Université du Caire

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 15 février 2022 à 18:19 et modifiée en dernier par HenriDavel (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Université du Caire
Université du Caire.
Histoire
Fondation
Statut
Type
Président
Mohamed Osman Elkhosht (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
257 200 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif
12 158Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Carte

L'université du Caire (anciennement Université égyptienne de 1908 à 1940 puis Université Fouad Ier de 1940 à 1952), est une institution d'études supérieures située à Gizeh en Égypte. C'est la première université publique en Égypte. Elle a été fondée, en 1908 d'abord comme université privée, puis elle est devenue université d'Etat en 1925[1]. L'université du Caire est la deuxième plus ancienne université en Égypte après l'université Al-Azhar.

Elle est classée par le U.S. News & World Report au 4e rang du classement régional 2016 des universités arabes[2].

Histoire

L'Égypte est conquise par l'Empire britannique après une courte guerre en 1882, et placée sous tutelle britannique, tout en restant nominalement ottomane. Le représentant britannique en Égypte, Lord Cromer, s'oppose à la création d'un enseignement supérieur dans le pays, de peur, de par son expérience d'une autre colonie britannique où il a exercé précédemment, l'Empire britannique des Indes que ne s'y fomente des troubles. Il réduit le budget de l'éducation, ferme de nombreux établissements postsecondaires spécialisés et privilégie les formations professionnelles.Il impose aussi des frais de scolarité qui réduisent la possibilité d'études pour la plupart des Égyptiens[3].

Lord Cromer quitte l'Égypte en 1907, et l'université du Caire est créée en 1908 « à l’initiative d’intellectuels et de leaders nationalistes égyptiens – parmi lesquels Mustafa Kamil, Saad Zaghloul (ministre de l’éducation en 1906 puis chef du parti nationaliste Wafd), Ahmad Lutfi al-Sayyid »[4], Adolphe Cattaui Bey[5], etc. Le prince Fouad (fils du khédive Ismaël) est son premier recteur.

En 2011, pendant la révolution égyptienne, elle ferme ses portes pendant un mois. Elle fait évoluer le processus d’inscriptions et de gouvernance (avec l'élevtion de son président par exemple) et rouvre en 2012. Cette université compte alors 250 000 étudiants. Elle est située à Gizeh[6].

Facultés

  • Faculté d‘Agriculture
  • Faculté d'Archéologie
  • Faculté des Arts
  • Faculté du Commerce
  • Faculté d’Informatique et d’Information
  • Sciences-Politiques
  • Faculté de Médecine
  • Faculté de Dar El-Ulum
  • Faculté de Médecine orale et dentaire
  • Faculté d’Économie et de politique
  • Faculté de Génie civil
  • Faculté de Droit
  • Faculté de Communication de masse
  • Faculté de Pharmacie
  • Faculté de Physiothérapie
  • Faculté de Planification régionale et urbaine
  • Faculté de Sciences
  • Faculté de Médecine vétérinaire
  • Instituts d’Études et de recherches africaines
  • École d’infirmières
  • Faculté des Jardins d’Enfants
  • Institut de recherche et d’étude pédagogiques
  • Institut de recherche et d’études statistiques
  • Institut national du cancer
  • Institut national du laser
  • Faculté d’éducation spécialisée

Personnalités

Professeurs

Etudiants

  • Naguib Mahfouz (1911-2006), écrivain égyptien, prix Nobel de littérature, est diplômé en littérature ;
  • Amine Hafez (1921-2009), homme politique libanais, est diplômé en droit ;
  • Yasser Arafat (1924-2004), homme politique palestinien, prix Nobel de la Paix, est diplômé en ingénierie ;
  • Omar Sharif (1932-2015), acteur égyptien, est diplômé en mathématiques et physique ;
  • Nahid al-Rayyis (1937–2010), homme politique palestinien ;
  • Saddam Hussein (1937-2006), homme politique irakien ;
  • Etidal Osman (1942-), auteure égyptienne ;
  • Mohamed el-Baradei (1942-), diplomate égyptien, prix Nobel de la Paix, est diplômé en droit ;
  • Hala El Badry (1954-), journaliste et romancière égyptienne ;
  • Raufa Hassan Al-Sharki (1958-2011), activiste yéménite des Droits de l'Homme et des Droits des Femmes ;
  • Iman Mersal (1966-), poétesse égyptienne ;
  • Engy Ghozlan (1985-), journaliste et féministe égyptienne.

Notes et références

  1. Frédéric Abécassis, L'enseignement étranger en Égypte et les élites locales (1920-1960) : francophonie et identités nationales, p. 61lire en ligne
  2. « Search Top Arab Region Universities | US News Best Arab Region Universities » (consulté le )
  3. (en) William L. Cleveland et Martin Bunton, A history of the middle East, , 4e éd., p. 105–106
  4. Saadia Radi, Les Sciences en Egypte, , p. 8
  5. (en) Alisa Douer, Egypt - The Lost Homeland: Exodus from Egypt, 1947-1967, Logos Verlag Berlin, (lire en ligne), p. 108
  6. Morgane Taquet, « Un an après la révolution, l’université du Caire fait sa mue », L'Etudiant,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes