Gauche écosocialiste
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| Gauche écosocialiste | |
 Logotype officiel. | |
| Présentation | |
|---|---|
| Fondation | 2017 (Ensemble Insoumis-e) 2023 (GES) |
| Scission de | Ensemble |
| Positionnement | Gauche radicale à Extrême gauche |
| Idéologie | Écosocialisme Anticapitalisme Marxisme Internationalisme Féminisme |
| Affiliation nationale | La France insoumise Nouvelle Union populaire écologique et sociale |
| Site web | gauche-ecosocialiste.org |
| Présidents de groupe | |
| Assemblée nationale | Mathilde Panot (LFI) |
| Représentation | |
| Députés | 4 / 577 |
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La Gauche écosocialiste (GES) est une organisation politique française, fondée en 2022 par des militants venus d'Ensemble ! et du Nouveau Parti Anticapitaliste. Il est issu du courant Ensemble Insoumis-e, interne à Ensemble !, qui a décidé de rejoindre La France insoumise et d'abandonner le nom Ensemble.
Historique
En 2016, la France insoumise (LFI) est créée pour porter la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle de 2017 et des militants du mouvement Ensemble décident de la rejoindre. Ensemble fait campagne pour l'élection de Jean-Luc Mélenchon, mais refuse après un vote interne de faire partie de la France insoumise[1]. Les militants d'Ensemble favorables à la FI constituent le courant Ensemble Insoumis-e et participent aux différentes instances de la FI, notamment les groupes d'action, les livrets thématiques et l'espace politique[2]. Les divergences sur le rapport à la France insoumise s'approfondissent avec l'élection présidentielle de 2022, pour laquelle Ensemble ne donne pas de consigne de vote. En juin 2022, Ensemble Insoumis-e estime qu'Ensemble « a épuisé sa fonction »[3][source secondaire nécessaire] et se structure en organisation indépendante, prenant le nom de Gauche écosocialiste[4].
La GES organise son congrès fondateur du 12 au à Montreuil (Seine-Saint-Denis)[5]. Elle compte alors plusieurs centaines d'adhérents[6].
Positionnement politique
Organisation
Gauche écosocialiste se présente, dans un premier temps, comme un courant interne à LFI[6]. Manuel Bompard, coordinateur de LFI, réprime immédiatement ce terme et refuse en bloc la ramification du parti en courants, jugeant les « compétitions internes » nocives à la diffusion des idées[7],[8]. Hendrik Davi précise alors : « Notre feuille de route explique pourquoi on est dans la LFI et pourquoi on y croit. […] Donc on n’est pas un courant interne. […] On est un groupe de militants au sein de LFI ».
Élus
- Clémentine Autain, 11e circonscription de Seine-Saint-Denis[6] ;
- Hendrik Davi, 5e circonscription des Bouches-du-Rhône[6] ;
- Michel Sala, 5e circonscription du Gard[6] ;
- Marianne Maximi, 1re circonscription du Puy-de-Dôme[6].
Notes et références
- Marc de Boni, « Ensemble !, le mouvement de Clémentine Autain, ne rejoint pas La France insoumise », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Contribuer à la construction de la France Insoumise », 15 octobre 2017, sur le site de la Gauche écosocialiste.
- « Déclaration de la réunion nationale d’Ensemble Insoumise », 26 juin 2022, sur le site de la Gauche écosocialiste.
- « Vive la Gauche écosocialiste ! », 13 juillet 2022.
- Hugo Romani, « Vers un « courant Clémentine Autain » chez les Insoumis ? », sur Le Point, (consulté le ).
- Pierre Maurer, « Le parti proche de Clémentine Autain se structure au sein de LFI : « On est un courant interne » », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « Manuel Bompard recadre des voix dissonantes de la France insoumise et rejette la création d’un « courant interne » », sur Le Journal du dimanche, (consulté le ).
- Chez Pol, « Démocratie interne : LFI organise sa coupure de courants », sur Libération, (consulté le ).
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