Armée de terre des États-Unis

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United States Army
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Emblème de l'United States Army.
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Logo de l'United States Army.

Création
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Type Armée de terre
Rôle Défense terrestre nationale, opérations extérieures terrestres
Effectif au 30 septembre 2 020 : 485 000 soldats d'active0,336 000 soldats de la Garde nationale0,188 703 soldats de la réserve[1]
Fait partie de Forces armées des États-Unis
Département de l'Armée

Surnom GI
Couleurs Noir, Or, Blanc

Devise This We'll Defend
(« Ceci nous défendrons »)
Anniversaire 14 juin
Guerres Guerre d'indépendance des États-Unis
Guerres indiennes
Guerre anglo-américaine de 1812
Guerre américano-mexicaine
Guerre de l'Utah
Guerre de Sécession
Guerre hispano-américaine
Guerre américano-philippine
Révolte des Boxers
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre de Corée
Guerre du Viêt Nam
Guerre du Golfe
Guerre civile somalienne
Guerre du Kosovo
Guerre d'Afghanistan
Guerre d'Irak
Commandant General James McConville
Pavillon
Pavillon de beaupré

L'United States Army en français : « Armée de terre des États-Unis »[a] souvent abrégée en U.S. Army est l’armée de terre des États-Unis. Elle est l'une des six branches des Forces armées des États-Unis.

Historique

Le Congrès continental crée l'armée continentale le avant la création officielle des États-Unis pour s'opposer à la métropole britannique durant la guerre d'indépendance des États-Unis. Après la guerre, le Congrès des États-Unis crée l'armée des États-Unis le après la dissolution de l'armée continentale qui sera sous le contrôle du département de la Guerre. En 1947, avec le National Security Act est créé le département de la Défense des États-Unis qui fait passer sous son autorité le département de la Guerre devenu département de l'Armée qui passera, comme le département de la Marine et le tout juste créé département de la Force aérienne sous la direction du département de la Défense.

L'armée de terre ne doit pas être confondue avec le corps des Marines qui, aux États-Unis, constitue une force à part entière.

XIXe siècle

Ses effectifs en temps de paix seront très modestes par rapport à la population du pays jusqu'au milieu du XXe siècle. Trois ans après la guerre de 1812 contre l'Empire britannique, l'armée ne comptait que 5 000 hommes. En 1860, elle était composée de 16 637 militaires d'active. Durant la Guerre de Sécession, les effectifs vont jusqu'à un million d'hommes sous les drapeaux en 1865.

En 1882, à l'époque de la conquête de l'Ouest et des Guerres indiennes, on comptait 25 000 hommes répartis entre 25 régiments d'infanterie (dont 2 composés d'afro-américains, les Buffalo Soldiers), 10 de cavalerie et 5 d'artillerie et les services annexes. L'armée recrute au moyen d'engagements volontaires, contractés pour 5 ans[2].

Lors de la guerre hispano-américaine de 1898, la mobilisation et la mise sur pied de guerre des forces furent chaotiques et malgré le courage des volontaires qui affrontèrent l'armée espagnole, il est certain que ce fut l'US Navy qui remporta le conflit en coulant la flotte adverse, coupant ainsi les lignes de ravitaillement espagnols. À la suite de ce conflit, l'armée et l'US Marine Corps furent confrontés durant la guerre américano-philippine à une dure guérilla aux Philippines jusqu'en 1902 mais des escarmouches continueront jusqu'en 1913. Les pertes humaines seront de 4 324 militaires américains (dont entre 1 000 et 1 500 au combat), 2 000 policiers philippins de la nouvelle administration contre entre 16 000 et 20 000 militaires et guérilleros et entre 250 000 et 1 000 000 de civils victimes directs et indirects de ce conflit.

E

Entre-deux-guerres

Le M1 Combat Car ; ce char léger a été construit à seulement 89 exemplaires entre 1935 et 1940 ; il était armé d'un mitrailleuse de 12,7 mm et d'une autre de 7,62 ; c’était aussi le premier char construit aux États-Unis à l'issue de la Première Guerre mondiale[3].

En 1919, la Westerveldt Board remit son rapport concernant les besoins futurs de l'artillerie. Il sera une des bases du développement de cette arme pendant la Seconde Guerre mondiale.

En 1939, l'armée disposait de 6 divisions d'active et se situait au 17e rang mondial, derrière l'armée roumaine. Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, on assista à une semi-mobilisation et les effectifs sont multipliés par huit tandis que trente-trois divisions sont mises sur pied entre 1939 et 1941, parmi lesquelles cinq divisions blindés, dont les deux premières de ce genre aux États-Unis en 1940[4].

Seconde Guerre mondiale

Lors de l'attaque de Pearl Harbor fin 1941, l'US Army compte dans ses rangs 1 600 000 hommes[5]. Cette attaque, « marquée du sceau de l'infamie » (F. D. Roosevelt) plonge précipitamment les États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. L'armée américaine adopte d'abord une posture défensive lors du début des campagnes du Pacifique, avec la prise des Philippines par l'armée impériale japonaise, puis passe à l'offensive avec son premier grand débarquement lors de l'opération Torch fin 1942, durant la guerre du désert en Afrique du Nord. La majorité des forces américaines étaient dirigées vers le théâtre d'opération Europe/Atlantique dans le cadre de la stratégie L'Allemagne d'abord.

Le président Roosevelt entend bâtir l’arsenal des démocraties pour équiper l'armée américaine et ses Alliés ; afin de doter d'équipement l'armée de terre et les autres corps, un complexe militaro-industriel sans égal en volume, et pérenne, se met en place.

Sur le front européen, l'US Army débarque avec les Alliés d'abord en Italie en 1943. En 1944, sa grande opération est l'opération Overlord en Normandie, qui, combinée avec l'opération Anvil Dragoon en Provence, permet la libération en quelques mois de la France et d'une partie du Benelux. L'opération Market Garden aéroportée aux Pays-Bas est un échec, puis la contre-attaque allemande lors de la bataille des Ardennes fin décembre 1944 retarde l'offensive finale en Allemagne qui, après la jonction des Alliés occidentaux et de l'Armée rouge sur l'Elbe le 25 avril 1945, capitule avec la chute de Berlin le .

Sur le front du Pacifique, de multiples débarquements sanglants en association avec l'US Marine Corps permirent de reprendre les territoires perdus, de grignoter les défenses de l'empire du Japon et de se rapprocher de sa métropole. Alors que l'on préparait une gigantesque opération sur le sol de l'archipel japonais, les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki combinés avec l'entrée en lice de l'URSS dans cette campagne firent finalement capituler le gouvernement japonais le .

Guerre froide

Au déclenchement de la guerre de Corée en 1950, l'effectif était retombé à 550 000 hommes.

Durant la fin des années 1960, la guerre du Vietnam accaparait la majorité des grandes unités de l'armée régulière. En avril 1968, sur quatre divisions blindées, deux sont stationnées en Allemagne de l'Ouest avec deux autres destinées à renforcer l’Europe. Sur treize divisions d'infanterie, sept étaient au Sud Viêt Nam, deux en Corée du Sud, deux en Allemagne de l'Ouest et deux aux États-Unis (une destinée au renfort pour l’Europe et la seconde au renfort pour le Sud-Vietnam). Sur les deux divisions aéroportées, une était dans le sud du Vietnam et une aux États-Unis (avec une brigade au Sud-Vietnam). Sur les cinq régiments de cavalerie blindée, un était dans le sud du Vietnam, trois en Allemagne de l'Ouest et un aux États-Unis destiné à renforcer l’Europe. Une brigade blindée était aux États-Unis destinée à l’Europe. Une brigade aéroportée était au Sud-Vietnam[6].

Lors de la fin de la guerre froide, au moment de la guerre du Golfe en 1991, ses effectifs étaient de 711 000.

Après-guerre froide et la guerre contre la terreur

À la suite des opérations de longue haleine en cours dans le cadre de la guerre contre le terrorisme depuis le 11 septembre 2001 et du besoin accru de forces au sol pour « tenir » le terrain dans les guerres d'Irak et d'Afghanistan, la baisse des effectifs depuis la fin de la Guerre froide est enrayée. En 2009, il y a 547 400 militaires[7]

Il est prévu que la taille de l'Armée de terre soit portée de façon temporaire à 569 000 personnes vers 2010[8].

Les composantes d’active et de réserve de l’US Army portent la plus grande part de l'effort de guerre américain des années 2010. En avril 2007, l'extension des déploiements a été portée à quinze mois au lieu de douze. Ce mouvement est appelé « Prudent Management » par le secrétaire à la Défense[9].

En septembre 2007, environ 122 000 soldats de l'Army étaient en Irak dans le cadre de la coalition militaire en Irak, et 18 000 sont aux côtés de forces de l'OTAN en Afghanistan. Environ 1,4 million de personnels d'active et de réserve ont participé à des opérations de combat. 72 % des pertes parmi les forces armées des États-Unis dans la guerre en Irak au ont été subies par cette arme[10].

Au 11 avril 2009, on compte 512 morts et 2 301 blessés dans ses rangs dans le cadre de l'opération Enduring Freedom essentiellement en Afghanistan, et 3 103 morts et 21 554 blessés en Irak. Fin 2011, alors que les dernières forces américaines ont quitté l'Irak, on compte 3 233 tués dont 2 535 au combat et 22 217 blessés pour le conflit irakien. Les pertes humaines durant l'opération Enduring Freedom s'élevant au à 1 279 tués dont 1 029 au combat et 10 212 blessés[11].

En 2015, son effectif est d'environ 490 000 personnels d'active dont 28 % assigné à des formations de combat. Il a baissé de 42 000 personnes en 2 ans. Son budget est à cette date de 127 milliards de dollars[12].

Organisation générale

Drapeau de l'Armée de terre des États-Unis.

Le Chief of Staff of the United States Army (chef d'état-major de l'Armée de terre) est membre du Joint Chiefs of Staff (Comité des chefs d’états-majors interarmes). En raison des transformations en cours dans l'US Army pour une plus grande flexibilité, les renseignements ci-dessous peuvent être obsolètes. En effet, la réorganisation dans les années 2000 de l’US Army passe d’une structure fondée depuis la Seconde Guerre mondiale sur de larges divisions en une force active de 117 brigades modulaires – 42 Brigade Combat Teams et 75 brigades de soutien.

L’US Army comprend plusieurs composantes :

  • la force active regroupe les forces professionnalisées depuis 1973, elle comprenait 487 000 personnes en 2002, contre 711 000 en 1991.
  • la Garde nationale des États-Unis (ARNG) est la branche des armées américaines qui rassemble les citoyens réservistes à temps partiel. L’US Army dispose donc d’une composante ARNG, au même titre que l’US Air Force et que l’US Navy. Elle comptait 350 000 personnes en 2002.
  • la United States Army Reserve (USAR) fournit les échelons de réserve nécessaires à la force active pour toute projection de force importante, particulièrement en ce qui concerne les unités de service et de soutien. Elle comptait 205 000 personnes en 2002.
  • Force active
    • United States Armies
    • Corps
    • Divisions
    • Brigades
    • Regiments
    • Batallions et Squadrons
    • Companies et Troops
    • Platoons (sections dans l’armée française)
    • Squads (groupes de combat dans l’armée française)
  • Garde nationale des États-Unis (ARNG)
    • Divisions
    • Brigades
    • Regiments
  • United States Army Reserve (USAR)
    • Armies
    • Divisions
Diagramme opérationnel des unités de l'US Army jusqu'en 2006.

Format prévu en 2010 pour les années 2011-2015

L'examen quadriennal de la défense 2010 (Quadrennial Defense Review) publié le 1er février 2010 donne le format prévu des forces pour la période 2011-2015[13].

Voici les prévisions pour l'US Army dont les effectifs seront de 547 000 militaires[14] :

  • 4 quartiers généraux de corps
  • 18 quartiers généraux de division
  • un total de 73 brigades de combat (Brigade combat team, BCT) (45 d'active - contre 42 en 2007 - et 28 de réserve), se composant de :
    • 40 brigades d'infanterie (Infantry Brigade Combat Team, IBCT)
    • 8 brigades Stryker (Stryker Brigade Combat Team, SBCT)
    • 25 brigades lourdes de combat (Heavy Brigade Combat Team, HBCT) - brigade blindée -
  • 21 brigades d’aviation de combat (Combat Aviation Brigade) (13 d'active et 8 de réserve)
  • 83 brigades de soutien modulaire d'active (Modular support brigade) en 2013 contre 75 en 2007[15]
  • 15 bataillons Patriot, 7 batteries THAAD

En septembre 2011, on annonce une baisse des effectifs dès mars 2012 pour atteindre un maximum de 520 400 militaires d'active au 30 septembre 2016[16] et en juin 2013, on officialise de fortes coupes dans les effectifs.

Format prévu en 2013 pour 2017

À la suite entre autres de restrictions budgétaires, il est annoncé en juin 2013 que l'Armée de terre doit réduire ses effectifs d'active de 570 000 à cette date à 490 000 personnes en 2017, soit une baisse de 17 % les faisant descendre au niveau auquel ils étaient avant les attentats du 11 septembre 2001. Fin 2015, ce nombre est atteint.

Le nombre de brigade d'active (hors aviation) passera de 45 à 32 soit :

  • 14 brigades d'infanterie ;
  • 7 brigades Stryker ;
  • 12 brigades lourdes de combat (brigades blindées)

Le nombre de bataillons de combat reste à peu près stable et passe de 98 à 95. Un bataillon supplémentaire étant affecté aux brigades restantes[17],[18].

Format prévu en 2018 pour 2020

Elle disposera en 2020 de cinquante-huit BCT (brigade combat team, hors aviation)[19] :

  • 31 d'active, dont 11 ABCT (armored : blindées), 7 SBCT (équipées de véhicules de combat d'infanterie Stryker) et 13 IBCT (d’infanterie) ;
  • 27 pour la Garde nationale, dont 5 ABCT, 2 SBCT et 20 IBCT.

Format en 2022

En 2022, elle dispose de 60 BCT :

  • 32 brigades de combat d'active dont 12 ABCT, 7 SBCT et 13 IBCT.
  • 28 de la garde nationale dont 5 ABCT, 2 SBCT et 21 IBCT

Et de 16 brigades d'aviation d'activer et de 12 dans la réserve et la garde nationale.

Active

Unified Combatant Command

Les Unified Combatant Command sont des commandements unifiés qui comportent des éléments de l'US Army, Air Force, Navy et quelquefois de l'US Marine Corps. Ce sont des commandements de théâtre d'opérations qui synchronisent les actions des quatre branches. La plupart du temps, la branche de l'US Army est une armée. Chaque commandement unifié est commandé par un général (ou amiral) 4 étoiles (l'équivalent de 5 dans l'armée française). Chaque branche est commandée par un général 3 étoiles.

Il existe neuf commandements unifiés, six ont des responsabilités géographiques et trois ont des responsabilités fonctionnelles :

Les trois autres commandements sont les suivants :

United States Army

Les Armées sont souvent les branches de l'US Army dans un commandement unifié. L’US Army dispose de trois états-majors d’armée actifs :

Ces trois commandements sont des unités-cadres, des commandements régionaux et non des forces de combat.

