Hypericum patulum
Règne | Plantae |
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Division | Tracheophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Malpighiales |
Famille | Hypericaceae |
Genre | Hypericum |
Thunb. In: Linnaeus, Syst. Veg., ed. 14: 700. (1784).
Hypericum patulum, le millepertuis doré est connu comme l'Hypericum ‘Hidcote’. Il appartient aux Hypericaceae.
C’est un bel arbuste rond originaire asiatique. Originaire de Chine il s’est plus répandu en Asie au fil des années, cultivé pour sa beauté. Hypericum Hidcote est facile à cultiver et à transplanter, et non envahissant.[1]
Description
Avec un feuillage persistant, il forme un arbuste aux jeunes branches souples, d’une hauteur max de 1,50 m. Ses jeunes branches sont quadrangulaires, puis s’arrondissent avec le temps. Avec des feuilles sur les 4 côtés.
Ces feuilles sont lancéolées, épaisses et vert foncé. Sa forme naturelle est en dôme régulier, dense et arrondi.
Les fleurs ont 5 pétales d’un jaune vif avec 50 à 70 étamines, bisexuées, nectarifères et mellifères, et se transforment en fruits.
Culture
Hypericum patulum est tolérant à différents type de sols, tant que celui-ci n’est ni trop acide ou calcaire et qu’il ne se dessèche pas trop. Il se portera bien à l’ombre, ou en plein soleil.
Il est rustique jusqu’à -20 °C, mais peut perdre ses feuilles.
Planté entre octobre et avril et arrosé la première année pendant les mois secs.
Hypericum patulum grandit d'à peu près 40 cm par an. Il peut être taillé car il se régénère sans problèmes.
Sans stolons, il ne se ressème pas vraiment. C’est un arbuste de longue vie.
Les graines germent au printemps vers 10 °C.
Les boutures sont aisées, directement en pleine terre.
Distribution
On retrouve cette plante en Chine (Anhui, Fujian, Guangxi, N-Guizhou, Hubei, Hunan, Jiangsu, Jiangxi, Shaanxi , Sichuan);
mais aussi en Birmanie (Chin, Kachin, Magway, Sagaing, Shan);
Taiwan ; Corée ; Inde ; Japon ; Java ; Équateur ; Colombie.[2]
Pharmacopée
Propriété anti tumorale et cytotoxicité :
Les extraits d'Hypericum patulum ont été testés pour l'activité antitumorale et la cytotoxicité in vitro en utilisant des lignées cellulaires humaine dans cette étude[3].
Les extraits Hypericum patulum (feuilles) ont montré une cytotoxicité modérée et l'extrait d'Hypericum patulum (parties aériennes) n'a montré aucune cytotoxicité jusqu'à une concentration de 1000 µg / mL.
La viabilité cellulaire et les changements morphologiques ont été évalués. Parmi ces extraits, l'extrait d'Hypericum patulum (tige) a montré une forte cytotoxicité contre toutes les lignées cellulaires utilisées.
Propriété anti bactérienne :
Dans cette étude[4], deux nouveaux méroterpènes prénylés apparentés à la benzophénone, les hypatulines A (le 1er) et B (le 2ème), ont été isolés des feuilles d'Hypericum patulum.
L'hypatuline A a présenté une activité antimicrobactérienne contre Bacillus subtilis.
Régulation du métabolisme :
Neuf nouveaux dérivés acylphloroglucinol spirocycliques, les hyperpatulols A - I (1–9), ont été caractérisés à partir des fleurs d'Hypericum patulum. D'autres études pharmacologiques ont révélé que 4 pourrait réguler l'expression des protéines Vimentine et E-cadhérine.[5]
Références
- Iris MAKOTO, « aujardin », sur https://www.aujardin.info/plantes/hypericum-patulum-cv-hidcote.php
- (en) catalogue of life, « Hypericum patulum Thunb. », sur https://www.catalogueoflife.org/data/taxon/3NPYM, (consulté le )
- (en) P Vijayan S. Vinod Kumar S. A. Dhanaraj P. K. Mukherjee B. Suresh, « In vitro cytotoxicity and antitumour properties of Hypericum mysorense and Hypericum patulum », sur https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/ptr.1271, (consulté le )
- (en) Naonobu Tanaka, Yuki Yano, Yutaka Tatano, et Yoshiki Kashiwada, « Hypatulins A and B, Meroterpenes from Hypericum patulum », sur https://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/acs.orglett.6b02725?casa_token=lThDwCo1z4UAAAAA:umnlObdl9iwCmvipX1q_kTkRyDoAIaE_lry7TQHxERS21QrmGZ_MSsK82W7ZdY5cHaNyUUexHEjCcLU, (consulté en )
- (en) Yang-Yang Liu Zhen Ao Qi Qi Xu Dong-Rong Zhu Chen Chen Xiao-Bing Wang Jian-Guang Luo Ling-Yi Kong, « Hyperpatulols A–I, spirocyclic acylphloroglucinol derivatives with anti-migration activities from the flowers of Hypericum patulum », sur https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0045206819302147?casa_token=gLdi65rW3mgAAAAA:cIx0QWUiGtDr7PAGl1k5dA2q40v-Ltb6L7n-P0SCqkx6KF0YmXfYBR0AXswdil9KI9Mp6w_PvQ, (consulté en )