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Léon Garet

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Léon Garet
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
AmiensVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière nouveau de Saint-Acheul (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfant
Autres informations
Membre de
Distinctions
Vue de la sépulture.

Léon Garet (1840-1912) est un directeur de compagnie d'assurances et un des principaux fondateurs de Paris-Plage qui devient le Touquet-Paris-Plage lors de son érection en commune en 1912.

Biographie

Léon Garet est le second (après Henri Saumon) acquéreur, le , d'un terrain vendu par Alphonse Daloz, lot n°17 sur lequel il fait construire son chalet Suzanne en 1886[1].

Constructeur au Touquet, il crée en 1894, le « Syndicat des propriétaires » du Touquet. Né à Artemps (Aisne) le et mort à Amiens à la fin de l’hiver 1912, Léon Garet est directeur de la compagnie d’assurances L’Urbaine à Amiens pendant 40 ans, et premier président du syndicat des agents généraux d’assurances de la Somme. Édouard Lévêque disait de lui « M. Léon Garet, qu’on le veuille ou non, résumait presque à lui seul Paris-Plage avec M. J.B. Daloz dont il était absolument le bras droit […] nous osons pouvoir presque affirmer que sans notre concitoyen, Paris-Plage ne serait peut-être jamais sorti de l’état de projet dans lequel il sommeillait depuis plusieurs années. » En 1884, il organise la première ducasse de Paris-Plage, et en 1886, il convainc plusieurs personnalités amiénoises de venir à Paris-Plage. En 1893, il est directeur du journal Paris-Plage. En 1894, il crée le syndicat des copropriétaires dont il est trésorier jusqu'en 1900. Il doit ensuite quitter les bords de mer pour raisons médicales. Son fils Maurice est l'un des huit fondateurs le de la société académique du Touquet[2] et son arrière-petit-fils en est le secrétaire général en 2011[3].

La commune lui a rendu hommage en 1925 en rebaptisant de son nom la rue Saint-Alphonse[BG 1].

  • Famille, formation et vie professionnelle

Léon Auguste Garet est né le à Artemps dans le département de l'Aisne, il est le fils de Joachim Léon, employé chef de service des contributions indirectes, né le à Montreuil département du Pas-de-Calais et mort le à Péronne dans le département de la Somme[AD80 1], et d'Hortense Clermone Louise Surmay née le à Artemps, mariés à Artemps le [AD02 1].

Modèle:Arbre début

  • Léon Garet s'est marié le à Frévent dans le département du Pas-de-Calais, à Céline Marie Carré née le à Frévent[AD62 1]. Ils ont eu deux enfants
    • Maurice Léon Alexandre avoué à la cour d'appel d'Amiens, officier de l'instruction publique marié à Marie Thérèse Françoise Lepinois.
    • Modèle:Arbre/Branche finaleFernand architecte diplômé du gouvernement à Cambrai marié à Marguerite Baudry.

Modèle:Arbre fin

Il passe une grande partie de son enfance à Foucaucourt-en-Santerre où son père exerce sa charge.

Il garde, de son enfance, de nombreuses amitiés avec des fils de fonctionnaires. Parmi ceux-ci, Arthur Blaisel d'Enquin, directeur de la Banque de France, à Amiens, et propriétaire du château d'Enquin-sur-Baillons près du Touquet-Paris-Plage, Mme Blondel de Livry mariée à Dominique Prévost, son père, le comte Germain de Livry, percepteur à Foucaucourt-en-Santerre, la comtesse de Kergorlay, M. et Mme Doffin d'Ablincourt, la comtesse d'Hervilly, le baron et la baronne du Blaisel, le comte et la comtesse de Livry

Il entre au Lycée de Saint-Quentin.

Ses études terminées, il entreprend de rentrer dans le notariat, mais c'est l'époque où se fondent les grandes compagnies d'assurances qui installent des agences pour les représenter, et il accepte de prendre la direction de la Compagnie Urbaine d'Amiens.

