Ben Kingsley

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Ben Kingsley
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Ben Kingsley lors du Comic-Con 2014.
Nom de naissance Krishna Pandit Bhanji
Naissance (80 ans)
Snainton, Yorkshire, Royaume-Uni
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Profession Acteur
Films notables Gandhi
La Liste de Schindler
La Jeune Fille et la Mort
Sexy Beast
Shutter Island
Iron Man 3

Sir Ben Kingsley, nom de scène de Krishna Pandit Bhanji, est un acteur britannique d'ascendance indienne par son père, né le à Snainton (Yorkshire, Royaume-Uni). Il est devenu célèbre pour avoir joué le père de la nation indienne dans le film Gandhi, de Richard Attenborough, rôle pour lequel il a obtenu notamment l'Oscar du meilleur acteur.

Biographie

Jeunesse et formation

Ben Kingsley en Suède pour la promotion du film Gandhi en 1983.

Ben Kingsley est né en Angleterre, d'un père médecin, Rahimtulla Harji Bhanji, d'ascendance gujarati mais né au Kenya (ses grands-parents paternels s'étant préalablement installés à Zanzibar), tandis que sa mère Anna Lyna Mary (née Goodman) était une actrice et mannequin anglaise[1].

Ben suit ses études secondaires à la Manchester Grammar School[2] où il se fait des amis de confession juive, suscitant ainsi la colère de sa grand mère maternelle qui lui dit que « Hitler avait raison, il aurait dû tuer tous les Juifs ». Ce fut la découverte de l'antisémitisme auquel il s'opposera durant sa vie[3],[4]. Il entre au Pendlebury College au sein du complexe universitaire du Salford City College (en) pour suivre des études pour devenir médecin comme son père, là il entre dans la troupe de théâtre de l'université et se passionne pour ce nouvel univers[5].

Carrière

Ben Kingsley lors du Festival international du film de Toronto en .

En 1965, il écrit et interprète des chansons pour la pièce télévisée A Smashing Day d'Alan Plater[6], qui en 1965 est adaptée pour la scène et jouée dans un petit théâtre de Stoke-on-Trent, la version pour théâtre est produite par Brian Epstein, le manager des Beatles, la fait représenter à l'Arts Theatre (en) de Londres où elle fait un flop retentissant[7],[6],[8]. Après une de ces présentations, Kingsley rencontre Ringo Starr et John Lennon qui l'encouragent à voir Dick James (en) pour qu'il l'aide à se lancer dans la musique populaire. Malgré cette opportunité, il décide de poursuivre sa carrière d'acteur et se joint au Royal Shakespeare Company en 1967[9],[10],[11].

En 1970, il change son nom de Krishna Pandit Bhanji en Ben Kingsley, afin de favoriser des auditions, son nom étant d'après lui imprononçable[12],[13],[1].

En 1972, il est à l'affiche du film Six minutes pour mourir (en) (Fear Is the Key) de Michael Tuchner.

En 1982, il se fait connaître du grand public en interprétant Gandhi, dans le film du même nom de Richard Attenborough. Ce rôle lui vaut d'acquérir du jour au lendemain le statut de vedette internationale. Pour son interprétation, il obtient le New York Film Critic Award, le Golden Globe et surtout l'Oscar du meilleur acteur l'année suivante. Cantonnée auparavant à la télévision et aux seconds rôles, sa carrière cinématographique est désormais lancée.

Il apparaît par la suite dans de nombreux films écrits par Harold Pinter, dont Trahisons conjugales.

En 1987, il apparaît dans Maurice de James Ivory. Il a, en 2009, également joué avec Dennis Hopper et Penélope Cruz dans un film jamais sorti au cinéma : Lovers (Elegy).

Ben Kingsley lors de la Berlinale 2010.

Acteur de composition, il varie entre autres ses personnages : gangster notoire dans Bugsy (Barry Levinson, 1991) ; champion d'échecs dans À la recherche de Bobby Fischer (Steven Zaillian, 1993) ; Itzhak Stern, le comptable juif d'Oskar Schindler, dans La Liste de Schindler (Steven Spielberg, 1993) ; ancien tortionnaire dans La Jeune Fille et la Mort (Roman Polanski, 1994) ; Nizam, le frère d'un roi de Perse dans Prince of Persia : Les Sables du Temps (Mike Newell, 2010) ; Dr John Cawley dans Shutter Island (Martin Scorsese, 2010) puis Georges Méliès, le célèbre cinéaste, dans le film Hugo Cabret (aussi de Martin Scorsese, 2011) ; le protagoniste Mandarin dans le blockbuster de super-héros Iron Man 3 (Shane Black, 2013) ; Noun, un intellectuel hébreu dans Exodus: Gods and Kings (Ridley Scott, 2014) ; Merenkhare, ancien pharaon dans La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons (Shawn Levy, 2014) ou encore Rudolf « Papa Rudy » Omankowsky, un homme ordinaire dans The Walk : Rêver plus haut (Robert Zemeckis, 2015).

Par ailleurs, il a aussi prêté sa voix pour la version originale du jeu vidéo Fable III où il interprète la voix de Savin (Sabine dans la version originale).

Autres

Il a été fait Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique en 2000 et a été anobli par la reine Élisabeth II en 2001[14].

