1974 chez Disney

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 26 novembre 2021 à 18:32 et modifiée en dernier par Gdgourou (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Chronologies
Chronologie Disney
1971 1972 1973  1974  1975 1976 1977
Décennies :
1940 1950 1960  1970  1980 1990 2000
 Actualités de l'année
Chronologie dans le monde
1971 1972 1973  1974  1975 1976 1977
Décennies :
1940 1950 1960  1970  1980 1990 2000
Siècles :
XVIIIe XIXe  XXe  XXIe XXIIe
Millénaires :
-Ier Ier  IIe  IIIe
Chronologies géographiques
Antarctique
Chronologies thématiques
Calendriers

L'année 1974 au sein de la société Walt Disney Productions est ...

Résumé

Les recettes de l'entreprise continuent de grimper avec 385 millions d'USD[1]. Toutefois un article intitulé Working for Mickey Mouse est publié dans le numéro 2 du magazine Inside Comics évoque les conditions de travail au sein du studio[1]. C'est dans cet article qu'apparait la première fois selon Mark Arnold la question « How Would Walt have done it? » (Qu'aurait fait Walt ?)[1]. L'article évoque comment le brillant de Disney s'est terni et comment malgré de bon résultat financier l'entreprise Disney s'érode. L'article se concentre sur la personnalité de David Marlow, un monteur ayant démissionné au bout de trois mois de l'antenne de New York à cause du rejet de ses propositions de films[1]. Cette agence compte cinq monteurs mais considérés comme des boucs émissaires et sans respect de la part du siège californien[1]. Lors de son entretien d'embauche, Marlow n'avait pas fait assez bonne impression par son manque de connaissance des productions récentes du studio et il a du visionner 54 films pour y trouver la formule Disney[1]. Grâce à cela il a pu relever quelques thèmes récurrents comme la chasse et les armes, les comédies de situation, les femmes reléguées en cuisine après le mariage, les héros universitaires ou veufs et les comédies musicales[1].

L'université California Institute of the Arts s'installe dans son propre campus[2]. L'établissement permet de former de nouveaux talents pour les productions en cours comme Les Aventures de Bernard et Bianca (1977) et Rox et Rouky (1981)[2]. Même si les choses ne se sont pas passé aussi simplement que le décrit Bob Thomas dans erreur du modèle {{langue}} : texte absent l'école est considérée encore de nos jour comme un lieu de formation de qualité dans le domaine des arts[2].

Productions audiovisuelles

Le plus grand succès de l'année au cinéma est la suite d’Un amour de Coccinelle (1968), Le Nouvel Amour de Coccinelle[3]. Le film n'est pas aussi bien que le premier opus en raison de l'absence des acteurs originaux mais il rapporte au box-office[3]. Ce film conforte le studio Disney dans le rôle de leader du secteur des films familiaux mais pas pour longtemps en raison des trop nombreuses suites et des autres films ternes[3]. Les Monty Python parodient même le film dans la bande annonce de Monty Python : Sacré Graal ! (1975) L'autre grand succès du studio en 1974 est le troisième moyen métrage de la franchise Winnie l'ourson, Winnie l'ourson et le Tigre fou qui sera compilé avec les deux précédents en 1977 pour devenir le long métrage Les Aventures de Winnie l'ourson[3]. Le studio nourrit de grands espoirs avec la sortie en fin d'année du film L'Île sur le toit du monde avec même une zone dédiée à Disneyland[3] (voir ci-dessous).

Le studio ressort à la fois des longs métrages comme Alice au pays des merveilles (1951), Fidèle Vagabond (1957) et Lieutenant Robinson Crusoé (1966) mais aussi des courts métrages de Mickey Mouse comme Mickey marque un essai, Marin malgré lui ou Mickey's Mellerdrammer[3]. Mark Arnold considère le film Le Voyage fantastique de Sinbad (1973) comme une production que le studio Disney aurait produire[3]. Le premier film de la franchise Benji, Benji est produit par la Metro-Goldwyn-Mayer, Disney rachètera la licence et sortira le quatrième film en 1987, Benji la malice[2].

Les productions télévisuelles pour The Wonderful World of Disney sont toujours aussi nombreuses avec une dizaine de téléfilms[3]. Le studio produit aussi deux émissions spéciales l'une liée au Nouvel Amour de Coccinelle Herbie Day at Disneyland qui présenté la voiture dans le parc Disneyland et Sandy in Disneyland avec Sandy Duncan[3]. Trois projets d'émissions intitulées Harness Fever, Incident at Hawk's Hill et Ragwing seront recyclées plus tard[3]. Le premier conserve son nom mais n'est diffusé qu'en 1977. Le second deviendra The Boy Who Talked to Badgers[4] et le troisième The Sky's the Limit diffusé en 1975.

Parcs à thèmes et loisirs

À Disneyland l'attraction America Sings ouvre dans l'espace libéré par le Carousel of Progress parti en Floride[2]. Une zone intitulée Discovery Bay dédiée au film L'Île sur le toit du monde dont la sortie est prévue en fin d'année, est envisagée dans le parc Disneyland avec un ballon dirigeable de taille réelle[3]. Mais le succès du film n'est pas au rendez-vous et le projet annulé[3].

À Walt Disney World, au Magic Kingdom, plusieurs attractions sont ajoutées comme l'attraction Circle-Vision 360° qui reçoit un nouvel film Magic Carpet 'Round the World, StarJets, un agrandissement de Grand Prix Raceway sponsorisé par Goodyear[3]. Le déménagement du Carousel of Progress depuis Disneyland avec une ouverture prévue pour 1974 prend du retard et n'ouvre qu'en janvier 1975[5]. L'attraction Space Mountain est en travaux[3]. En dehors du parc, l'île de Discovery Island ouvre au public ainsi que l'hôtel The Golf Resort[3].

Le projet de station de ski de Disney's Mineral King Ski Resort est officiellement abandonné[2].

Autres médias

Disneyland Records édite un album sur l'attraction America Sings qui a ouvert et une nouvelle version de la The Mickey Mouse Club[2].

Événements

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

Références