Leogorgon

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Leogorgon klimovensis

Leogorgon
Description de cette image, également commentée ci-après
Canine de Leogorgon (en bas), comparé à une canine d'Inostrancevia (en haut).
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Synapsida
Ordre Therapsida
Sous-ordre  Gorgonopsia ?

Genre

Espèce

 Leogorgon klimovensis
Ivakhnenko, 2003

Leogorgon (littéralement « Gorgone de Léo ») est un genre éteint de thérapsides douteux datant de la fin du Permien, ayant vécu dans ce qui est aujourd'hui le nord de la Russie européenne et dont une seule espèce est connu, Leogorgon klimovensis, décrit par le paléontologue russe Mikhail Feodosievitch Ivakhnenko, et nommé en l'honneur de son collègue Leonid Petrovitch Tatarinov.

Il est à l'origine classé comme un gorgonopsien de la sous-famille des rubidgeinés, et aurait été donc le premier membre de ce groupe à avoir vécu en dehors d'Afrique, si cette identification serait resté valide. Cependant, il peut plutôt s'agir d'une combinaison d'une canine de gorgonopsien et de la boîte crânienne d'un dicynodonte, et donc d'un possible taxon poubelle.

Histoire

L'espèce Leogorgon klimovensis est nommé en 2003 par le paléontologue Mikhail Feodosievitch Ivakhnenko en honorant le nom du paléontologue Leonid Petrovitch Tatarinov[1]. L'holotype, PIN 4549/13, est une boîte crânienne partielle de la localité de Klimovo-1, situé dans l'oblast de Vologda, en Russie, et appartient à l'assemblage faunique de Sokolki. Ivakhnenko attribue une incisive de la même localité à la nouvelle espèce. Il interprète les fossiles comme représentant un grand gorgonopsien appartenant à la sous-famille des rubidgeinés, le premier trouvé en dehors d'Afrique, et note qu'il est particulièrement similaire à Dinogorgon[1].

Cinq ans plus tard, en 2008, Ivakhnenko note qu'en raison de son anatomie mal connue, Leogorgon pourrait être un parent des phtinosuchidés (en) plutôt que d'être un représentant russe des rubidgeinés[2]. En 2016, le paléontologue Christian Kammerer rejette formellement cette classification, car les caractéristiques qui, selon Ivakhnenko, soutient son affectation à Rubidgeinae sont en fait présentes chez d'autres gorgonopsiens, et que la boîte crânienne n'a aucune caractéristique du groupe et peut provenir d'un dicynodonte[3]. La canine est celle d'un gorgonopsien, mais ne peut être distinguée des canines de son contemporain Inostrancevia. Des preuves récentes suggèrent que les gorgonopsien africains forment un groupe endémique[4].

Notes et références

Notes

Références

  1. a et b (en) M. F. Ivakhnenko, « Eotherapsids from the East European Placket (Late Permian) », Paleontological Journal, vol. 37,‎ , p. 339–465.
  2. (en) M. F. Ivakhnenko, « Cranial morphology and evolution of Permian Dinomorpha (Eotherapsida) of Eastern Europe », Paleontological Journal, vol. 42, no 9,‎ , p. 859–995 (DOI 10.1134/S0031030108090013).
  3. (en) Christian F. Kammerer, « Systematics of the Rubidgeinae (Therapsida: Gorgonopsia) », PeerJ, vol. 4,‎ , e1608 (PMID 26823998, PMCID 4730894, DOI 10.7717/peerj.1608).
  4. (en) Christian F. Kammerer et Vladimir Masyutin, « Gorgonopsian therapsids (Nochnitsa gen. nov. and Viatkogorgon) from the Permian Kotelnich locality of Russia », PeerJ, vol. 6,‎ , e4954 (PMID 29900078, PMCID 5995105, DOI 10.7717/peerj.4954).

Voir aussi

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