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Cette page présente une chronologie des actes de terrorisme ou projets d'attentats en France durant l'année 2022 ainsi que des principaux événements en relation avec des attentats des années précédentes.
Le 02 mars 2022, alors qu'il était dans la salle de sport de la maison centrale d'Arles, Yvan Colonna l'assassin du préfet Claude Erignac, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, est violemment agressé à mains nues par un codétenu. Il est hospitalisé dans un état grave à la suite d'une longue strangulation et d'un étouffement. Initialement annoncé comme décédé, puis en état de mort cérébrale, il est, selon l'un de ses avocats, en coma post-anoxique. Son agresseur, Franck Elong Abé, âgé de 36 ans purge une peine de 9 ans de prison pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme". Il a été arrêté en Afghanistan où il était parti faire le jihad. Initialement détenu dans la base américaine de Bagram, puis remis à la France, son parcours pénitencier est jonché d'incidents violents (tentative d'évasion, incendies volontaires etc.). Le 6 mars une information judiciaire est ouverte pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteur terroriste", annonce le procureur de la République antiterroriste[1],[2]. Yvan Colonna meurt des suites de l'agression le 21 mars 2022 à l'hôpital de Marseille où il avait été transféré[3].
Le 11 juillet 2022 le FLNC (Front de libération nationale corse) revendique 16 actions terroristes contre des résidences secondaires, des entreprises du bâtiment et des véhicules policiers. Le PNAT s'est saisi du dossier[4],[5].
Tentatives et suspicions d'attentats déjouées
Date
Lieu
Description
18 mai
Région parisienne
Onze personnes soupçonnées d'appartenir au groupuscule d'extrême droiteVengeance patriote sont arrêtées, sur demande d’un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le PNAT. Elles sont soupçonnées de préparer des actions violentes[6].
Un individu de 18 ans, soupçonné de préparer un acte terroriste à l'arme blanche, est arrêté et mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Il avait prêté allégeance à l'organisation terroriste État islamique[7].
Un individu de la mouvance d'ultragauche a été mis en examen « pour association de malfaiteurs terroriste criminelle » dans une enquête du PNAT. Des matières toxiques, pouvant entrer dans la composition d'explosifs ont été découvertes chez lui. Les enquêteurs soupçonnent l'homme de préparer un attentat au nom d'une « idéologie socialiste révolutionnaire »[8].
4 personnes faisant partie de la sphère néonazie sont arrêtées dans une opération en collaboration avec le PNAT à Brinckheim, près de Mulhouse. Des dizaines d'armes lourdes, mitraillettes, fusils d'assauts, ainsi que de nombreuses munitions et de quoi fabriquer des engins explosifs sont retrouvés chez eux[9],[10].
Un individu se revendiquant ouvertement néonazi sur les réseaux sociaux est arrêté par la DGSI le soupçonnant de préparer une action violente contre les communautés juives, noires, LGBT et les femmes[11].
Un individu de 19 ans, proche de la mouvance d'ultradroite et « accélérationiste » est arrêté à Metz par la DGSI pour entreprise terroriste individuelle. Il recherchait à ce procurer des armes pour commettre un crime de haine raciste ou antisémite. Il est mis en examen par un magistrat instructeur antiterroriste[12].
Lors d'un contrôle d'identité fortuit à Enghien-les-Bains, une femme de 22 ans s'avère posséder de la documentation djihadiste et sur la confection d'explosifs, ainsi qu'un cutter. Elle est mise en examen à l'issue de sa garde à vue et le PNAT s'est saisi du dossier[13].
13 juin : Réda Kriket est condamné en appel par la cour d'assises spéciale à 30 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté des deux tiers, de même que d'autres accusés, Anis Bahri et Abderrahmane Ameuroud, pour la découverte d'un arsenal laissant penser à la préparation imminente d'un attentat en 2016[14].
9 août : pour la première fois, un membre du Gouverment, le Garde des sceaux Éric Dupond-Moretti, participe à la commémoration du 40e anniversaire de l'attentat de la rue des Rosiers, qui vait fait 6 morts et 22 blessées[16].