Il y reste 40 ans. Il est nommé président du syndicat des agents généraux d'assurances de la Somme.

En 1905, âgé de 65 ans, il se voit décerner la médaille d'or par la Compagnie Urbaine.

En 1867, il fonde l'association amicale des anciens élèves du lycée de Saint-Quentin, il en est le vice-président.

En 1870, lors de la guerre franco-allemande de 1870, il prend part à la défense d'Amiens et, à ce titre, reçoit la médaille commémorative 1870-1871.

En 1898, il est fait chevalier de l'ordre des Palmes académiques.

  • Son histoire à Paris-Plage

En 1882

En 1884, le il organise la première ducasse de Paris-Plage au cours de laquelle on fête l'inauguration de la station balnéaire.

En 1886, il constitue le groupe d'Amiénois qui est le véritable point de départ de Paris-Plage.

Sur ces conseils chaleureux, Alphonse Legendre construit son hôtel, Dominique Prevost-Blondel la villa Concordia et Charles Herbert la villa Marthe-Marie. À cette époque, on ne comptait que huit constructions.

Sous son impulsion, l'année 1886 voit l'arrivée de seize nouvelles constructions.

Il collabore au journal Paris-Plage Arcachon du Nord lancé par Ernest Legendre, il en est même le directeur en 1893.

Le et le , il organise, avec René Telliez les réunions préliminaires au futur syndicat des propriétaires qui voit le jour deux ans plus tard.

En 1894, lors de la constitution du syndicat, il est nommé premier trésorier, fonction qu'il occupe également, le à la commission des Chemins.

Il suit également la destinée de Georges Lalouette en démissionnant, en même temps que lui, du syndicat des propriétaires.

Il participe activement à la Société académique en, entre autres choses, enrichissant les archives de pièces intéressantes.

Léon Garet a un tempérament d'artiste, il dessine et peint avec talent, une de ses toiles, Martin divisant son manteau orne l'église d'Artemps. Il fonde, en 1886, au lycée de Saint-Quentin, un prix de dessin qui porte son nom.

En 1912, le , il meurt, à l'âge de 71 ans, à Amiens[ÉLdis 1].

Pour approfondir

Bibliographie

  • Édouard Lévêque, Histoire de Paris-Plage et du Touquet, souvenirs et impressions, Paris-Plage et Montreuil, Charles Delambre, (réimpr. 2011 en deux tomes aux éditions PyréMonde) (lire en ligne)
  • Édouard Lévêque, Les Disparus - Les biographies des fondateurs du Touquet-Paris-Plage et des principaux artisans de son développement., Le Touquet-Paris-Plage, imprimerie Seven, Saint-Jacques-de-la-Lande pour le compte de EDR/ éditions des régionalismes de Cressé., 1925 ré-édité en 2013, 184 p. (ISBN 978-2-8240-0209-5), p. 34

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Références

Ouvrages

Ouvrage de Martine et Daniel Boivin, Édith et Yves De Gueeter, Paris-Plage en cartes postales anciennes, avril 1987
  1. p. 35.
Ouvrage d'Édouard Lévêque, Les Disparus - Les biographies des fondateurs…
  1. p. 102 à 108.

Archives départementales

Aisne
  1. « acte de mariage n°19 » (consulté le ).
Pas-de-Calais
  1. « acte de mariage n°23 » (consulté le ).
Somme
  1. « acte de décès n°84 » (consulté le ).

Autres sources

  1. Léon Garet, « Souvenirs déjà vieux - 1882 » in Si Paris-Plage m'était conté…, p. 21 (ISBN 2-91512-319-5).
  2. « Liste des membres titulaires de la Société académique du Touquet-Paris-Plage » in Si Paris-Plage m'était conté…, p. 125 (ISBN 2-91512-319-5).
  3. Philippe Lyardet, « Léon Garet » in Le Touquet-Paris-Plage Infos, juillet-août 2011, p. 17.