La Third US Army commande les troupes de la branche « Army » du « United States Central Command ». Elle n’a pas d’unité pré-affectée, et est renforcée en fonction des besoins et des impératifs par prélèvement sur les forces de réserve stratégique américaines (en particulier sur les « III Corps » et « XVIII Airborne Corps » (y compris la 82e et la 101e divisions aéroportées, célèbres pour avoir combattu en Normandie en juin 1944, ainsi bien sûr que l’Army National Guard) ainsi que dans des unités de la Garde Nationale, quand elles sont activées.

La Seventh US Army, pour sa part, coordonne les forces situées en Europe (US Army Europe), opérant sous commandement de l’OTAN, principalement le « V Corps » et la 173rd Airborne Brigade.

La Eighth US Army, elle, constitue le commandement supérieur américain de l'Armée de terre dans la péninsule de Corée. C'est la branche « Army » de United States Forces Korea, grand commandement autre que les commandements unifiés. Elle commande plusieurs unités de manœuvre, dont la 2nd Infantry Division, le 6th Cavalry Brigade, le 17th Aviation Brigade et le 35th Air Defence Artillery Regiment, tous déployés en Corée du Sud.

Corps

Il existe dans les années 2000 quatre états-majors de corps d’armée d’active, servant de commandement pour les autres théâtres d’opérations qui pourraient nécessiter des projections de forces de l’US Army :

  • le I Corps (America’s Corps) rassemble les éléments de réaction rapide américains pour la zone du Pacifique (principalement la Corée, le Japon et l'Alaska), soit la 2nd Infantry Division et la 25th Infantry Division. Le I Corps dépend de la branche « Army » de l'USPACOM et certaines brigades peuvent être relayées plus précisément à la Eighth US Army s'il y a des tensions en Corée. Son QG est à Fort Lewis, Washington ;
  • le III Corps (America’s Hammer) constitue la réserve stratégique des États-Unis (d’où le nom qu’il arbore quelquefois de « Counterattack Corps »). Il regroupe les : 1st Cavalry Division, 4th Infantry Division (Numerized), 21st Cavalry Brigade (Air Combat), 6th Aviation Brigade, 31st Air defence Artillery Brigade et 3rd Armored Cavalry Regiment, plus diverses unités de taille inférieure. Son QG est à Fort Hood, Texas ;
  • le V Corps (Victory Corps), dissout le 15 septembre 2013, regroupe les forces américaines mises à la disposition de l’OTAN en Europe. Il comprend la 1st Armored Division, la 1st Infantry Division (Mechanized), la 12th Aviation Brigade, la 69th Air Defence Artillery Brigade et le 11th Aviation Regiment. Son QG est à Heidelberg, dans le Palatinat (Allemagne) ;
  • le XVIII Airborne Corps (Contingency Corps) constitue la force de réaction rapide de l’armée américaine avec ses cinq divisions renforcées. Comme son nom l’indique (contingency signifie « imprévu »), il s’agit d’un vivier d’unités dans lequel le Pentagone peut puiser en cas de besoin, soit en partie en cas de crise limitée, soit en bloc en cas de crise extrême. Il commande les 3rd Infantry Division (Mechanized), 10th Moutain Division (Light Mountain), 82nd Airborne Division et 101st Airborne Division (Air Assault), la 18th Aviation Brigade (Airborne), la 108th Air Defence Artillery Brigade, ainsi que le 2nd Armored Cavalry Regiment. Son QG est à Fort Bragg, en Caroline du Nord.
David Petraeus, alors commandant de la 101e division aéroportée, Irak 2003.

Divisions

Char M1 Abrams de la 1st Armored Division à Francfort.

L’US Army est au début des années 2000 formée sur un schéma de dix divisions d’active :

Chaque division comprend trois ou quatre brigades de combat (« Brigade Combat Teams » ou « Brigade Units of Action », numérotées de 1 à 3 ou 4), une brigade aérienne d’appui tactique (Aviation Brigade, parfois numérotée « 4th Brigade » s’il n’y a pas de brigade de combat à ce numéro), un appui d’artillerie divisionnaire (Division Artillery, contracté en Divarty) et un commandement des services divisionnaires (Division Support Command, dont le sigle est DSC). Certaines disposent encore d’une brigade du génie divisionnaire (Engineer Brigade), d’autres l’ont dissoute.

Brigades

Il existe de même diverses brigades indépendantes d’active, dont :

Regiments

Les 2nd et 3rd Armored Cavalry Regiments peuvent également être inclus :

En dépit de leur nom de « régiment », ces deux unités regroupent des moyens correspondant à l’échelon brigade (plus de 300 véhicules blindés, près de 5 000 hommes).

Tir d'un missile BGM-71 TOW depuis un Humvee.

United States Army National Guard

L’Army National Guard est une institution militaire américaine bien connue. Elle regroupe les réservistes civils désirant offrir une partie de leur temps à leur pays. Chacun des cinquante États américains (States) dispose de sa Garde nationale.

Elle est organisée d’une manière similaire à l’active. Elle comprend huit divisions, neuf brigades indépendantes (Separate) et de nombreuses autres unités de taille inférieure :

Divisions

Les divisions de l’ARNG sont de deux types : « mixtes » (Active Component/Reserve Component ou AC/RC, c’est-à-dire qu’elles comprennent un noyau de forces de l’active autour de l’état-major auquel s’agrègent des unités de combat de la Garde nationale) et standard.

Il existait, jusqu'à leur dissolution en 2006, deux divisions « mixtes » :

Ces deux divisions comprenaient trois enhanced separate brigades (brigades indépendantes « améliorées », disposant de capacités de projection et d’une puissance de feu supérieures).

Par ailleurs, l’ARNG équipe huit divisions de type standard :

Les divisions de la Garde nationale sont à deux ou trois brigades de combat (Infantry ou Armored Brigades, parfois tout simplement Brigades), une brigade aérienne d’appui tactique (Aviation Brigade), plus les unités d’appui et de soutien divisionnaires (Division Artillery ou Divarty et Division Support Command ou DSC). Elles ont un schéma similaire à celles des divisions de l’active, mais leurs unités sont allégées et moins nombreuses.

Brigades

L’ARNG comprend par ailleurs neuf brigades indépendantes :

Régiments

L’ARNG, pour finir, dispose d’un régiment autonome :

United States Army Reserve

Continental United States Armies

Pont flottant créé par une unité de génie militaire de l'US Army Reserve.

Aux trois armées mentionnées dans les unités d’active s’ajoutent deux armées continentales (Continental United States Armies ou CONUSA) qui encadrent les unités de la United States Army Reserve et celles de la United States Army National Guard présentes dans leur zone de responsabilité :

  • la First US Army est un état-major qui assure l’instruction et vérifie les capacités de mobilisation des unités de l’ARNG localisées dans sa zone de responsabilité (États à l’est du Mississippi : Alabama, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Connecticut, Delaware, Floride, Géorgie, Illinois, Indiana, Kentucky, Maine, Maryland, Massachusetts, Michigan, Minnesota, Mississippi, New Hampshire, New Jersey, New York, Ohio, Pennsylvanie, Rhode Island, Tennessee, Vermont, Virginie, Virginie Occidentale Washington D.C. et Wisconsin, ainsi qu’à Porto Rico et dans les Îles Vierges). Elle fournit également assistance et soutien à l’instruction aux unités de l’USAR avant qu’elles ne rejoignent un théâtre d’opérations. Enfin, elle planifie la sécurité et assure la protection des installations militaires ou gouvernementales qui sont dans sa zone de responsabilité, et au besoin fournit une assistance aux autorités civiles en cas de crise non-militaire (peacetime crisis). Son QG est à Fort Gillem, en Géorgie.
  • la Fifth US Army a les mêmes missions que la First US Army auprès des formations de l’ARNG implantées dans sa zone de responsabilité (États à l’ouest du Mississippi : Arizona, Arkansas, Californie, Colorado, Dakota du Nord, Dakota du Sud, Idaho, Iowa, Kansas, Louisiane, Missouri, Montana, Nebraska, Nevada, Nouveau-Mexique, Oklahoma, Oregon, Texas, Utah, Washington et Wyoming). Elle assure également la mise en condition opérationnelle des unités de l’USAR qui partent au combat ou en mission, assure la protection des installations militaires et gouvernementales de sa zone de responsabilité et fournit en cas de crise non-militaire une assistance aux autorités civiles. Son QG est à Fort Sam Houston, Texas.

Disposant d’unités de l’US Army Reserve, les deux CONUSA assurent donc l’instruction et la coordination des unités de l’ARNG, et seulement à la marge celles de l’USAR. Les unités de la réserve sont toutes subordonnées, depuis 1995, sur le territoire continental, à un commandement général des réserves américaines, l’United States Army Reserve Command (USARC), de Fort McPherson, Géorgie.

Divisions

Véhicule blindé de transport de troupe M113A2.

La United States Army Reserve comprend treize divisions, dont cinq dépendent directement des deux Continental United States Armies :

Ces divisions ont des organisations et des missions très spécifiques. Ce sont des unités-cadres chargées de l’instruction des unités de la Reserve Component qui leur sont rattachées. Les cinq divisions rattachées aux deux CONUSA ont pour leur part pour mission de maintenir en condition opérationnelle et de préparer au déploiement outre-mer et au combat les unités de l’Army National Guard implantées dans la zone de responsabilité de leur armée d’appartenance.

Commandements majeurs de la United States Army

Organisation de l'US Army.
Commandements Majeurs et commandants Localisation du quartier général
Intelligence & Security Command (INSCOM) Fort Belvoir, Virginie
Criminal Investigation Command (CID) Fort Belvoir, Virginie
Corps of Engineers (USACE) Washington, D.C.
Medical Command (MEDCOM) Fort Sam Houston, Texas
Army Materiel Command (AMC) Alexandria, Virginie
Training & Doctrine Command (TRADOC) Fort Monroe, Virginie
Forces Command (FORSCOM) Fort McPherson (en), Géorgie
US Army South (USARSO) Fort Sam Houston, Texas
Special Operations Command (USASOC) Fort Bragg, Caroline du Nord
Military Surface Deployment and Distribution Command (SDDC) Fort Eustis, Newport News
Space & Missile Defense Command (SMDC) Arlington, Virginie
8th US Army (EUSA) Yongsan Army Garrison, Séoul, Corée du Sud
Army Pacific Command (USARPAC) Fort Shafter, Hawaii
US Army Europe & 7th Army (USAREUR) Campbell Barracks, Heidelberg, Allemagne
Army Central Command (ARCENT) Fort McPherson (en), Géorgie
Army Reserve Command (ARC) Fort McPherson (en), Géorgie
Army National Guard (ARNG) Washington, D.C.
US Army North & 5th Army (USARNORTH) Fort Sam Houston, Texas

Grades dans l'US Army

Principaux équipements

Fusil d'assaut M4 avec lance-grenades M203, l'actuelle arme standard des fantassins.
M2 Bradley en Irak.
AH-64A Apache.
MIM-104 Patriot.

Type, rôle, quantité en 2004 :

Budget

Voici la demande de budget de l'US Army pour l'année fiscale 2014[21] :

  • Personnel : 56,6 milliards de dollars américains (dont 4,5 milliards pour l'armée de réserve et 8 milliards pour la garde nationale) soit 44 %
  • Achat de matériel, développement, essais et ingénierie : 23,9 milliards soit 18 %
  • Opération et maintenance : 45,5 milliards soit 35 %
  • Total : 129,7 milliards de dollars américains soit une baisse de 5 milliards par rapport à 2013

En 2015, il est au 3e rang des branches des forces des États-Unis avec 120,3 milliards de dollars américains[22].

Sa part dans la consommation énergétique des forces armées des États-Unis en 2007 est de 7 %[23].

Organisation et ordre de bataille en 1945

Affiche de recrutement de la Seconde Guerre Mondiale.

Après la mobilisation de la Première Guerre mondiale, l'US Army retrouva des effectifs modestes jusqu'à ce que le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en Europe et le militarisme japonais en Asie fissent prendre des mesures de précaution.

La conscription, lancée en novembre 1940, fit que lors de l'attaque de Pearl Harbor fin 1941, l'Armée de terre avait 1 600 000 hommes et lui permit de compter à la fin de la guerre environ 8 290 000 hommes avec l'USAAF, l'aviation étant alors rattachée à l'US Army.

L’affectation d’un corps d’armée dans l’US Army, et des divisions dans un corps d’armée n’est pas statique, elle changeait en fonction des circonstances ou des besoins du front.

Dès la fin de conflit, la démobilisation fut extrêmement rapide à un point tel que malgré la guerre froide qui s'annonçait, lors du déclenchement de la guerre de Corée en 1950, elle ne comprenait que 592 000 militaires répartis en 10 divisions constituées plus l'équivalent de 4 autres en unités indépendantes qui à l'exception d'une seule stationnée en Europe n'étaient qu'à 70 % de leur potentiel.

Logistique

Les énormes forces mécanisées déployées dans ce conflit demandaient un soutien logistique constant.

Selon l'historien John A. Lynn, les munitions constituaient entre 5 et 8 % de l’approvisionnement de la force terrestre américaine pendant la Seconde Guerre mondiale ; la nourriture comptait pour 10 %, le carburant pour 16 à 17 %, et les matériaux de construction pour 11 à 18 %.

Les besoins d'une division sont estimés à 650 tonnes par jour en 1944[24].

Armées et Groupe d'Armées

Le 1er février 1945, elle dispose au total de 8 armées. 1re, 3e, 7e et 9e armées US sur le front occidental, 5e armée US en Italie, 6e et 8e armées US aux Philippines, 10e armée US (en cours de formation) dans les îles Hawaï.

Les armées en Europe dépendent de deux groupes d'armées américains ; le 6e groupe d'armées des États-Unis (7e armée US, 12e groupe d'armées des États-Unis (1re, 3e, 9e et 15e armées), et du 15e groupe d'armée anglo-américain (5e armée US).

Ainsi que de 25 corps d’armées, répartis de la manière suivante :

Commandants

Corps d'armée

Ces 25 corps d’armée se partagent :

  • 66 divisions d’infanterie, de la 1re à la 9e, de la 24e à la 38e, de la 40e à la 45e, les 63e, 65e et 66e, de la 69e à la 71e, de la 75e à la 81e, de la 83e à la 100e, de la 102e à la 106e, la division Americal[réf. nécessaire] ;
  • 1 division de montagne, la 10e ;
  • 2 divisions de cavalerie, les 1re et 2e ;
  • 16 divisions blindées, de la 1re à la 14e, les 16e et 20e ;
  • 5 divisions aéroportées, les 11e, 13e, 17e, 82e et 101e ;
  • et 6 divisions de Marines, de la 1re à la 6e.

Army Air Forces

En ce qui concerne les Army Air Forces (AAF), alors dépendantes du commandement de l'Armée de terre, l’US Army Air Corps (USAAC) ou United States Army Air Forces rassemble à lui seul 58 000 avions et presque 3 millions d’hommes, répartis en 16 flottes aériennes sur l’ensemble du globe terrestre :

Division d'infanterie

Défilé de la 28e DI sur les Champs-Élysées après la libération de Paris.

