Fellaga
Le terme de fellaga ou fellagha (arabe : الفلاقة) est utilisé pour désigner un combattant algérien entré en lutte pour l'indépendance de son pays entre 1952 et 1962 alors sous domination française.
Étymologie
Le terme fellaga (فلاقة), pluriel de fellag (فلاق), désigne traditionnellement au Maghreb un « bandit de grand chemin ». Il correspond au mot de l'arabe littéral signifiant « pourfendeur » ou « casseur de têtes »[1].
Le mot, qui a un sens péjoratif en arabe, désigne plus précisément, dans le contexte de la guerre d'Algérie des bandes armées qui incluent le plus souvent des partisans armés de l'indépendance de l'Algérie, y compris des combattants armés liés au FLN ou des membres armés de l'ALN ou du MNA.
Le mot était également remplacé, dans l'argot militaire ou colonial, par celui de fellouze, ou abrégé en fell ou fel[2].
Fellagas
- Hassen Abdelaziz
- Amirouche Aït Hamouda
- Lazhar Chraïti
- Mohamed Daghbaji
- Mosbah Jarbou
- Sassi Lassoued
- Tahar Lassoued
- Ali la Pointe
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Hassen Abdelaziz, chef des fellagas du Sahel tunisien
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Fellaga du Sahel tunisien
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Fellaga tunisien exhibant ses armes
Filmographie
- Les Fellagas, long métrage de Omar Khlifi, 1970.
- L'Opium et le Bâton, long métrage d'Ahmed Rachedi, 1971 (adapté du roman éponyme).
Notes et références
- « Fellagha »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur atilf.atilf.fr
- Ambroise Queffélec, Yacine Derradji, Valéry Debov, Dalila Smaali-Dekdouk et Yasmina Cherrad-Benchefra, Le français en Algérie : lexique et dynamique des langues, Paris, De Boeck Supérieur, coll. « Champs linguistiques », , 592 p., p. 307-308
Annexes
Bibliographie
- Rémy Madoui, J'ai été fellagha, officier français et déserteur, Éditions du Seuil, 2004 (ISBN 2020639092)
- Mouloud Mammeri, L'Opium et le Bâton, Plon, 1965