Aller au contenu

Attentats du 20 juin 1985 au Népal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 31 juillet 2023 à 08:45 et modifiée en dernier par Jrcourtois (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Attentats du 20 juin 1985 au Népal
Localisation Katmandou
Jhapa
Pokhara
Biratnagar
Janakpur
Birganj
Mahendranagar
Nepalganj
Aéroport de Bhairahawa
(Drapeau du Népal Népal)
Cible Civils
Date
Armes Bombe
Morts 8
Blessés Plusieurs
Auteurs Nepal Janabadi Morcha (en)

Les attentats du au Népal sont une série d'attentats à la bombe coordonnés survenus le à Katmandou et dans d'autres villes du Népal. Cette vague d'attentats à la bombe a été la première du genre dans le pays. Au total, au moins huit personnes (dont un membre du parlement) ont été tuées. Plusieurs personnes ont été blessées.

Déroulement[modifier | modifier le code]

À Katmandou, des bombes ont explosé au Palais Royal (en) (portes sud et ouest), à la salle de réception de l'hôtel de l'Annapura (propriété de la famille royale) et à l'entrée principale du Secrétariat national du panchayat (en) et de Singh Durbar.

Des bombes ont également explosé à Jhapa, à Pokhara, à Biratnagar, à Janakpur, à Birganj, à Mahendranagar, à Nepalganj et à l'Aéroport de Bhairahawa.

Conséquences[modifier | modifier le code]

Deux groupes exilés ont revendiqué la responsabilité des attentats à la bombe. Un des groupes revendiquant la responsabilité est le Nepal Janabadi Morcha (en) de Ram Raja Prasad Singh (en).

Au lendemain des attentats à la bombe, des arrestations massives ont eu lieu (selon une source, quelque 1 400 personnes ont été arrêtées). Singh et Laxman Prasad Singh ont été condamnés à mort par contumace, Khem Raj Bhatta Mayalu (en) a été condamné à la réclusion à perpétuité. Cinq autres dirigeants du Nepal Janabadi Morcha ont été arrêtés et sont morts en détention. Le gouvernement a lancé une nouvelle loi pénale stricte en réponse aux attentats à la bombe, la Loi sur les crimes destructeurs (contrôle spécial et punition). Les attentats à la bombe ont également incité l'opposition dominante, le Congrès népalais, à annuler sa campagne de satyagraha (désobéissance civile) qui avait été lancée le . À l'époque, il y avait des rumeurs persistantes selon lesquelles des extrémistes monarchistes auraient pu être impliqués dans les incidents, afin de discréditer la campagne d'opposition civile en cours.

Notes et références[modifier | modifier le code]