Sabena

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Sabena
Logo de cette compagnie
IATAOACIIndicatif d'appel
SN SAB Sabena
Repères historiques
Date de création
Date de disparition
Généralités
Basée à Bruxelles-National
Autres bases Kinshasa-Ndjili
Programme de fidélité Qualiflyer
Alliance Qualiflyer group
Taille de la flotte 217 appareils
Siège social Bruxelles (Drapeau de la Belgique Belgique)
Société sœur Air Meuse, Delta Air Transport, Sobelair
Filiales Sabena Aerospace, Sabena Catering, Sabena Handling, Sabena Hotels, Sabena Flight Academy, Sabena Technics
Effectif 8 029[1]
Dirigeants Christoph Müller[2]


La Sabena, acronyme pour Societé anonyme belge d'exploitation de la navigation aérienne, était la compagnie aérienne nationale belge (Code AITA : SN ; code OACI : SAB), fondée en 1923 et déclarée en faillite en 2001.

À cette date, elle constituait l'une des plus anciennes compagnies aériennes, juste derrière KLM et Avianca, créées en 1919. C'est également la plus grosse faillite de l'histoire du Royaume[3], le groupe Sabena employant à l'époque autour de 13 000 personnes.

Histoire

La Sabena était l'une des plus anciennes compagnies aériennes du monde lors de sa faillite en 2001.

Les prémices

La première base de la Sabena fut l'aérodrome d'Haren, où se trouve aujourd'hui le siège de l'OTAN.

À la fin de la Première Guerre mondiale, le SNETA (Syndicat national pour l'étude du transport aérien) envisage la création de lignes commerciales en Europe et en Afrique. Une initiative qui passe du projet à la réalité dès 1920, depuis l'aérodrome de Haren (au nord-est de Bruxelles), avec le lancement d'une flotte aérienne constituée d'appareils militaires reconvertis en transporteurs civils, qui sillonnent l'Europe (liaisons Bruxelles-Londres et Bruxelles-Paris) mais aussi la colonie du Congo (ouverture d'une section Léopoldville-Stanleyville). Cette année là est également fondée la Société anonyme belge de constructions aéronautiques, toujours en activité aujourd'hui. Fort des succès engendrés lors de cette première étape, le SNETA favorise l'adoption par le gouvernement belge d'un projet de création d'une compagnie nationale chargée de reprendre l'héritage aérien présent et de le développer. Une initiative qui se matérialisera sous le nom de Sabena à laquelle on assigne une nouvelle mission : assurer des liens aériens entre la Belgique et le Congo.

Création et débuts

La compagnie est officiellement créée le par trois acteurs : la SNETA, l’État belge et le Congo belge avec un capital initial de 6 millions de francs belges. À cet égard, le , les aviateurs Edmond Thieffry, Léopold Roger et Joseph De Brycker réussissent l'exploit de convoyer leur biplan Handley Page W8F, surnommé Princesse Marie-José (en l'honneur de Marie-José de Belgique), de Bruxelles à Léopoldville[4]. Une opération aérienne qui sera l'antichambre du développement futur des liaisons aériennes très importantes entre la Belgique et le continent africain, notamment avec la création de la ligne aérienne Belgique-Congo en 1935, soit dix ans plus tard. En 1929, la Sabena se voit équipée notamment d'appareils de type Fokker pour l'exploitation européenne de son réseau, ainsi que des Savoia-Marchetti pour ce qui concerne l'Afrique.

Elle étend sa flotte avec l'introduction du célèbre DC-3 Dakota. Toutefois, il faudra attendre la fin du conflit pour que ses activités reprennent et ce, dans le schéma d'une évolution très importante du transport aérien commercial. En sus de la généralisation des hôtesses à bord, la compagnie se dote de DC-4, DC-6 et DC-7.

L'après-guerre

Affiche promotionnelle de vols Sabena vers l'URSS.

Après la Seconde Guerre mondiale, la Sabena fonde sa compagnie charter : la Sobelair le , (qui restera en activité jusqu'au , soit un peu moins de 3 ans après sa consœur).

Dans les années 1950, la Sabena développe un parc d'hélicoptères qui desservent les principales villes du royaume, Bruxelles, Anvers, Liège, Ostende etc. Le réseau s'étendra ensuite au-delà des frontières vers la France, les Pays-Bas et l'Allemagne. Elle est notamment à l'origine de la construction de l'héliport de Bruxelles-Allée-Verte, inauguré le .

