Euarchontoglires

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Les Euarchontoglires forment un clade de mammifères placentaires que des analyses phylogénétiques relativement récentes ont fait découvrir. L'appartenance à ce clade est définie par un motif déterminé de marqueurs génétiques de type Rétrotransposon contenus dans l'ADN de l'espèce.

Les phylogénies moléculaires, fondées sur toute une variété de gènes nucléaires et mitochondriaux, confirment ce clade.[1]

Taxinomie

Il regroupe les taxons des rongeurs, lapins, lièvres... avec celui des toupayes, des primates et des lémurs volants : Glires et Euarchonta.

Les Euarchontoglires se sont certainement différenciés du groupe frère des Laurasiatheria il y a environ 85 à 95 Ma durant le Crétacé. Cette hypothèse satisfait aussi bien les conclusions de la recherche génétique que celles de la paléontologie.

--o Euarchontoglires
  |--o Glires
  |  |--o Rodentia
  |  `--o Lagomorpha
  `--o Euarchonta
     |--o Scandentia
     |--o Dermoptera
     `--o
        |--o Plesiadapiformes (éteints ; considérés comme paraphylétiques)
        `--o Primates

Il remplace le groupe des Archontes, en excluant le groupe des Chiroptera, en faisant d'eux des laurasiathériens, et en incluant celui des Glires. Les Macroscelidea, autrefois considérés comme proches des Glires par leur morphologie, sont également rattachés aux Afrotheria.

Liste des ordres

Selon Animal Diversity Web:


Selon NCBI:


Références

  1. Hervé Le Guyader, Guillaume Lecointre, Classification phylogénétique du vivant, tome 2, Belin, , 831 p. (ISBN 978-2-410-00385-7), pages : 480,481, 519

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) William J. Murphy, Eduardo Eizirik, Mark S. Springer et al., « Resolution of the Early Placental Mammal Radiation Using Bayesian Phylogenetics », Science, vol. 294, no 5550,‎ , p. 2348-2351 (résumé)
  • (en) Jan Ole Kriegs, Gennady Churakov, Martin Kiefmann, Ursula Jordan, Juergen Brosius et Juergen Schmitz, « Retroposed Elements as Archives for the Evolutionary History of Placental Mammals », PLoS Biol, vol. 4, no 4,‎ , e91 (DOI 10.1371/journal.pbio.0040091, lire en ligne [PDF])

Liens externes

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