En 2003, il fait partie du jury du 29e Festival du cinéma américain de Deauville, présidé par le réalisateur Roman Polanski et avec notamment à ses côtés, comme membre du jury, l'actrice Claudia Cardinale.

Filmographie

Cinéma

Longs métrages

Prochainement

Courts métrages

Films d'animation

Télévision

Téléfilms

Séries télévisées

Documentaires

  • 1994 : Liberation d'Arnold Schwartzman : le narrateur (voix originale)
  • 1999 : A Force More Powerful de Steve York : le narrateur (voix originale)
  • 2000 : Islam: Empire of Faith de Robert H. Gardner : le narrateur (voix originale)
  • 2003 : Unlikely Heroes de Richard Trank : le narrateur (voix originale)
  • 2003 : Helena: First Pilgrim to the Holy Land de Chris Hooke : le narrateur[15] (voix originale)
  • 2007 : China's Stolen Children de Jezza Neumann : le narrateur (voix originale)
  • 2010 : Winston Churchill: Walking with Destiny de Richard Trank : le narrateur (voix originale)
  • 2012 : It Is No Dream de Richard Trank : le narrateur (voix originale)
  • 2015 : Unity de Shaun Monson : le narrateur (voix originale)
  • 2018 : All or Nothing: Manchester City Documentary de Amazon Prime Video : le narrateur (voix originale)

Jeu vidéo

Discographie

Distinctions et hommages

Récompenses

Nominations

  • BAFTA 1993 : meilleur acteur dans un second rôle pour La Liste de Schindler
  • Oscar 2002 : meilleur acteur dans un second rôle pour Sexy Beast.
  • Oscar 2003 : meilleur acteur pour House of Sand and Fog.
  • Razzie Awards 2006 : pire second rôle masculin pour BloodRayne.

Voix françaises

En France, Féodor Atkine[18] est la voix française régulière de Ben Kingsley. Auparavant, les comédiens Jean Négroni, Jean Lescot et Gérard Rinaldi[18] l'ont aussi doublé de manière récurrente respectivement à sept et cinq reprises.

Au Québec, Vincent Davy et Jacques Lavallée sont les voix québécoises régulières de l'acteur en alternance[19].

Notes et références

Notes

  1. a b c d e f g h i j et k Carton du doublage français sur le DVD zone 2.
  2. a et b Carton du doublage français lors de la diffusion télévisuelle.
  3. Le doublage québécois a été conservé lors de la diffusion de la mini-série en France.
  4. Carton du doublage français cinématographique.

Références

  1. a et b (en-US) « Who is Ben Kingsley? Everything You Need to Know », sur www.thefamouspeople.com (consulté le )
  2. (en) « Drama - The Manchester Grammar School », sur www.mgs.org (consulté le )
  3. (en-US) Alex Galbinski, « Sir Ben Kingsley: My grandma’s racism spurred me on », sur jewishnews.timesofisrael.com (consulté le )
  4. (en) John Hiscock & Emily Retter, « Why Sir Ben Kingsley's knighthood really means so much to him », sur irishmirror, (consulté le )
  5. (en) Natalie Anglesey, « Sir Ben Kingsley’s gratitude to loving ‘Salford family’ », sur men, (consulté le )
  6. a et b (en-GB) « Alan Plater », Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  7. (en-GB) « stagetovarich_en », sur powellisimo.free.fr (consulté le )
  8. (en-GB) Michael Coveney, « Alan Plater obituary », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) « Ben Kingsley | Biography, Movies, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  10. « Search | RSC Performances | Shakespeare Birthplace Trust », sur collections.shakespeare.org.uk (consulté le )
  11. Encyclopædia Universalis, « Ben Kingsley », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  12. (en) « Ben Kingsley told he would 'always play servants' by senior RSC director », sur The Independent, (consulté le )
  13. (en) « Sir Ben Kingsley's identity is as colourful as his characters », sur Radio Times (consulté le )
  14. (en) no 27490 page 6897 sur London Gazette.co.uk, consulté article du 31 décembre 2001.
  15. a b et c Le film est sorti directement en DVD.
  16. a b c d e f g h i et j (en) « Filmographie à venir de Ben Kingsley », sur IMDb.com, (consulté le ) [dernière m-à-j].
  17. (en) « Ben Kingsley - Hollywood Walk of Fame », sur Walkoffame.com (consulté le ).
  18. a b c d e f g h i j k et l « Comédiens ayant doublé Ben Kingsley en France » sur RS Doublage, consulté le 26 avril 2013.
  19. « Comédiens ayant doublé Ben Kingsley au Québec »
  20. « Fiche du doublage français du film La Liste de Schindler » sur AlloDoublage
  21. « Fiche du doublage français du film A.I. Intelligence artificielle » sur AlloDoublage
  22. « Fiche du doublage français du film Maison de sable et de brume » sur Voxofilm.
  23. « Fiche du doublage français du film Hugo Cabret » sur AlloDoublage.
  24. « Fiche du doublage français du film La Stratégie Ender » sur AlloDoublage
  25. « Fiche du doublage français du film L'Enfer du devoir » sur Voxofilm.
  26. « Fiche du doublage français du film Un coup de tonnerre » sur AlloDoublage.
  27. « Fiche du doublage français du film Oliver Twist (2005) » sur Alterego75.fr, consulté le 25 mai 2013.
  28. a b c d e f g h et i Le site internet du doublage au Québec

Liens externes

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