Années 30

I^er siècle av. J.-C. | I^er siècle | II^e siècle

30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 | 39

Les années 30 couvrent les années 30 à 39. Pour les années 1930 à 1939, voir Années 1930.

Événements

Vers 30 :
- premier statut de Palmyre^[1].
- les Romains fondent Tournai en Belgique^[1].
- en Chine, l’impôt est ramené du dixième au trentième des récoltes et des bénéfices.
Avril 30 ou 33 : exécution de Jésus de Nazareth sur ordre de Ponce Pilate, gouverneur romain de Judée^[2].
31-39 :
- Étienne, juif helléniste de la Diaspora, un des premiers diacres de la première communauté chrétienne de Jérusalem, est lapidé^[3].
- époque probable de la conversion du pharisien Paul de Tarse à la doctrine de Jésus de Nazareth, à Damas, lors d'une révélation^[4]. L'Église catholique fête cet événement le 25 janvier.
31 : lorsque le préfet Séjan essaie de prendre possession du pouvoir, Tibère le fait destituer et assassiner.
34 : nomination de Lucius Vitellius comme légat de Syrie.
35-36 : guerre entre Hérode Antipas et Arétas IV. L'armée d'Hérode est défaite.
Fin 36 ou début 37 : renvoi à Rome de Ponce Pilate par Vitellius, « pour qu'il s'explique auprès de l'empereur ».

37 :
- mort de Tibère. Caligula, fils de Germanicus et d'Agrippine l'Aînée, lui succède.
- Caligula nomme Hérode Agrippa I^er pour diriger l'ancienne tétrarchie de Philippe avec le titre de roi. Il le retient à Rome et lui dit « d'attendre les vents étésiens » pour se rendre en Palestine en passant par Alexandrie.
38 :
- à partir de septembre : émeute anti-juive à Alexandrie ^[5].
- 23 septembre : consécration de Drusilla comme déesse, suivie du mariage de Caligula avec Lollia Paulina, qu'il répudie peu après.
- Automne : le préfet d'Égypte Flaccus, qui a laissé faire les persécutions, est arrête, jugé à Rome et banni à Andros^[6].
39 : Hérode Antipas est destitué pour entente avec les Parthes, peut-être sur dénonciation d'Agrippa Ier, et exilé en Gaule par les autorités romaines avec son épouse^[7].
Vers 39-40 : interprétation symbolique de la Torah par l'érudit juif Philon d'Alexandrie (Allégorie), qui se rend en ambassade auprès de Caligula pour défendre les juifs alexandrins^[8].

Personnalités significatives

Notes et références

↑ ^{a et b} Yves Denis Papin, Chronologie de l'histoire ancienne, Éditions Jean-paul Gisserot, 1998, 126 p. (ISBN 978-2-87747-346-0, présentation en ligne)
↑ Pour la majorité des chercheurs. Cependant d'autres dates sont proposées ; « Blinzer (Prozess, p. 101-102) a énuméré les options d’environ cent auteurs concernant l’année de la mort de Jésus : aucun de ceux qu’il cite n’a opté pour l’an 34 (en fait, c’est le cas de Zeitlin) ou 35, alors qu'un à trois d’entre eux privilégiaient respectivement les années 26, 27, 28, 31, 32 et 36. Treize ont opté pour 29, cinquante-trois pour 30, et vingt-quatre pour 33 - ce qui rejoint la fourchette évoquée ci-dessus. » ; Raymond E. Brown, La mort du Messie (trad. de l'anglais), éd. Bayard 2005, (éd. orig. 1994), p. 1512
↑ Simon Claude Mimouni et Pierre Maraval, Le christianisme des origines à Constantin, Paris, éd. P.U.F./Nouvelle Clio, 2007, p. 188
↑ (en) Richard H. Bell, The Irrevocable Call of God : An Inquiry Into Paul's Theology of Israel, Mohr Siebeck, 2005, 550 p. (ISBN 978-3-16-148009-6, présentation en ligne)
↑ Katherine Blouin, Le conflit judéo-alexandrin de 38-41: l'identité juive à l'épreuve, éd. L'Harmattan, 2005
↑ (en) Timothy Venning, Chronology of the Roman Empire, Londres, Continuum International Publishing Group, 2011, 850 p. (ISBN 978-1-4411-5478-1, BNF 43848321, présentation en ligne)
↑ Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VI^e siècle avant notre ère au III^e siècle de notre ère : Des prêtres aux rabbins, éd. P.u.f./Nouvelle Clio, 2012, p. 407
↑ Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VI^e siècle avant notre ère au III^e siècle de notre ère : Des prêtres aux rabbins, éd. P.u.f./Nouvelle Clio, 2012, p. 122

[Papin-1] {a et b} Yves Denis Papin, Chronologie de l'histoire ancienne, Éditions Jean-paul Gisserot, 1998, 126 p. (ISBN 978-2-87747-346-0, présentation en ligne)

[2] Pour la majorité des chercheurs. Cependant d'autres dates sont proposées ; « Blinzer (Prozess, p. 101-102) a énuméré les options d’environ cent auteurs concernant l’année de la mort de Jésus : aucun de ceux qu’il cite n’a opté pour l’an 34 (en fait, c’est le cas de Zeitlin) ou 35, alors qu'un à trois d’entre eux privilégiaient respectivement les années 26, 27, 28, 31, 32 et 36. Treize ont opté pour 29, cinquante-trois pour 30, et vingt-quatre pour 33 - ce qui rejoint la fourchette évoquée ci-dessus. » ; Raymond E. Brown, La mort du Messie (trad. de l'anglais), éd. Bayard 2005, (éd. orig. 1994), p. 1512

[3] Simon Claude Mimouni et Pierre Maraval, Le christianisme des origines à Constantin, Paris, éd. P.U.F./Nouvelle Clio, 2007, p. 188

[4] (en) Richard H. Bell, The Irrevocable Call of God : An Inquiry Into Paul's Theology of Israel, Mohr Siebeck, 2005, 550 p. (ISBN 978-3-16-148009-6, présentation en ligne)

[5] Katherine Blouin, Le conflit judéo-alexandrin de 38-41: l'identité juive à l'épreuve, éd. L'Harmattan, 2005

[Venning-6] (en) Timothy Venning, Chronology of the Roman Empire, Londres, Continuum International Publishing Group, 2011, 850 p. (ISBN 978-1-4411-5478-1, BNF 43848321, présentation en ligne)

[7] Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VI^e siècle avant notre ère au III^e siècle de notre ère : Des prêtres aux rabbins, éd. P.u.f./Nouvelle Clio, 2012, p. 407

[8] Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VI^e siècle avant notre ère au III^e siècle de notre ère : Des prêtres aux rabbins, éd. P.u.f./Nouvelle Clio, 2012, p. 122

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