En 1958, la Sabena mise gros sur l'exposition universelle de Bruxelles. Elle assure des liaisons directes vers le plateau du Heysel. De 1956 à 1964, la compagnie entretient une ligne d'hélicoptères entre Bruxelles et Paris et retour. Les héliports étaient situés en pleine ville, à Bruxelles à l'Allée Verte, soit à 10 minutes de la place de Brouckère, à Paris sur l'esplanade des Invalides. La compagnie met ses hélicoptères à la disposition de la régie des postes belges. Elle achemine le courrier dans les coins les moins accessibles du royaume, parfois quand les liaisons terrestres sont difficiles (en hiver en Ardenne belge).

Lors des graves inondations de 1953 dans le Royaume et aux Pays-Bas, les appareils de la compagnie avec des équipages civils belges vont participer aux secours et à la reconstruction des digues.

L'ère des jets

En 1965, la Sabena passa commande d'options pour deux Concorde, mais annula son projet en 1973.

Après la Seconde guerre mondiale, la compagnie se renomme « Sabena Belgian World Airlines » et développe son réseau de destinations en véritable porte drapeau de la Belgique à l'étranger. La compagnie nationale ne cesse d'étendre son réseau sur les quatre continents, avec un accent particulier sur les liaisons africaines (Léopoldville-Kinshasa, Dakar, Entebbe, Douala, Kano, etc.) qui ont constitué sa marque de référence et une part très importante de son marché en plus de la ligne Bruxelles-New-York. Lors des événements liés à l'indépendance du Congo belge (le ), la Sabena aura notamment le rôle de rapatrier de nombreux belge vers la métropole. L'Asie restera toujours le maillon faible du réseau. À part Tokyo et l'Inde la compagnie n'a pas développé de réseau sur ce continent. La compagnie entre dans l'ère des moteurs à réaction avec la Caravelle, le Boeing 707, suivi du Boeing 747 et du DC-10. Le , elle passa commande d'options pour deux Concorde pour sa ligne vers New-York[5]. Mais le projet fut abandonné en 1973.

Aux Comores, les Comoriens de Madagascar furent rapatriés par la compagnie belge après des émeutes à Majunga en 1976.

Les dernières années

Le dernier vol fut opéré le entre Abidjan (Côte d'Ivoire), Cotonou (Bénin) et Bruxelles, par cet Airbus A340-300 immatriculé OO-SCZ.

En 1990, la compagnie se dote d'un nouveau nom, « Sabena World Airlines », et de nouvelles couleurs sont alors introduites. C'est également la période où est entamé un renouvellement de la flotte, accentuant l'achat d'appareils de l'avionneur européen Airbus, dont la Belgique est partenaire et fournisseur actif, au détriment des américains Boeing et MacDonnell Douglas. Les DC-10 sont alors remplacés par des Airbus A330 et les Boeing 747 par des Airbus A340.

Le dernier vol (SN690) fut opéré le entre Abidjan (Côte d'Ivoire), Cotonou (Bénin) et Bruxelles, par un Airbus A340-300 immatriculé OO-SCZ qui se posa à 11 h 5 avec à son bord 266 passagers et 11 membres d'équipage[6]. Symboliquement l'appareil fut arrosé[7] par les pompiers de l'aéroport et, une fois immobilisé, une partie du personnel encercla l'avion en se tenant par la main[8].

Faillite

La Sabena n'a jamais été une entreprise commerciale véritablement rentable. Afin d'assurer sa survie (situation de crise et de concurrence sévère dans le domaine aérien) et de désengager les finances publiques des comptes de l'entreprise, sous la houlette du ministre Elio Di Rupo, en 1995 le gouvernement belge cède 49,5 % du capital de la société à l'actionnaire SAirGroup[9]. En sus de la reprise du contrôle des activités par un groupe privé, cette période est aussi marquée par l'introduction complète d'une flotte d'appareils Airbus au sein de la compagnie ainsi que l'inscription de celle-ci dans le réseau stratégique nommé « Qualiflyer » (TAP, AOM, Air Liberté, Sabena, Swissair).

En dépit des nombreux efforts pour redresser la situation économique de la Sabena, en réalisant des coupes budgétaires et en termes de ressources humaines, l'entreprise sera incapable de résorber ses dettes. La faillite sera annoncée par Ferdinand Chaffart, président du conseil d'administration de la compagnie lors d'un conseil d'entreprise aux syndicats le [10]. La faillite sera officiellemetn proclamée le par le tribunal de commerce de Bruxelles, dans la foulée de la faillite de la compagnie suisse Swissair, son principal partenaire et actionnaire, un mois auparavant.

C'est encore à ce jour la plus grosse faillite de l'histoire de la Belgique, impactant les 8 029 employés de la société Sabena SA et les plus de 13 000 personnes du groupe Sabena[11] .

Successeurs

Brussels Airlines est la descendante de la Sabena et utilise parfois ses anciens locaux, comme la Sabena House.

À la défunte compagnie a succédé en 2002 SN Brussels Airlines, qui a repris sa désignation IATA et son logo en forme de « S » stylisé. En , cinq ans après la faillite de la Sabena, SN Brussels Airlines et Virgin annoncent leur « mariage » pour former « Brussels Airlines ».

Structure

La Sabena SA était, à sa création en 1923, une société anonyme à participation publique largement majoritaire. C'était initialement une société à durée limitée de trente ans, une prorogation ayant été décidée en 1949 et en 1979. Elle était gérée par un conseil d’administration, composé initialement de 16 administrateurs nommés pour 6ans sur proposition des ministres des Communications, des Finances et des Relations extérieures, à la tête duquel se trouvait un Président. La Sabena était émettrice d'obligations dont le paiement des intérêts et le remboursement étaient garantis par l’État.

Lorsque les résultats de la Sabena était insuffisants, l’État injectait alors de l'argent public afin de combler les manques et de maintenir la société à flots. Ces interventions financières de l’État étaient portées aux annexes des comptes annuels de la société à la rubrique Compte statutaire de l'État. A titre d'exemple, en 1981, cette intervention financière de l’État s’élève à environ 1,3 milliards de francs belges tandis que le montant des comptes statutaires de l'État atteint 16,2 milliards de francs[12].

Avec l'avènement de l'Union Européenne, ces aides étatiques devinrent de plus en plus régulées[13], voire interdites dans certains cas, ce qui contraignit la Sabena a devenir économiquement rentable et qui poussa l’État belge à se détacher de plus en plus de son implication dans les parts de l'entreprise[14].

Aspects économiques

Capital

Le tableau ci-dessous reprend l'évolution[15] du capital de la Sabena en millions de francs belges, sans tenir compte de l'inflation:

Endettement

Résultats

Flotte historique

Avions

Sont repris ci-dessous les avions qui ont fait partie de la flotte de la Sabena. Ils sont classés suivant la décennie durant laquelle ils ont fait leur entrée dans la flotte.


  • 1990-2001
Nombre d'avions avant la faillite de novembre 2001
Type d'avion En service En commande Notes
Piper PA-32 Saratoga 301R HP /
Piper PA-34 Seneca V 220T /
De Havilland Canada Dash 8 / Deux seront repris par SN Brussels Airlines
MD-11 2 /
Airbus A330-200 6 /
Airbus A330-300 5 3 Les cinq avions seront repris par SN Brussels Airlines
Airbus A340-300 18 4
Airbus A319 22 12 Quatorze seront repris par SN Brussels Airlines
Airbus A320 6 /
Airbus A321 4 /
Boeing 737-300 /-500 10 / Trois seront repris par SN Brussels Airlines
Boeing 747-300 3 /
BAe146-200 / Avro RJ100 /-85 /
Total 90 19

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Hélicoptères

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Destinations

Voici la liste des dernières destinations de la Sabena avant sa faillite, le  :

Nombre de passagers

En 2000, la Sabena avait transporté onze millions de passagers[16].