À effectifs complets, une division d’infanterie US comprend 1 440 véhicules et 14 500 hommes et est constituée des unités suivantes :

  • 3 régiments d’infanterie à 3 bataillons chacun
  • 1 régiment d’artillerie de campagne à 3 bataillons, chacun étant affecté à un régiment d’infanterie (48 canons dans 4 batteries de 12 canons : 3 x 105 mm et 1 x 155 mm)
  • un bataillon du génie
  • un bataillon de police militaire
  • une compagnie de transmission
  • les services administratif, médicaux, d’entretien et de dépannage.

Un régiment d’infanterie compte 3 000 hommes répartis en 3 bataillons :

  • 1er bataillon : compagnies A (Able), B (Baker), C (Charlie), D (Dog)
  • 2e bataillon : compagnies E (Easy), F (Fox), G (George), H (How)
  • 3e bataillon : compagnies I (Ike), K (King), L (Love), M (Mike)

Le nombre de fantassins par division est d'environ 4 000, le reste de l'effectif faisant de l'appui ou du soutien.

Les divisions d'infanterie US sont :
Défilé de la 78e DI le à Berlin pour l'anniversaire de la fin de la guerre en Europe signé le 8 mai 1945.

Division de cavalerie

Assez similaire à la division d’infanterie, mais à la mobilité et aux effectifs accrus, en fonction des besoins du moment et des circonstances : 3 à 5 régiments de cavalerie. 14 000 à 18 600 hommes.

Division aéroportée

Largage des parachutistes de la 101st Airborne sur la Hollande le 24 septembre 1944.

La division aéroportée a une composition similaire à celle de la division d’infanterie et comprend 870 véhicules légers et 16 800 hommes.

Elle est constituée des unités suivantes :

  • 3 régiments d’infanterie parachutiste (PIR),
  • 1 régiment d’infanterie sur planeurs (GIR),
  • 1 régiment d’artillerie sur planeurs,
  • différents services communs : police, dépannage, administratif…

En réalité, sur le terrain, seules les 82e et 101e divisions atteindront ces effectifs complets.

La composition d’un régiment d’infanterie parachutiste était, en théorie, à peu près identique à celle d’un régiment d’infanterie et comprenait 3 000 hommes répartis dans 3 bataillons constitués chacun de 4 compagnies :

  • 1er bataillon : compagnies HQ, A (Able), B (Baker) et C (Charlie)
  • 2e bataillon : compagnies HQ, D (Dog), E (Easy) et F (Fox)
  • 3e bataillon : compagnies HQ, G (George), H (How) et I (Item)
Les divisions aéroportées US de la Seconde Guerre mondiale sont :

Division blindée

M4 Sherman en Europe.

Surnommée le « charodrome » par le général George C. Marshall, car contrairement à ses homologues européens, elle est totalement mécanisée et autosuffisante. 1 100 véhicules et 10 800 hommes. 3 bataillons de chars, 3 bataillons d’infanterie blindés, 4 bataillons d’artillerie motorisée, etc.

Chaque bataillon de chars comprend 68 engins, 4 escadrons à 17 blindés (3 de tanks moyen M4 Sherman, 1 de chars légers M24 Chaffee).

Soit un total de 204 blindés (153 Sherman et 51 Chaffee).

L’organisation diffère quelque peu des autres types de division : une division blindée est elle-même divisée en 3 « Combat Command » ; ceux-ci sont une « mini-division blindée » en quelque sorte (1 bataillon de chars, 1 bataillon d’infanterie mécanisée, 1 bataillon d’artillerie motorisée).

Les Combat Command sont, à l’image de la division blindée, en principe autonomes. Selon les besoins du moment, ils peuvent être intégrés dans une division d’infanterie, en soutien.

Artillerie anti-aérienne

Un M45 Quadmount monté sur un Halftrack. Ce montage de 4 Browning M2 a plus servi pour la lutte contre l'infanterie ennemie que contre l'aviation.

Le 30 septembre 1942, il a été proposé que 811 bataillons d'artillerie anti-aérienne soient organisés avec un effectif total de 619 000 hommes. Les régiments de DCA furent réorganisés en bataillons en 1943.

Cependant, cette accumulation massive d'unités de DCA est devenue largement redondante lorsque l'Army Air Corps a arraché la supériorité aérienne à la Luftwaffe entre 1943 et 1944. Un total de 258 bataillons ont été désactivés ou dissous entre le 1er janvier 1944 et le 8 mai 1945. Néanmoins, la lutte antiaérienne demeura un élément important de l'armée et a participé entre autres à la lutte contre les bombardements de V1 à Anvers. Le 31 décembre 1944, il y avait encore un total de 347 bataillons de DCA comptant 257 000 hommes.

Chaque bataillon disposait de 4 batteries de tir. Chaque batterie disposait en règle générale de 8 canons antiaériens de calibre 37 ou 40 mm et de 8 mitrailleuses de calibre .50 BMG. Les bataillons disposant de canons de 90 mm disposaient de quatre canons par batterie ainsi que de mitrailleuses calibre 50[25].

Anecdotes

Affiche de recrutement pour le WAC.

Notes et références

Notes

  1. Une traduction littérale vers le français — par « armée » — du terme anglais « Army » ne convient pas car, dans les armées de langue anglaise, « Army » correspond en fait à l'« armée de terre » (selon l'acception habituelle en France), ce qui est par exemple également constaté dans l’appellation « British Army » — l’Armée de terre du Royaume-Uni. Ce type d’appellation est dû à une conservation du terme historique « Army » qui correspondait à l'ensemble des forces armées d’une nation — en dehors de la marine de guerre — à une époque où l’armée de l'air n'existait pas en tant qu'armée — dans le sens « armée de terre », « armée de mer » ou « armée de l'air » — indépendante dans la nation en question : voir à ce propos l’exemple de l'United States Air Force qui faisait partie de l'Armée de terre (l'United States Army) pendant la Seconde Guerre mondiale, en se faisant encore appeler United States Army Air Corps au début de celle-ci, puis United States Army Air Forces de 1941 à 1947, date à laquelle elle est devenue une « armée » indépendante de l'US Army.

Références

  1. « L'US Army a réussi son recrutement pour 2020, malgré la pandémie », sur ouest-france.fr (consulté le ).
  2. Source : Nouveau Dictionnaire encyclopédique universel illustré, Jules Trousset, 1886-1891.
  3. (en) Combat Car M1.
  4. Armes Militaria no 284, mars 2009, p. 18-19.
  5. (en) Ordre de bataille de l'US Army au 7 décembre 1941.
  6. (en) « The Regular US Army in 1968 », sur forum.juhlin.com, (consulté le ).
  7. Pascal Lepautremat, « Vers une nouvelle armée américaine Évolution et emploi des forces », sur raids.histoireetcollections.com, (consulté le ).
  8. « États-Unis : l'Armée de terre augmente ses effectifs de 22 000 hommes », AFP, (consulté le ).
  9. (en) « Presenter: Secretary of Defense Robert Gates and Chairman, Joint Chiefs of Staff Gen. Peter Pace », Département de la Défense, 11 avril 2007.
  10. Statistiques des pertes américaines en Irak, Laurent Lagneau, blog Zone militaire, sur le site opex360.com, 21 avril 2008 (consulté le 1er mars 2016).
  11. (en) Military Casualty Information, DoD PERSONNEL & PROCUREMENT STATISTICS.
  12. Departing secretary McHugh delivers straight talk on the Army's future. Sandra I. Erwin
  13. [PDF]« Examen quadriennal de la défense », sur defense.gov, département de la Défense, (consulté le ).
  14. (en) « DoD News Briefing With Secretary Gates From The Pentagon », sur defense.gov, Département de la Défense, (consulté le ).
  15. (en) « Army Announces Stationing Decisions », sur army.mil, US Army, (consulté le ).
  16. (en) Jim Tice, « Army to cut nearly 50,000 soldiers over 5 years », sur Army Times, (consulté le ).
  17. (en) « Army Announces Force Structure and Stationing Decisions », sur Département de la Défense des États-Unis, (consulté le ).
  18. « L’US Army réduit le nombre de ses brigades de combat », sur opex360.com, (consulté le ).
  19. « L'US Army ajoute du blindage à deux de ses 58 brigades de combat », sur blog de ouest-france.fr, (consulté le ).
  20. (en) D. Dawson, « MA DEUCE version M2A1-Proven Performer gets an Upgrade », sur peosoldier.army.mil, Program Executive Office Soldier, (consulté le ).
  21. (en) « Washington: In 2014, Soldiers get 1 percent raise, 3.9 percent increase in BAH », sur avionics-intelligence.com, (consulté le ).
  22. (en) Skye Gould, Jeremy Bender, « Here's how the US military spends its billions », (consulté le ).
  23. (en) Lengyel, Colonel, USAF, « Department of Defense Energy Strategy: Teaching an Old Dog New Tricks » [archive du ], Washington, D.C, Brookings Institution, (consulté le )
  24. (en) « 12th Army Group », sur Global Security, (consulté le ).
  25. (en) « 385th Anti-Aircraft Artillery » (consulté le ).
  26. Billy Keith, L'Aumônier de l'enfer, éditions France Empire, 1973.
  27. André Kaspi, La Libération de la France, 1995, p. 471.

Bibliographie

  • Stanton Shelby, US Army aujourd'hui, Éditions Atlas, 1998. (ISBN 2-7312-0860-0)
  • (en) Steven E. Clay, US Army order of battle, 1919-1941 : The Arms: Major Commands and Infantry Organizations, vol. 1, Fort Leavenworth, KS, Combat Studies Institute Press, , 586 p., PDF (lire en ligne)
  • (en) Steven E. Clay, US Army order of battle, 1919-1941 : The Arms: Cavalry, Field Artillery, and Coast Artillery, 1919–41, vol. 2, Fort Leavenworth, KS, Combat Studies Institute Press, , 696 p., PDF (lire en ligne)
  • (en) Steven E. Clay, US Army order of battle, 1919-1941 : The Services: Air Service, Engineers, and Special Troops, 1919–41, vol. 3, Fort Leavenworth, KS, Combat Studies Institute Press, , 705 p., PDF (lire en ligne)
  • (en) Steven E. Clay, US Army order of battle, 1919-1941 : The Services: Quartermaster, Medical, Military Police, Signal Corps, Chemical Warfare, and Miscellaneous Organizations, 1919–41, vol. 4, Fort Leavenworth, KS, Combat Studies Institute Press, , 1003 p., PDF (lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes