denis Brière, devenant par le fait même le seul établissement universitaire québécois à ne pas faire partie de cet organisme[40].
  • Chaque année depuis 1976 se tient le Festival de Sciences et Génie.
  • Partenaire de l'organisation HIP[41] pour la réalisation des mesures infraouges dans la campagne "Scan Pyramids" [42] sur les recherches et mesures sur les pyramides du plateau de Giza et de Dahchour afin d'y trouver d'éventuelles nouvelles données quant à leurs structures internes. La campagne est lancée, suivie et régulièrement annoncée par le ministre des Antiquités Égyptien, M. Eldamaty[43],[44],[45],[46],[47],[48]. Le retentissement devient mondial, jusqu'à faire ressortir une ancienne théorie personnelle sur la construction des pyramides du Dr. Ben Carson qui dérivera en argument de bataille entre deux candidats à l'élection, Carson et Trump, lors des primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2016 [49].
  • L'Université Laval fait l'objet d'une action collective autorisée pour violation des droits d'auteur déposée en 2014[50].

Notes et références

  1. Université Laval en bref, [1], consulté en ligne le 18 janvier 2018.
  2. Université Laval en bref, [2], consulté en ligne le 18 janvier 2018.
  3. Statistiques, Site web du registraire de l'Université Laval, consulté en ligne le 24 octobre 2014.
  4. Les plus anciennes universités canadiennes, selon la date de l'obtention d'une charte royale donnant l'autorisation de conférer des grades universitaires, sont l'Université de King's College (1802), l'Université McGill (1821), l'Université de Toronto (1827), l'Université Queen's (1841) et l'Université St. Mary's (1851).
  5. « Études », sur Université Laval (consulté le )
  6. « Université Laval en bref », sur Université Laval (consulté le )
  7. École de langues de l'Université Laval - Français langue étrangère.
  8. Direction des communications de l'Université Laval, Guide d'identité visuelle, Québec, Université Laval, , 100 p. (lire en ligne), p. 11
  9. Passion héraldique - Héraldique universitaire.
  10. Les armoiries sont blasonnées ainsi : « De gueules à la croix d'or chargée de cinq coquilles d'azur et cantonnée de seize alérions d'argent».
  11. Université Laval, « Description héraldique du blason », (consulté le ).
  12. https://www.ulaval.ca/Al/hymne/hymne.html.
  13. Le campus de l'Université Laval vu haut des airs sur Google Maps et en 3D dans Google Earth.
  14. « Campus à l'américaine à Sainte-Foy », sur Université Laval.
  15. Martin Dubois, Architecture contemporaine à Québec, Publications du Québec, (ISBN 9782551196050), p. 93.
  16. Louise Côté, Arrondissement de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge, coll. « Découvrir Québec », (ISBN 9782895520979), p. 101.
  17. Miles, Malcolm (1997). Art, Space and the City: Public Art and Urban Futures, Routledge, 266 p.
  18. a b et c Comité d’aménagement et de mise en œuvre (CAMEO), « L’art public sur le campus de l’Université Laval », sur http://www.cameo.ulaval.ca/, , p. 223..
  19. « Le Parcours », sur http://www.art.ulaval.ca.
  20. a et b Isabelle Mathieu, « Des souterrains qui font peur », Le Soleil, 18 mars 2008, p. 11.
  21. « Facultés de l'Université Laval | Ville de Québec », sur www.ulaval.ca (consulté le )
  22. (en) « Research », sur Université Laval (consulté le )
  23. http://www.crc.ulaval.ca/client/fr/accueil.html.
  24. http://www.crc.ulaval.ca/client/fr/centre/centre.html.
  25. http://www.crc.ulaval.ca/client/fr/projets/projets_5.html.
  26. http://www.crc.ulaval.ca/client/fr/services/introduction.html.
  27. a et b http://www.crh.ulaval.ca/partenaires-crh.html.
  28. http://www.crh.ulaval.ca/recherche-crh.html.
  29. http://www.crh.ulaval.ca/historique-crh.html.
  30. http://stela.fsaa.ulaval.ca/mission-stela.html.
  31. Fax-lait - Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels.
  32. « Centre d’optique, photonique et laser (COPL) », sur Université Laval, (consulté le ).
  33. « Centre d'études nordiques (CEN) », sur Université Laval (consulté le ).
  34. (en) « ArcticNet », sur Université Laval (consulté le ).
  35. « Takuvik », sur Université Laval (consulté le ).
  36. Yves De Koninck - Les deux pieds dans le savoir - Jean-François Cliche, Le Soleil, 12 février 2012.
  37. Gouvernement du Canada, Agence spatiale canadienne, Directions des communications, Services d'information et nouveaux médias, « Biographie de David Saint-Jacques », sur Site web de l'Agence spatiale canadienne (consulté le ).
  38. a b et c Daphnée Dion-Viens, « Laval décerne un doctorat honoris causa à Guy Laliberté », Le Soleil, 17 septembre 2008, p. 4.
  39. Titres remportés - Université Laval.
  40. L'Université Laval quitte la CREPUQ - Radio Canada, 15 avril 2013.
  41. « HIP Institute », sur www.hip.institute (consulté le ).
  42. « Scan Pyramids Mission », sur www.scanpyramids.org (consulté le ).
  43. « Avec l'infrarouge et des muons, Scan Pyramids va sonder le cœur des pyramides », sur Sciences et avenir, https://plus.google.com/+sciencesetavenir (consulté le ).
  44. « Egypt To Scan Ancient Pyramids With Cosmic Rays », sur The Huffington Post (consulté le ).
  45. Peter Schwartzstein et National Geographic PUBLISHED November 11, « Possible New Chambers in Pyramid Hold Hopes for Egypt's Tourism », sur News (consulté le ).
  46. « Au cœur de Khéops - Le Fil - Université Laval », sur www.lefil.ulaval.ca (consulté le ).
  47. « Scientists given green light to scan Egypt's pyramids at Giza - BelfastTelegraph.co.uk », sur BelfastTelegraph.co.uk (consulté le ).
  48. « Egypt detects 'impressive' anomaly in Giza pyramids », sur phys.org, https://plus.google.com/116557644723047703916/ (consulté le ).
  49. (en-GB) Associated Press, « Egypt to Ben Carson: no, the pyramids were not for storing grain », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  50. Copibec, « Action collective contre l'Université Laval - Copibec », sur www.copibec.ca (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

  • Jean Hamelin, Histoire de l'Université Laval: les péripéties d'une idée ], Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval, 1995, 341 pages [lire en ligne]

Liens externes