Personnel

Dirigeants

Accidents et incidents

Date Type Lieu Appareil Vol Morts Blessés
Crash Tatsfield (Drapeau de l'Angleterre Angleterre) Savoia-Marchetti S.73 Vol Sabena Bruxelles-Londres du 10 décembre 1935 11
Crash Aéroport d'Oran (Drapeau de l'Algérie Algérie) SABCA S 73 12
Crash Aéroport d'Ostende Junkers Ju 52 vol Sabena du 16 novembre 1937 12 0
Crash Soest (Drapeau de l'Allemagne Allemagne) Savoia-Marchetti S.73 Vol de Düsseldorf à Berlin 20
Crash Woluwe-Saint-Etienne Junkers Ju 52 Vol de Londres à Bruxelles 2
Crash Aérodrome d'Haren Douglas DC-3 Vol de Bruxelles à Croydon 1
Crash Gander (Drapeau du Canada Canada) Douglas DC-4 Vol Sabena Bruxelles-New-York du 17 septembre 1946 27 17
Crash Mitwaba (Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo) Lockheed L-18 Lodestar 5
Crash Aéroport de Londres-Heathrow (Drapeau de l'Angleterre Angleterre) Douglas DC-3 Vol de Bruxelles à Londres 22 0
Crash Magazini (Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo) Douglas DC-4 Vol de Léopoldville à Libenge 31 1
Crash Kimbwe (Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo) Douglas DC-3 Vol de Manono à Elizabethville 13
Crash Aéroport de Léopoldville (Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo) Douglas DC-3 Vol de Léopoldville à Elizabethville 5
Crash Aulnay-sous-Bois (Drapeau de la France France) Douglas DC-3 Vol de Paris à Bruxelles 8 0
Crash Aéroport de Gao (Drapeau du Mali Mali) Douglas DC-3 3
Crash Kikwit (Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo) Douglas C-47 Skytrain Vol Sabena 425 16
Crash Kelsterbach (Drapeau de l'Allemagne Allemagne) Convair CV-240 Vol de Francfort à Bruxelles 44 0
Crash Aéroport de Zürich (Drapeau de la Suisse Suisse) Convair CV-240 Vol de Zurich à Bruxelles 1 0
Attaque par un MiG 15 Maribor (Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie) Douglas DC-3 Vol de l'Aéroport de Blackbushe à Belgrade 1 0
Crash Mont Terminillo (Drapeau de l'Italie Italie) Douglas DC-6 Vol Sabena 503 29 0
Crash Aéroport de Casablanca-Anfa (Drapeau du Maroc Maroc) Douglas DC-7 Vol Sabena Lisbonne-Léopoldville du 18 mai 1958 61[19] 4
Crash Berg Boeing 707 Vol Sabena 548 75 0
Crash Aéroport de Lagos (Drapeau du Nigeria Nigeria) Boeing 707 Vol Sabena 712 7 0
Détournement Aéroport de Tel-Aviv (Drapeau d’Israël Israël) Boeing 707 Vol Sabena 571 3 0
Crash Aéroport de Tenerife (Drapeau de l'Espagne Espagne) Boeing 707 Vol de Bruxelles à Tenerife 0
Détournement Aéroport de Malaga (Drapeau de l'Espagne Espagne) Airbus A330-200 Vol Sabena 689 0 0
Attaque terroriste Aéroport de Bujumbura (Drapeau du Burundi Burundi) Airbus A330-200 Vol Sabena 877[20]. 0 2

Autour de la compagnie

Bandes dessinées

Fichier:Logo L'affaire Tournesol.svg
Dans L'affaire Tournesol des Aventures de Tintin, Hergé représente un Convair 240 aux couleurs de la Sabena.
  • En 1990, Jean Roba a réalisé une bande dessinée présentant la Sabena : Sabena World Airlines, Safety Story. On y voit Boule et Bill découvrir son histoire et un Airbus de sa flotte.

Documentaires et films

Expositions et commémorations

Un Boeing 707 de la Sabena est exposé au musée royal de l'armée et de l'histoire militaire, à Bruxelles.

École de pilotage de la Sabena

Les origines d'une école en Belgique de formation au métier de pilote de ligne remontent à 1953, quand le gouvernement fédéral, qui possédait les aéronefs, décide de la création pour le compte de la compagnie nationale Sabena de l'École d'aviation civile (EAC). L'enseignement théorique et le vol se déroulaient à l'aérodrome de Grimbergen[23] dans un bâtiment qui n'existe plus aujourd'hui[24]. L'enseignement de base avait lieu sur des de Havilland DH.82 Tiger Moth, remplacés en 1968 par des SIAI Marchetti SF.260, tandis que l'enseignement avancé utilisait des Saab 91 Safir, remplacés en 1958 par des Cessna 310B et en 1981 par des Embraer EMB-121 Xingu.

En 1991, le gouvernement belge donne l'École d'aviation civile à la Sabena. Elle est dans un premier temps renommée « Belgian Aviation School »[25] puis « Sabena Air Training Center », et déménage dans un nouveau bâtiment à l'aéroport de Bruxelles. Il est parallèlement décidé de délivrer l'enseignement pratique en vol à Phoenix[26] aux États-Unis car la météo en Arizona permet 365 jours de vols par an dans un environnement de trafic aérien complexe. Malgré la faillite de la compagnie aérienne en 2001, l'académie continue ses activités. En 2004, l'école est vendue à deux anciens gestionnaires de la Sabena, Jacques Waldeyer et Kris Van Den Bergh[27], et devient la « Sabena Flight Academy »[28].

L'école est finalement absorbée en 2008 par le groupe canadien CAE[29],[30]. L'acquisition de la SFA par CAE a été conduite dans le cadre de la création d'un réseau mondial d'écoles de pilotage, la CAE Global Academy[31]. En 2012, CAE rachète l'école de pilotage anglaise Oxford Aviation Academy[32]et l'école belge change une nouvelle fois de nom pour devenir la CAE Oxford Aviation Academy Brussels.

Littérature

Sociétés associées

La Sobelair était la compagnie charter de la Sabena (ici un Boeing 767-300).

Compagnies aériennes

Autres sociétés

L'Hôtel des Mille Collines à Kigali, au Rwanda, appartenait à la Sabena.

La Sabena disposait de nombreuses filiales et sociétés où elle était actionnaire majoritaire. Parmi elles :

Ces sociétés ont pour la plupart été liquidées par la curatelle après la faillite de la Sabena, ou ont été cédées afin de poursuivre leurs activités via d'autres actionnaires[35].

Autres

Un train de la SNCB assurant la liaison entre les gares Bruxelles et celle de son aéroport aux couleurs de la Sabena, en 1990.

Notes et références

  1. « La procédure de déclaration de créance de janvier 2005 », sur www.sabena.com
  2. « Le dernier patron de la Sabena recruté par Emirates. », sur Le Vif
  3. « La faillite de la Sabena, trois ans déjà. », sur La DH.net
  4. « Le 3 avril 1925 dans le ciel : Arrivée du Princesse Marie-José à Léopoldville », sur air-journal.fr.
  5. « Concorde: début d'un mythe. », sur La Libre Belgique
  6. (en) « Il y a 19ans, la Sabena déclarait faillite », sur Aviation24.be
  7. « Il y a 15 ans ,la Sabena faisait faillite. - JT RTBF du 7 novembre 2011. », sur L'avenir.net.
  8. « Les images émouvantes du dernier vol de la Sabena. », sur La Libre Belgique
  9. Au mois de mai 1995, l'État belge et Swissair ont conclu un accord octroyant à Swissair 49,5 % de participation dans Sabena
  10. « Journal télévisé du 7 novembre 2001. », RTBF Auvio.
  11. « Que sont devenus les employés de la Sabena? », sur frerealbert.be
  12. « La restructuration de la Sabena de 1981 - 1983. »
  13. {{https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=LEGISSUM:4399786%7Ctitre=LA notion d'aide de l'Etat.|site=Eur-lex.europa.lu.
  14. « Le gouvernement belge annonce une privatisation partielle de la Sabena. », sur Quotidien français « Le Monde ».
  15. « Evolutino et composition du capital de la Sabena. », sur Cairn Info.]
  16. « Voici dix ans était déclarée la faillite de la Sabena », RTBF, .
  17. « Pierre Godfroid, CEO de la Sabena », La Libre.be
  18. « Décès de Paul Reutlinger », La Libre.be
  19. « Crash aérien du 18 mai 1958 », sur Aviation-safety.nete
  20. Gil, « Un avion de la Sabena mitraillé en Afrique », sur dhnet.be, DH Les Sports+, Bruxelles, (consulté le )
  21. « Piloten, saison 1 épisode 1. », sur YouTube (consulté le )
  22. « Exposition Sabena: voyager glamour. », sur Ville de Bruxelles.
  23. Abelag Aviation célèbre ses 50 ans (2/3).
  24. Foyer de jeunesse à Grimbergen
  25. LA BELGIAN AVIATION SCHOOL FORME DES PILOTES DE LIGNE EN VINGT MOIS. APPRENDRE A VOLER AU-DESSUS DU DESERT DE NEVADA ET DU...
  26. Sabena: Van Buggenhout remis en selle
  27. SFA racheté par son management
  28. La Sabena a survécu en pièces détachées
  29. CAE et SFA: un regroupement passionnant
  30. CAE acquiert Sabena Flight Academy
  31. (en)Diamond Aircraft selected for CAE schools
  32. CAE achète l'Oxford Aviation Academy
  33. « Les ex-patrons de la Sabena en correctionnelle pour du black aux Bermudes. », sur Le Vif.
  34. « Les hotels de la Sabena sont vendus. », sur La Libre Belgique.
  35. « Les derneirs actifs de la Sabena en passe de quitter la curatelle. », sur La Libre Belgique.
  36. « Histoire du Sabena Aeroclub », sur sabena-aeroclub.be.

Annexes

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes