Partition du Viêt Nam
La partition du Viêt Nam est effectuée le [[22 juillet 1954 1954]] après la guerre d'Indochine et les accords de Genève, divisant le Viêt Nam en deux parties : au nord, la république démocratique du Viêt Nam (dit « Nord-Viêt Nam », régime communiste sous l'influence de l'URSS) et au sud, la république du Viêt Nam (dit « Sud-Viêt Nam », régime anticommuniste sous l'influence des États-Unis[1]).
Elle suivait alors le tracé du 17e parallèle nord et représente un des points culminants de la guerre froide. Par ailleurs, les États-Unis et l'État du Viêt Nam — créé par les Français en 1949 en remettant au pouvoir l'ancien empereur Bảo Đại (déposé par Ngô Đình Diệm en 1955) — ne signèrent pas la déclaration finale de la conférence de Genève.
Le non-respect des accords d'armistice (refus de Diem de les entériner en 1957), son pouvoir de plus en plus dictatorial et la création l’Organisation du Traité de l’Asie du Sud-Est (OTASE), un pacte défensif anticommuniste sous l'égide des États-Unis, englobant le Sud du Viêt Nam, conduisent à la création du Front national de libération du Sud Viêt Nam (Viêt Cong) et mènent à la guerre du Viêt Nam, qui se soldera par la victoire du Nord et du Front national de libération du Sud Viêt Nam en 1975. Le Vietnam est réunifié le 2 juillet 1976 par une élection générale nationale[2],[3].
Notes et références
- Les Français quittent définitivement le Sud-Viêt Nam le , jour de la liquidation et de la dissolution du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (fort de plus de 100 000 hommes) opérées par le général Jacquot.
- « Báo điện tử - Đảng Cộng sản Việt Nam », sur dangcongsan.vn (consulté le ).
- http://backan.gov.vn/Pages/tin-tuc-su-kien-215/tin-trong-tinh-289/chinh-tri-xa-hoi-156/2541976-ngay-tong-tuyen-cu-bau-qu9-85603ec992067d79.aspx