Parti vert

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Bien que l'intitulé Parti vert puisse être utilisé librement, un certain nombre de partis écologistes, plus ou moins affiliés, mais néanmoins organisés comme partis politiques et mouvements politiques, reposant sur les quatre piliers des partis verts revendiquent cette identité. Les verts voient la démocratie, le pacifisme, et la justice sociale, comme intimement liés à l'écologie, à la santé humaine et au bien-être. Tous les partis verts suivent plus ou moins les mêmes principes en ce qui a trait à la politique écologique.

Prendre en compte les régions naturelles, limiter les changements climatiques, et protéger la Nature, sont considérés comme indispensables au maintien d'une vie harmonieuse, et peut-être plus encore, fournissent des thématiques neutres pour la résolution des conflits avec les ennemis mortels. Pour les verts, la paix et l'écologie sont indissociablement liées.

Le premier parti vert régional est créé en décembre 1971, à Neuchâtel avec le Mouvement Populaire pour l'Environnement[1] et obtint huit sièges lors des élections communales de 1972. Le premier parti vert (le United Tasmania Group) hors d'Europe s'est formé lors d'une réunion publique à Hobart en mars 1972. En mai 1972, une rencontre entre verts à Victoria University, Wellington, a permis de lancer Values Party, le premier parti vert national. Le terme verts a été créé par les écologistes allemands, les Grünen, lors de leur première participation à une élection nationale en 1980.

Dès 1979, Daniel Brélaz, actuellement syndic de Lausanne, est le premier écologiste à siéger au sein d'un parlement national, le conseil national suisse[1].

En 2001, les représentants des partis verts de 80 pays ont signé une charte commune, à Canberra, la Charte des Verts mondiaux.

Participations aux gouvernements

Après avoir été une force d'opposition dans les années quatre-vingt, les Verts ont commencé à siéger dans des gouvernements à partir du milieu des années 1990.

En 1993, Indulis Emsis devint ministre de l'environnement dans le gouvernement letton. Il s'agit du premier écologiste à avoir jamais été ministre dans un gouvernement national. Il y reste jusqu'en 1998. La Ligue verte finlandaise rejoignit elle le gouvernement de centre-gauche du social-démocrate Paavo Lipponen en 1995. Elle y restera jusqu'en 2002.

En 1996, la gauche italienne remporta les élections législatives. Les Verts, membres de la coalition de gauche, participèrent alors au gouvernement, y restant jusqu'à la défaite de la gauche en 2001.

En 1997, la majorité plurielle française remporta les élections législatives, permettant aux Verts français d'entrer à leur tour dans le gouvernement du socialiste Lionel Jospin. Les ministres verts y restèrent jusqu'à la victoire de la droite en 2002. Dominique Voynet puis Yves Cochet y furent ministre de l'environnement et de l'aménagement du territoire et Guy Hascoët secrétaire d'État à l'économie sociale.

En 1998, le camp rouge-vert allemand mit fin à seize ans de domination de l'Union chrétienne-démocrate et accéda au pouvoir. Joschka Fischer, qui devint alors ministre des affaires étrangères, a probablement été le ministre vert le plus médiatisé jusqu'à ce jour. Il siégea, avec d'autres écologistes, jusqu'en 2005 dans le gouvernement du social-démocrate Gerhard Schröder.

En 1999, les écologistes belges triomphèrent lors des élections nationales, obtenant près de 15 % des voix. Ils restèrent au gouvernement belge durant une législature dans le gouvernement de Guy Verhofstadt, réunissant libéraux, socialistes et écologistes. En Belgique comme en Allemagne, ils obtinrent la décision de la sortie du nucléaire. En 2004, les écologistes connurent une défaite retentissante aux élections et durent quitter certains gouvernements mais entrèrent dans l'exécutif de la Région bruxelloise. Ils accédèrent à nouveau au gouvernement régional et communautaire au sud du pays (Région wallonne et Communauté française) et à Bruxelles-capitale après les élections de 2009. Seuls à progresser parmi les grands partis francophones alors que la plupart des autres s'écroulaient, ils devinrent à ce moment la troisième force politique de ces trois organes gouvernementaux.

En octobre 2002, les Verts de Lettonie, alliés au parti agrarien, entrèrent dans un gouvernement de centre-droite. En 2004, un vert, Indulis Emsis, occupa même brièvement le poste de premier-ministre. Ils font encore aujourd'hui partie du gouvernement de centre-droite, qu'ils ne dirigent cependant plus.

En avril 2006, la coalition de l'Olivier remporta les élections italiennes, Romano Prodi remplaçant Silvio Berlusconi à la tête du gouvernement. Membres de la coalition, les Verts retournèrent dès lors au gouvernement.

En janvier 2007, les Verts de République tchèque entrèrent à leur tour au gouvernement, siégeant avec les conservateurs de l'ODS et les démocrates-chrétiens. En avril, la Ligue verte finlandaise fit son retour au gouvernement après cinq ans d'absence, cette fois-ci dans un gouvernement de centre-droite. En juin, ce sont les Verts irlandais qui firent leur entrée dans le gouvernement du Fianna Fáil de Bertie Ahern.

En mars 2013, Moana Carcasses Kalosil, écologiste libéral de la Confédération verte, parvient à former un large gouvernement de coalition et devient Premier ministre du Vanuatu. Son parti ne dispose toutefois que de trois sièges sur cinquante-deux dans un Parlement sans majorité, et Carcasses est le seul ministre écologiste dans son propre gouvernement[2],[3].

Personnalités notoires par pays

Partis verts dans le monde

Références

Voir aussi

Articles connexes