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Hypericum patulum

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Hypericum patulum
Description de cette image, également commentée ci-après
Hypericum patulum
Classification APG IV (2016)
Règne Plantae
Division Tracheophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Malpighiales
Famille Hypericaceae
Genre Hypericum

Espèce

Hypericum patulum
Thunb. In: Linnaeus, Syst. Veg., ed. 14: 700. (1784).
Synonymes : Komana patula = Hypericum gumbletoni = Norysca patula = Eremanthe patula= Hypericum argyi= Komana patula = Hypericum pseudopatulum = Hypericum nepalense = Hypericum oblongifolium = Hypericum ramosissimum

Hypericum patulum, le millepertuis doré est connu comme l'Hypericum ‘Hidcote’. Il appartient aux Hypericaceae.

C’est un bel arbuste rond originaire asiatique. Originaire de Chine il s’est plus répandu en Asie au fil des années, cultivé pour sa beauté. Hypericum Hidcote est facile à cultiver et à transplanter, et non envahissant.[1]

Hypericum est l'un des neuf genres appartenant à la famille botanique des Hypericaceae Juss.; APG III, 2009). Le genre contient 484 espèces réparties dans le monde, dont l'une, Hypericum perforatum, est très largement utilisée en médecine populaire.[2]

Description

Avec un feuillage persistant, il forme un arbuste aux jeunes branches souples, d’une hauteur max de 1,50 m. Ses jeunes branches sont quadrangulaires, puis s’arrondissent avec le temps. Avec des feuilles sur les 4 côtés.

Ces feuilles sont lancéolées, épaisses et vert foncé. Sa forme naturelle est en dôme régulier, dense et arrondi.

Les fleurs ont 5 pétales d’un jaune vif avec 50 à 70 étamines, bisexuées, nectarifères et mellifères, et se transforment en fruits.

Culture

Hypericum patulum est tolérant à différents type de sols, tant que celui-ci n’est ni trop acide ou calcaire et qu’il ne se dessèche pas trop. Il se portera bien à l’ombre, ou en plein soleil.

Il est rustique jusqu’à -20 °C, mais peut perdre ses feuilles.

Planté entre octobre et avril et arrosé la première année pendant les mois secs.

Hypericum patulum grandit d'à peu près 40 cm par an. Il peut être taillé car il se régénère sans problèmes.

Sans stolons, il ne se ressème pas vraiment. C’est un arbuste de longue vie.

Les graines germent au printemps vers 10 °C.

Les boutures sont aisées, directement en pleine terre.

Distribution

On retrouve cette plante en Chine (Anhui, Fujian, Guangxi, N-Guizhou, Hubei, Hunan, Jiangsu, Jiangxi, Shaanxi , Sichuan);

mais aussi en Birmanie (Chin, Kachin, Magway, Sagaing, Shan);

Taiwan ; Corée ; Inde ; Japon ; Java ; Équateur ; Colombie.[3]

Pharmacopée

Propriété anti tumorale et cytotoxicité :

Les extraits d'Hypericum patulum ont été testés pour l'activité antitumorale et la cytotoxicité in vitro en utilisant des lignées cellulaires humaine dans cette étude[4].

Les extraits Hypericum patulum (feuilles) ont montré une cytotoxicité modérée et l'extrait d'Hypericum patulum (parties aériennes) n'a montré aucune cytotoxicité jusqu'à une concentration de 1000 µg / mL.

La viabilité cellulaire et les changements morphologiques ont été évalués. Parmi ces extraits, l'extrait d'Hypericum patulum (tige) a montré une forte cytotoxicité contre toutes les lignées cellulaires utilisées.

Propriété anti bactérienne :

Dans cette étude[5], deux nouveaux méroterpènes prénylés apparentés à la benzophénone, les hypatulines A (le 1er) et B (le 2ème), ont été isolés des feuilles d'Hypericum patulum.

L'hypatuline A a présenté une activité antimicrobactérienne contre Bacillus subtilis.


Régulation du métabolisme :

Neuf nouveaux dérivés acylphloroglucinol spirocycliques, les hyperpatulols A - I (1–9), ont été caractérisés à partir des fleurs d'Hypericum patulum. D'autres études pharmacologiques ont révélé que 4 pourrait réguler l'expression des protéines Vimentine et E-cadhérine.[6]

Activité anti-oxydante / anti-radicalaire.

Le but de cette étude[2] était d'évaluer la composition chimique, ainsi que l'activité antioxydante et phototoxique, de 11 espèces d'Hypericum cultivées en Sicile (H.perforatum L., H.aegypticum L., H. androsaemum L., H. calycinum L ., H. hircinum L., H. hirsutum L., H. montanum L., H. patulum Thunb., H. perfoliatum L., H. pubescens Boiss., H. tetrapterum Fr.).

L'analyse phytochimique nous a permis d'identifier et de quantifier 20 métabolites possédant chacun une activité biologique bien connue. De plus, toutes les espèces examinées ont montré une bonne activité cytotoxique et anti-oxydante / anti-radicalaire.


Phototoxicité

Ces résultats indiquent qu'en plus du bien connu H.perforatum, d'autres espèces représentent des sources potentielles de composés biologiquement actifs, et au moins deux autres espèces (H . perfoliatum et H. tetrapterum), en raison de leur phototoxicité, sont des candidats pour une application en thérapie photodynamique.[2]

Références

  1. Iris MAKOTO, « aujardin », sur https://www.aujardin.info/plantes/hypericum-patulum-cv-hidcote.php
  2. a b et c (en) Edoardo Napolia Laura Siracusaa Giuseppe Rubertoa Alessandra Carrubbab Silvia Lazzarac Antonio Specialed Francesco Ciminod Antonella Saijad Mariateresa Cristanid, « Phytochemical profiles, phototoxic and antioxidant properties of eleven Hypericum species – A comparative study », sur https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0031942218301353?casa_token=XzGfbA9uIDUAAAAA:aURSJU_rp_ibCQfYTu8jj5xK9pvLEQtg8mfEr57vdB4H_EyGmS8d5xxauLjcUil9CKYwjmy50g, (consulté le Date invalide (2021 janvier))
  3. (en) catalogue of life, « Hypericum patulum Thunb. », sur https://www.catalogueoflife.org/data/taxon/3NPYM, (consulté le )
  4. (en) P Vijayan S. Vinod Kumar S. A. Dhanaraj P. K. Mukherjee B. Suresh, « In vitro cytotoxicity and antitumour properties of Hypericum mysorense and Hypericum patulum », sur https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/ptr.1271, (consulté le )
  5. (en) Naonobu Tanaka, Yuki Yano, Yutaka Tatano, et Yoshiki Kashiwada, « Hypatulins A and B, Meroterpenes from Hypericum patulum », sur https://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/acs.orglett.6b02725?casa_token=lThDwCo1z4UAAAAA:umnlObdl9iwCmvipX1q_kTkRyDoAIaE_lry7TQHxERS21QrmGZ_MSsK82W7ZdY5cHaNyUUexHEjCcLU, (consulté en )
  6. (en) Yang-Yang Liu Zhen Ao Qi Qi Xu Dong-Rong Zhu Chen Chen Xiao-Bing Wang Jian-Guang Luo Ling-Yi Kong, « Hyperpatulols A–I, spirocyclic acylphloroglucinol derivatives with anti-migration activities from the flowers of Hypericum patulum », sur https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0045206819302147?casa_token=gLdi65rW3mgAAAAA:cIx0QWUiGtDr7PAGl1k5dA2q40v-Ltb6L7n-P0SCqkx6KF0YmXfYBR0AXswdil9KI9Mp6w_PvQ, (consulté en )