Nicolas Abram

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Nicolas Abram
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Nicolas Abram, né en 1589 à Xaronval (alors en Lorraine située dans le Saint-Empire romain germanique, actuellement dans les Vosges en France), qui serait mort en ou à Pont-à-Mousson (alors en Lorraine située dans le Saint-Empire romain germanique, actuellement en Meurthe-et-Moselle en France) selon les sources[1],[2],[3], était un jésuite lorrain, philologue et historien, professeur de belles-lettres et d'Écriture sainte.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nicolas Abram entre à la Compagnie de Jésus en 1606 et reçoit les ordres en 1623[2]. En 1633, résidant dans le duché de Lorraine alors occupé par les forces de Louis XIII, Nicolas en est chassé par le cardinal de Richelieu[2]. Il fonde alors des écoles en Franche-Comté et en Bourgogne, suivant l'exemple de Pierre Fourier qu'il a rencontré dix ans plus tôt[2].

Enseignant de rhétorique et d'Écriture sainte à l'Université de Pont-à-Mousson de 1632 à 1635, puis de 1643[2] à 1647[3], il s'installe à Dijon de 1647 à 1649[2]. Nicolas revient ensuite à l'université, où il obtient en 1653 son doctorat de théologie[2] et reprend son rôle d'enseignant jusqu'à sa mort[3]. Il écrit en latin de nombreux commentaires sur des œuvres de Cicéron et Virgile qui seront republiés régulièrement durant deux siècles[2].

Nicolas Abram est également auteur d'un livre en latin non publié[3] : Historia universitatis et collegii Mussipontani quam conscripsit P. Abram, societatis Jesu, ab institutione anno 1650 dont le manuscrit original a disparu[2]. Cependant, à la faveur de deux copies, le prévôt de Pont-à-Mousson, Nicolas Ragot, propose en 1755 une traduction annotée du texte en français[3]. Cet ouvrage ne parait finalement qu'en 1870, édité par le père Carayon, sous le nom L'Université de Pont-à-Mousson ; histoire extraite des manuscrits du P. Nicolas Abram[2],[3]. Dans une lettre, Dom Calmet signale qu'il a été découragé de publier ce texte dans sa Bibliothèque Lorraine, précisant : « il y avait certaines particularités qu'on ne désirait pas qui parussent en public »[2].

La date exacte de sa mort est imprécise : Nicolas serait mort le [1], le [2] ou en 1657[3].

Ouvrages principaux[modifier | modifier le code]

  • (la) Nonni Panopolitani Paraphrasis Sancti secundum Ioannem Euangelij, .
  • (la) Commentarius in tertium volumen Orationum M. T. Ciceronis, .
  • (la) Nicolai Abrami,... Commentarius in Pub. Virgilii Maronis opera omnia, (BNF 30001650).
  • (la) Pharus veteris Testamenti. Sive sacrarum quaestionum libri XV. Authore R. P. Nicolao Abramo, è Societate Jesu, (BNF 39302874).
  • L'Université de Pont-à-Mousson ; histoire extraite des manuscrits du P. Nicolas Abram, (lire en ligne).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) A. J. Maas, « Nicholas Abram », dans Catholic Encyclopedia, vol. 1, (lire sur Wikisource), p. 58
  2. a b c d e f g h i j k et l Michel Caffier, Dictionnaire des littératures de Lorraine, vol. 1, Metz, Éditions Serpenoise, , 1 042 p. (ISBN 2-87692-569-9 et 2-87692-612-1, OCLC 469895205, BNF 39113842), p. 10Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. a b c d e f et g Paul d'Arbois de Jubainville, Dictionnaire biographique lorrain : Publié et augmenté par des auteurs de la Société Thierry Alix, Metz, Éditions Serpenoise, , 414 p. (ISBN 2-87692-551-6, BNF 39065359), p. 11Voir et modifier les données sur Wikidata

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]