Bourgeoisie de robe
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Par analogie à la noblesse de robe, l'expression « bourgeoisie de robe » désigne en France les roturiers qui occupaient des postes de fonctionnaires dans le domaine de la Justice ou des Finances[1].
Popularisation de l'expression
Bien que cette expression existait déjà sous l'Ancien Régime, elle s'est popularisée au XIXème siècle [2]après la disparition de la Noblesse de robe.
Sous l'Ancien Régime
Sous l'Ancien Régime, certains postes de fonctionnaires étant interdits aux nobles sous peine de dérogeance, ceux-ci étaient donc confiés à des roturiers. Il s'agissait principalement de postes subalternes tels qu'huissier[3].
Au XIXème siècle
L'abolition des privilèges et la multiplication des fonctionnaires[4] a permis l'émergence de la bourgeoisie de robe en tant que classe sociale majeure.
Omission du terme
L'historien Christophe Charle estime que les professions juridiques sont victime d'une négligence dont Ernest Labrousse serait responsable en ne décrivant la société que par des classes plus larges telles que les notables ou les classes populaires[5].
Références
- Philippe Jarnoux, « Chapitre II. La bourgeoisie de Rennes au cours du XVIIIe siècle », dans Les bourgeois et la terre : Fortunes et stratégies foncières à Rennes au XVIIIe siècle, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-2628-0, lire en ligne), p. 39–61
- Christophe Charle, La bourgeoisie de robe en France au XIXe siècle,
- Antoine-Gaspard Boucher d'Argis, Dictionnaire de droit et de pratique,
- « La première partie du XIXème siècle - La première partie du XIXème siècle (jusqu'en 1870) La », sur StuDocu (consulté le )
- Christophe Charle, « La bourgeoisie de robe en France au XIXe siècle », Le Mouvement social, no 181, , p. 53–72 (ISSN 0027-2671, DOI 10.2307/3779214, lire en ligne, consulté le )
