Azerbaïdjan

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Système politique de l'Azerbaïdjan

Pour commencer le pays que vous avez recherchez c'est a dire l'azerbaidjan,n'est pas un pays consecutif qui a existé auparavant il n'a ni histoire,ni géographie,ni cuture,rien du tout et ce que ils ont maintenant donc tout ceux qu'ils leur appartient n'aie rien mais l'histoire,culture,géographie Arménien. L'Azerbaidjan n'a pour vu pas eu d'existance avant 1918 apres la fin du massacres des arméniens,oui bien que l'Arménie soit entourés de pays musulmans il est sans doute resté chretiens jusqu'à maintenant. Pour vous faire court l'Azerbaidjan appartenait à l'Arménie.




Principaux partis politiques

Les principaux partis politiques de l'Azerbaïdjan sont : le Parti du nouvel Azerbaïdjan (Yeni Azərbaycan Partiyası, YAP) qui est le parti politique au pouvoir de la dynastie politique d’Aliev depuis 1993, le Parti communiste d'Azerbaïdjan (Azərbaycan Kommunist Partiyası, AKP), le Parti du Front populaire d'Azerbaïdjan (Azərbaycan Xalq Cəbhəsi Partiyası), le Parti Müsavat, le Parti de la Solidarité Civique (Vətəndaş Həmrəyliyi Partiyası), le Parti Social Démocrate d'Azerbaïdjan (Azərbaycan Sosial Demokrat Partiyası). Les partis de l'opposition se divisent souvent en factions pour former de nouveaux partis.

Atteintes aux droits de l'Homme

L'Eurovision qui s'est déroulé dans le pays entre le 22 et le a donné l'occasion aux pays occidentaux de s'intéresser à la politique menée par le président actuel, Ilham Aliyev. Les médias envoyés sur place pour couvrir l'Eurovision ont rapidement constaté de nombreuses atteintes aux droits de l'Homme telles que la répression violente de manifestations par les autorités, la mise en détention illégale de journalistes, les faux procès mis en place par le dirigeant, les éventuels trucages des élections. Des opposants au régime qui cherchaient à attirer l'attention sur la situation de leur pays se sont fait violemment réprimer par les autorités et des journalistes étrangers ont été battus[1].

Malgré tout, les habitants interrogés par les médias n'ont rien pu dire au risque de violentes représailles et l'Union européenne de radio-télévision a refusé purement et simplement de parler de la politique menée dans le pays[2].

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme s'est dit très « préoccupé » par l'action du président Aliyev, qui a gracié, couvert de louanges et promu l'officier Safarov, qui avait été reconnu coupable du meurtre par décapitation de l'officier arménien Margarian[3]. « Des crimes de haine, d'origine ethnique, de cette gravité, doivent être punis et non glorifiés par des dirigeants politiques »[4], a souligné le porte parole de l'instance onusienne à Genève. Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, s'est dit lui aussi préoccupé par l'affaire, tout comme les États-Unis.

Le pays est régulièrement qualifié de dictature. Il est classé 162e sur 180 pays par Reporters sans frontières en matière de liberté de la presse et 160 opposants politiques, dont 16 journalistes et écrivains, sont incarcérés par le régime en 2017[5].

Relations diplomatiques

Carte des représentations diplomatiques de l'Azerbaïdjan.
  • Azerbaijan
  • Ambassade et consulat général
  • Ambassade
Représentations diplomatiques en Azerbaïdjan.

166 États ont établi des relations diplomatiques avec l'Azerbaïdjan. 52 ambassades, deux consulats généraux et onze missions diplomatiques et bureaux de représentation sont établis à Bakou. L'Azerbaïdjan dispose d'ambassades dans 56 pays et neuf consulats généraux dans sept pays.

Ilham Aliyev et le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad en 2019.

Les relations avec l'Arménie sont très conflictuelles en raison de la question du Haut-Karabagh, république autoproclamée en sécession de l'Azerbaïdjan à majorité arménienne. Il n'existe pas de relations diplomatiques officielles entre les deux États qui sont dans un état de guerre depuis la fin de la guerre du Haut-Karabagh de 1988-1994, quand une trêve a été négociée par la Russie le . Le Haut-Karabagh maintient son indépendance de facto. Le visa d'entrée en Azerbaïdjan est systématiquement refusé à tout citoyen arménien et à toute personne d'origine arménienne[6]. Il est également refusé à toute personne détentrice d’un visa délivré par les autorités du Haut-Karabagh ou d’un tampon signalant un séjour au Haut-Karabagh, ou encore dans l’une des sept régions occupées d’Azerbaïdjan. Cela se traduit par une interdiction permanente d'entrée en Azerbaïdjan[7].

Les relations entre l'Azerbaïdjan et la Turquie ont toujours été très fortes. Les deux pays ont des langues et des cultures similaires (la langue azéri et la langue turque sont mutuellement intelligibles). Précédemment, en 1993, en pleine guerre du Haut-Karabagh, la Turquie avait, pour soutenir son allié azerbaïdjanais, décidé de fermer ses 268 km de frontière commune avec l'Arménie[8].

Les relations avec l'Iran sont également fortes. Malgré la différence idéologique entre les deux pays, l'Iran étant un État théocratique et l'Azerbaïdjan un État laïque, l'Iran s'est rapproché du pays en raison de la présence d’une forte minorité azérie d'environ 12,6 millions de personnes en Iran[9]. Les deux nations ont une histoire commune : l'Azerbaïdjan fut une partie de l'Iran avant la conquête russe en 1800, et tous deux sont chiites, contrairement aux Turcs qui sont principalement sunnites. L'Azerbaïdjan entend donc conserver sa relation privilégiée avec la Turquie tout en cultivant des relations étroites dans de très nombreux domaines avec l'Iran.

L'Azerbaïdjan est le seul pays de majorité musulmane chiite à entretenir des relations diplomatiques avec Israël depuis son indépendance[10]. Les relations diplomatiques bilatérales ont été officialisées dès le 7 avril 1992.

Forces armées azerbaïdjanaises

S-300PMU2 lors d'une parade à Bakou en 2011.

Les forces armées azerbaïdjanaises sont rétablies par la loi de la république d'Azerbaïdjan sur les forces armées du [11]. La république démocratique d'Azerbaïdjan avait déjà constitué sa propre force armée le . Toutefois, elles avaient été dissoutes après l'intégration de l'Azerbaïdjan au sein de l'URSS le . À la suite de la dissolution de l'URSS en 1991, les forces armées sont rétablies sur la base de l'équipement et des camps de l'ancienne armée rouge présents sur le sol azerbaïdjanais.

Les forces armées sont divisées en trois branches : les forces terrestres azerbaïdjanaises, la force aérienne et de défense aérienne azerbaïdjanaise (l'armée de l'air) et la Marine azerbaïdjanaise. Les forces paramilitaires comprennent la garde nationale azerbaïdjanaise, les troupes internes de l'Azerbaïdjan (une force de gendarmerie) et le service d'État des frontières qui peuvent être impliquées dans la défense du pays dans certaines circonstances.

Selon les sources des médias azerbaïdjanais, les dépenses militaires du pays en 2009 se sont élevées à 2,46 milliards de dollars US. Selon le SIPRI, seuls 1,473 milliard de dollars ont été dépensés[12] et selon l'IISS, le budget de la défense de 2009 s'établit autour de 1,5 milliard de dollars US[13]. L'Azerbaïdjan possède sa propre industrie de défense qui conçoit des armes légères[14]. Dans l'avenir, l'Azerbaïdjan espère concevoir ses propres chars d'assaut, véhicules blindés et aéronefs militaires[15].

Économie

Les puits de pétrole en dehors de Bakou.
Évolution du PIB par habitant en Azerbaïdjan, en Arménie et en Géorgie.

L'économie de l'Azerbaïdjan est fortement dépendante de l'exploitation du pétrole en mer Caspienne, qui représente 70 % de ses exportations et 50 % du budget de l'État. La croissance est élevée, de l'ordre de 34,5 % en 2006 et 29,3 % en 2007 selon la Banque mondiale.

Les grands chantiers ont commencé quand le pays a enfin tiré profit de l'industrie pétrolière. En 2006, grâce à la mise en service du BTC (oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan), le premier super-oléoduc à destination de l'Europe, et à la flambée des cours du brut, le petit État caucasien a affiché une croissance de 36 %, un record mondial. Depuis la crise a frappé là comme ailleurs (le PIB n'a augmenté que de 0,3 % en 2011), mais l'enthousiasme demeure. L'Azerbaïdjan est doublement attractif. Comme fournisseur hydrocarbures d'abord, mais aussi et surtout parce qu'il occupe une remarquable position géostratégique à l'heure où l'économie mondiale bascule vers l'Est[16]. L'Azerbaïdjan conscient qu'il a une carte à jouer, fait valoir son positionnement de carrefour et développe une politique de soft power[17].

  • PIB : 73,65 milliards de USD[18]
  • PNB/habitant : 9 000 USD[18]

En 2022, l'Azerbaïdjan est classée en 93e position pour l'indice mondial de l'innovation[19].

Infrastructures

  • Lignes de téléphone : 1 254 000 (en 2007)[20]
  • Téléphones portables : 4 300 000 (en 2007)[20]
  • Postes de radio : 175 000 (en 1997)
  • Postes de télévision : 17 000 (en 1997)
  • Utilisateurs d'Internet : 1 036 000 (en 2007)[20]
  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 2 (en 2000)
  • Routes : 59 141 km (dont 29 210 km goudronnés) (en 2004)[18]
  • Voies ferrées : 2 140 km (en 2019)[21]
  • Voies navigables : 0 km
  • Nombre d'aéroports : 35 (dont 27 avec des pistes goudronnées) (en 2008)[18]

Transport

Autoroute qui fait partie de la route européenne 60, près de Ələt, sud-ouest de Bakou.
Vue du port de ferry à Bakou.
Carte des chemins de fer azerbaïdjanais actuelle.

Le transport en Azerbaïdjan dispose d'infrastructures ferroviaires, routières et aéroportuaires. Le pays n'ayant pas accès à la mer ouverte et de l'océan, mais il dispose d'infrastructures maritimes et des ports en raison de son littoral sur la mer Caspienne, qui est une mer fermée. Le pays possède également une marine marchande, qui ne navigue pas seulement dans la mer Caspienne, mais aussi dans les mers ouvertes. Ses cours d'eau ne sont en outre pas navigables. L'Azerbaïdjan est traversé par des axes routiers d'importance mondiale, dont deux relient les réseaux routiers de l'Europe et d'Asie.

Routes

Le réseau routier azerbaïdjanais couvre en 2006, 59 141 km, dont 29 210 km sont asphaltés[22]. Le projet pour la construction et la rénovation des autoroutes de 3 578 km à l'échelle du pays et de 5 928 km à l'échelle locale, est prévu pour être terminé en 2015[23].

Aéroports

En 2010, l'Azerbaïdjan compte 35 aéroports[22] dont le principal est l'aéroport international Heydar Aliyev de Bakou, suivi par l'aéroport international Gandja de Gandja, l'aéroport international Nakhitchevan de Nakhitchevan et l'aéroport international Lankaran de Lankaran[24].

La principale compagnie aérienne azerbaïdjanaise est Azerbaijan Airlines.

Transport maritime

Toutes les voies marines d'Azerbaïdjan commencent à Bakou, le plus grand port de la mer Caspienne et la base de la marine marchande azerbaïdjanaise. La marine marchande azerbaïdjanaise est composée de 92 navires. Les navires par catégorie et par nombre sont constitués de : 27 navires cargo, 2 navires à passagers, 9 navires à passagers / navires cargo, 3 rouliers, 48 pétroliers et 3 pétroliers spécialisées[22]. Les ports maritimes de l'Azerbaïdjan sont Bakou, Sumqayıt, Lankaran, Neftçala et Dübendi.

L’Administration Publique Maritime de la Mer Caspienne et le Port Maritime Commercial de Bakou jouent un grand rôle dans la transportation sur l’eau de l’Azerbaïdjan[25].

Chemin de fer

Le réseau ferroviaire azerbaïdjanais s'étendait sur 2 140 km en 2019 dont 1 169 km électrifiés[26] sous 3 000 V DC. L'écartement des rails est de 1 520 mm.

Le trafic de fret assuré par le Chemin de fer de l'Azerbaïdjan était de 15 222 000 t dont 3 297 000 t de trafic domestique et 3 495 000 tde trafic de transit[26].

Le volume de trafic sur le corridor de l'Europe-Caucase-Asie était de 7 327 600 000 t en total[27].

La capacité maximum de transport de passagers est passée entre 1990 et 2017 de 11,2 millions à 2,3 millions de personnes[28]. En 2019, le transport de passagers représentait 3 631 000 voyageurs pour 544 000 000 voyageurs.km[26].

La ligne Bakou-Tbilissi-Kars est une ligne de chemin de fer reliant directement la Turquie, la Géorgie et l'Azerbaïdjan. Originellement prévue pour être achevée et mise en service en 2012, elle a été inaugurée le .

Société

Fêtes nationales azerbaïdjanaises[29]
Date Nom français Nom azéri Remarques
Jour de l'an Yeni İl Bayramı Fête de la nouvelle année.
8 mars Journée internationale des femmes Beynəlxalq Qadınlar Günü Journée consacrée aux droits des femmes.
20 mars-21 mars Norouz Novruz Bayramı Fête de la nouvelle année qui marque le premier jour du printemps.
9 mai Jour de la Victoire sur le fascisme Faşizm üzərində Qələbə Günü Acte de capitulation de l'Allemagne nazie est signé à Berlin à 0 h 28 le .
28 mai Jour de la République Respublika Günü Anniversaire de la première république azerbaïdjanaise, la république démocratique d'Azerbaïdjan entre 1918 et 1920.
15 juin Journée de Salut national Milli Qurtuluş Günü Heydar Aliyev retourné à la direction de la république et a été élu président de la république d'Azerbaïdjan, le .
26 juin Journée des Forces armées Silahlı Quvvələr Günü Fête marquant la création de la première unité militaire régulière (qui a formé le fondement des premières forces armées azerbaïdjanaises) par la république démocratique d'Azerbaïdjan, le .
18 octobre Jour de l'Indépendance nationale Milli Müstəqilliyi Günü Récupération de la souveraineté nationale en 1991.
9 novembre Jour du drapeau national Dövlət Bayrağı Günü L'adoption du drapeau de l'Azerbaïdjan comme le drapeau national, le .
12 novembre Jour de la Constitution Konstitusiya Günü L'adoption de la Constitution de l'Azerbaïdjan, le .
17 novembre Journée de la renaissance nationale Milli Dirçəliş Günü Commémoration des manifestations pour l'indépendance à Bakou en novembre et décembre de 1988.
31 décembre Journée de solidarité des Azerbaïdjanais du Monde Dünya Azərbaycanlılarının Həmrəyliyi Günü Fête marquant l'unité symbolique et les relations de la nation azerie en Azerbaïdjan et dans la diaspora.
Fêtes religieuses azerbaïdjanaises[29]
Date hégire (lunaire) Nom français Nom azéri Remarques
1er chawal Fête de la rupture du jeûne ou la petite fête Ramazan Bayramı Marque la fin du ramadan (deux jours fériés).
10 doul hijja La grande fête ou fête du sacrifice Qurban Bayramı Commémore le sacrifice du prophète Abraham (Ibrahim) (deux jours fériés).

Démographie

Évolution de la démographie entre 1960 et 2010 (chiffre de la FAO, 2012). Population en milliers d'habitants.

L'Azerbaïdjan compte plus de 9 millions d'habitants en 2012. Il est l'un des pays de la Communauté des États indépendants les plus densément peuplés. La population azerbaïdjanaise est aussi l'une des plus jeunes de la Communauté des États indépendants, avec 22,3 % de moins de 15 ans et seulement 9 % de plus de 60 ans.

La population actuelle de l'Azerbaïdjan est 9 960 521, selon les statistiques des Nations unies[30].

La population de l'Azerbaïdjan a crû constamment depuis l'indépendance, de 7 200 000 en 1991, 8 350 000 habitants en 2005 et 9 164 600 habitants en 2011[31].

Selon les données du Comité des statistiques de l'Azerbaïdjan pour le , la population totale de l'Azerbaïdjan est de 9 981 457 habitants, dont 52,8 % en milieu urbain et 47,2 % en milieu rural. Les hommes représentent 49,9 % et les femmes 50,1 %[32].

Le 6 avril 2019 est né le 10 millionième citoyen de l'Azerbaïdjan.

  • Population (2012) : 9 295 800 habitants[26]
  • Âges (estimation 2009) :
    • 0-14 ans : 23,9 %[33]
    • 15-64 ans : 69,4 %[33]
    • +65 ans : 6,7 %[33]
  • Espérance de vie à la naissance (estimation 2009) :
    • Totale : 72,4 ans[33]
    • Masculine : 69,6 ans[33]
    • Féminine : 75,3 ans[33]
  • Taux de croissance de la population (2012) : 1,3 %[26]
  • Taux de natalité (2012) : 19 ‰[26]
  • Taux de mortalité (2012) : 6 ‰[26]
  • Taux de mortalité infantile (estimation 2009) :
    • Totale : 54,6 [33]
    • Masculine : 60,2 [33]
    • Féminine : 48,27 [33]
  • Taux de fécondité (2012) : 2,3 enfants/femme[26]
  • Taux de migration (estimation 2009) : −1,42 [33]

Langues

Groupes ethno-linguistiques du Caucase
Monument pour la langue azérie en Nakhitchevan. Le mot Ana dili signifie « langue maternelle » en azéri.

L'azéri, parfois appelé azerbaïdjanais (Azərbaycan dili ou azəri dili en azéri) ou azéri-turc, est une langue appartenant au groupe des langues turciques de la famille des langues altaïques.

Il est parlé dans le Caucase et le Moyen-Orient, principalement en Azerbaïdjan et en Iran. Le nombre total de locuteurs est évalué entre 25 et 35 millions dont un peu plus de 9 millions en Azerbaïdjan et entre 15 et 20 millions en Iran. Selon le recensement de 2009, l'azéri est la langue natale de 91,6 % des habitants de l'Azerbaïdjan[22].

L'azéri est une langue agglutinante et utilise fréquemment les affixes, en particulier les suffixes. Un mot peut avoir de nombreux affixes et ils peuvent être également utilisés pour créer de nouveaux mots. Les relations entre des mots se créent à l'aide des suffixes ajoutés à la fin des mots[34]. Il est ainsi possible de créer un verbe depuis un nom, ou un nom depuis une base verbale (voir la section Formation des mots). La plupart des affixes indiquent la fonction grammaticale du mot. Il n'y a ni articles ni genres[34]. L'azéri possède six cas : nominatif, génitif, datif, accusatif, locatif, ablatif[34].

Au cours de son histoire, il a emprunté de nombreux mots au persan (VIe siècle), à l'arabe (VIIe siècle) et au russe (XVIIIe – XXe siècles).

Aujourd'hui en Azerbaïdjan, l'alphabet azéri est fondé sur l'alphabet latin[35]. L'azéri iranien utilise l'alphabet arabe[35]. Quant à l'histoire de l'alphabet azéri, selon l'Institut des manuscrits d'Azerbaïdjan, avec la conquête du califat arabe au VIIe siècle, l'alphabet arabe s'implante en Azerbaïdjan et demeure le principal moyen d'écriture jusqu'en 1929[35]. De 1929 (déjà à partir de 1923 l'alphabet latin s'utilisait parallèlement avec l'alphabet arabe) jusqu'à 1939, l'alphabet latin remplace l'alphabet arabe[35]. À partir de 1939, l'alphabet cyrillique remplace l'alphabet latin en devenant l'alphabet officiel de l'Azerbaïdjan soviétique[35]. Et enfin en 1991, avec l'indépendance de l'Azerbaïdjan, l'alphabet latin devient l'alphabet officiel du pays. Depuis 1991, l'alphabet azéri contient 32 lettres pour 33 sons, dont 23 consonnes et 9 voyelles[35].

Religions

Mosquée Bibi Heybat à Bakou.

La principale religion en Azerbaïdjan est l'islam, implanté dans le pays depuis le VIIe siècle. Pendant le XVIe siècle, la population azérie a été convertie au chiisme duodécimain[36]. 93,4 % de la population est musulmane[33], dont environ 85 % de chiites et 15 % de sunnites[37],[38]. 2,5 % des habitants sont russes orthodoxes, 2,3 % apostoliques arméniens situés principalement dans la république autoproclamée du Haut-Karabagh et le 1,8 % restant à d'autres croyances[33].

L'Azerbaïdjan est un État laïque selon la constitution azerbaïdjanaise : la religion et l'État sont strictement séparés.

Arts et culture

La culture de l'Azerbaïdjan qui est du patrimoine turc, s'est développée au cours des siècles de son histoire mouvementée et a ainsi acquis un caractère unique[39]. Nombre de ses aspects ont également été marqués par le cadre géographique dans lequel elle a évolué. Tout en préservant ses spécificités, la culture de l'Azerbaïdjan a été influencée par les cultures persane, islamique et européenne. Dès le XVIIIe siècle, avec l'Empire russe, et l'Union soviétique, l'Azerbaïdjan a été fortement influencé par la culture occidentale.

L'art azerbaïdjanais désigne les réalisations artistiques du peuple azéri. Compte tenu des vicissitudes de l'histoire azérie, son domaine dépasse largement non seulement celui du territoire de l'actuelle république d'Azerbaïdjan, mais aussi l'Azerbaïdjan iranien et le Sud du Daghestan en Russie qui, avec la république d'Azerbaïdjan constitue la patrie du peuple azéri.

Le parcours précis aux dogmes de l'Islam avec son interdiction à la représentation des êtres vivants a amené au développement de l'art ornemental. Les tapis, les miniatures, les calligraphies, les portails élégamment ornés des bâtiments, les dessins muraux semblables à la dentelle, les mosaïques des mausolées et les palais sont les œuvres d'art de la culture islamique azeri. Malgré l'interdiction, les peintures et les sculptures des êtres vivants (les humains, les animaux et les créatures mythologiques) ont participé au raffinement artistique et fleuri.

Littérature

Une page de Dîvân-ı Fuzûlî, un recueil de poème du XVIe siècle du poète ottoman azéri Fuzûlî.

La littérature azerbaïdjanaise est l'ensemble des textes écrits et oraux composés en azéri. La langue azérie, a été fortement influencée par le persan et l'arabe et a utilisé une variante de l'alphabet perso-arabe.

L'histoire de la littérature azérie s'étend sur une période de près de 1 500 ans, à partir de l'alphabet de l'Orkhon datant du VIe siècle et originaire de Mongolie actuelle. À la suite de cette période, entre le VIIIe et le Xe siècle, les peuples nomades turcs de l'Asie centrale ont gardé une tradition orale des épopées, comme le Livre de Dede Korkut[40],[41] des Oghouzes[41],[42] (qui sont considérés comme les ancêtres des peuples turcs occidentaux modernes : Azéris, Turcs de Turquie, Turkmènes, Kachkaïs d'Iran, Turcs du Khorassan et Gagaouzes (Gök Oğuz : Oghouzes bleus ou célestes)[41],[42]) et l'Épopée de Manas des Kirghizes. Entre le VIe et le Xe siècle, les peuples turcs (et les Oghouzes, y compris les Azéris, à partir du VIIIe siècle), s'installèrent en Azerbaïdjan[39].

Avec la conquête de l'Azerbaïdjan par le califat arabe au VIIe siècle, les Azéris ont été convertis à l'islam[36]. L'alphabet arabe a été adopté et en plus des traditions orales, s'est développée une tradition littéraire écrite proche du style arabe et de la littérature persane.

La littérature azérie comprend l'époque classique entre le XIIIe siècle et XVIIIe siècle, et l'époque moderne à partir du XIXe siècle avec le commencement de l'influence européenne[43]. Elle connaît au fil de son histoire plusieurs âges d'or et plusieurs courants littéraires. L'époque classique est considérée comme l'âge d'or de la littérature azérie.

La littérature azérie est notamment renommée pour sa poésie, qui peut être épique, historique, philosophique, amoureuse, et mystique. Les styles poétiques des diwan et ghazal et le genre poétique des bardes, l'achik, sont les principaux genres littéraires florissants[44].

Musique

Musiciens azéris.

La musique azérie est pratiquée en Azerbaïdjan, mais aussi dans les contrées voisines qui partagent cette culture, ainsi l'Azerbaïdjan comme région de l'Iran et la région de Kars en Turquie.

Réciproquement, les Azéris ont un patrimoine culturel composé d'éléments turcs, iraniens et caucasiens. Il existe deux formes spécifiques de musique traditionnelle : celle des ashiks ou troubadours, qui remonte peut-être aux influences arménienne, géorgienne, turkmène ou kazakhe, et celle du mugham, la musique savante dérivée du système modal iranien, les dastgâhs, soumis à l'influence turque des maqâms. Si la frontière entre ces deux formes est bien définie, c'est surtout par l'instrumentation, le style de chant, et le contexte.

L'ayant remporté durant l'édition 2011 à Düsseldorf, l'Azerbaïdjan a accueilli les 22, 24 et 26 mai 2012 le Concours Eurovision de la chanson 2012.

Architecture

Palais des Chirvanchahs.

L'architecture azérie s'est développée au fil des siècles de manière singulière[non neutre]. L'architecture azérie bénéficie d'un héritage qui a évolué avec le mélange de la culture turcique de l'Azerbaïdjan, avec les éléments culturels islamiques. Elle utilise abondamment la géométrie symbolique, usant de formes pures telles que le cercle et le carré. Les plans sont souvent fondés sur des rendus symétriques, dont les cours rectangulaires et les halls sont caractéristiques. Elle fait intervenir des formes géométriques, répétitives, ainsi que des surfaces richement ornées de céramiques, de stuc sculpté et de briques, formant des motifs décoratifs, calligraphiques, une iconographie florale, et parfois des formes animées.

L'architecture azérie a été marquée par l'influence de diverses écoles, principalement constituées de plusieurs périodes de développement, en particulier entre le XIIe siècle et XVIIIe siècle. Au XVIIIe siècle avec la conquête russe, l'architecture perd peu à peu ses caractéristiques azéris, dans le sens où l'architecture adoptée est plus internationale, notamment éclectique, dans laquelle l'architecture azérie a été fusionnée avec l'architecture occidentale (en particulier l'architecture néo-classique). Au cours de la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle cette fusion des deux styles architecturaux est devenue plus prononcée, et à laquelle l'art nouveau a été ajouté. Au cours de la période soviétique, au début jusqu'en 1960, cette fusion de l'architecture azérie avec l'architecture néoclassique a été poursuivie en tant que politique nationale, également en conformité avec l'architecture stalinienne.

Cependant à partir de 1960 jusqu'à l'indépendance de l'Azerbaïdjan en 1991, une architecture uniforme est devenue la norme dans toute l'Union soviétique, qui a souligné l'utilité plutôt que l'esthétique. L'accent a alors été mis sur la quantité plutôt que sur la qualité. La volte-face de l'architecture nationale vers la construction en béton préfabriqué pour la construction de logements de masse, a commencé dans les années 1950. Avec l'indépendance de l'Azerbaïdjan, l'architecture postmoderniste est en expansion et la fusion de l'architecture azérie avec l'architecture néoclassique est reconstituée avec de nombreux projets.

Cinéma

Premier film soviétique d'Azerbaïdjan, « Légende de la Tour Vierge » (1924).

Le cinéma azerbaïdjanais est l'un des premiers cinémas dans le monde et une cinématographie nationale a été créée dès les années 1920. Il a connu une importante crise durant les années 1990 et est, depuis les années 2000, de nouveau prolifique.

The Oil Gush in Balakhany (en), est le premier documentaire produit en Azerbaïdjan en 1898 et l'un des premiers films dans le monde. Légende de la Tour Vierge est le premier film muet azéri, produit durant la période soviétique, en 1924.

L'un des premiers maîtres du cinéma azerbaïdjanais est le réalisateur de ce film et acteur Abbas Mirza Charifzadé, qui a produit les premiers films azéris dans les années 1920.

Le pays s'enorgueillit d'un Oscar du cinéma obtenu par le scénariste, dramaturge et producteur azéri Rustam Ibragimbekov pour le scénario de Soleil trompeur réalisé par Nikita Mikhalkov (1994).

Créé par Rustam Ibragimbekov, le Festival international du film de Bakou se déroule chaque année en septembre. C'est le plus grand festival de cinéma du Caucase.

Gastronomie

Dolma.

Le climat joue un rôle important dans la formation de la cuisine azerbaïdjanaise : la diversité du climat fait que la cuisine azerbaïdjanaise est très colorée et riche. Les notes des voyageurs étrangers visitant l'Azerbaïdjan montrent que les gens cultivaient le blé, le riz, le sésame, la betterave, la vigne, les pommes, le tabac, le coton, le coing et produisaient de la viande (surtout ovine), du caviar et pratiquaient la pêche.

Les noms des repas nationaux trouvent leurs origines dans la technique de leurs préparations et rappellent les régions d'où ils viennent. Par exemple, le nom du dolma vient de deux mots : doldurmaq signifie « remplir » et dolamaq signifie « rouler ».

Dans la cuisine nationale azerbaïdjanaise, la viande de bovins et de moutons est très utilisée. Les archives prouvent que d'antan les viandes de cheval et de chameau étaient aussi utilisées. Les Azéris préfèrent la viande des animaux de montagne. On utilise aussi la graisse, les abats et les tripes des animaux dans la cuisine azerbaïdjanaise.

Grâce à la variété des fleuves et des rivières, la cuisine azerbaïdjanaise contient beaucoup de plats de poisson. Les goûts des poissons rôtis, farcis et les chachlik (brochettes) de poisson sont très appréciés.

Parmi les produits volaillers, les œufs sont très utilisés dans la cuisine nationale. Les omelettes aux œufs (sebzi kuku), le poulet aux œufs (çığırtma) sont des mets courants très appréciés. Les Azéris aiment utiliser les produits laitiers dans leur cuisine : atlama, dovğa, doğramac, ayranaşı.

Kebab.

Différentes sortes de pain comme lavach, yukha, sengah, khamrali, tendir coreyi, décorent les tables azerbaïdjanaises.

Les pâtes occupent une place importante dans la cuisine azerbaïdjanaise. Les repas préparés avec de la farine comme duchbéré, gurzé, horra, khechile, khengel, etc., sont plutôt mangés en hiver.

Les pâtisseries sont omniprésentes. Autrefois, les paysans cultivaient les betteraves sucrières, ils produisaient du miel et l'utilisaient dans leur cuisine. Les Azéris sont fiers de leurs baklavas, chekerbouras, halvas, etc. Les différentes confitures sont apparues grâce à la production locale de sucre. La production de sucre raffiné en Azerbaïdjan a commencé au Xe siècle. Les confitures de coings, de cornouilles, de raisins, de figues, de noix et autres fruits sont souvent servies avec du thé. Les sorbets préparés avec des fruits et du sucre sont servis avec des pilafs.

Les vodkas (araq en azéri) faites à base de cornouilles et de mûres sont surtout utilisées comme traitement de certaines maladies. Autrefois, les Azéris préparaient une boisson appelée buzé, apparentée à la bière. Le thé a une place très importante dans la vie quotidienne azerbaïdjanaise.

Tourisme

« Un pays entre l'Europe et l’Asie, on l'appelle parfois la terre de feu, ce qui signifie que ce pays dispose d'une histoire riche datant des milliers d'années et le feu naturel surgit et allume directement et mystérieusement de la terre ». L’Azerbaïdjan était l'un des pays socialistes les plus visités en matière de tourisme de l'Union soviétique. En ce temps-là, la priorité touristique était les centres naturels thermaux et le littoral de la mer Caspienne. De nos jours, avec la croissance de l'économie du pays, le secteur du tourisme est en train d'accroître d'une façon rapide et de se moderniser à la fois. Ce secteur est investi considérablement par le soutien du gouvernement, mais aussi par les investisseurs individuels locaux et internationaux.

Tout d'abord, le potentiel géographique du pays et son littoral sont des facteurs indispensables en faveur du tourisme. De plus les régions plein-aires et montagnardes, les rivières et les types de villages-vacances-catering sont à disposition des touristes. Le facteur 'nature' est très riche au pays, sur les treize genres de climats qui existent sur la terre, onze existent en Azerbaïdjan. Cela aussi permet d'une grande diversité naturelle ce qui favorise une riche flore et faune.

Malgré tout type de possibilité touristique, il y a quand même assez d'obstacles comme le manque de chemin de fer, de grandes autoroutes posent des problèmes de déplacements parmi les destinations, En fait bien qu'il y ait des difficultés politiques et économiques ces dernières années l'arrivée des touristes au pays augmente sans cesse, en 2011 ce chiffre était presque 2 millions de touristes étrangers. La visite des touristes est organisée par des agences de voyages et ainsi ou de manière autonome. Ces derniers peuvent se déplacer facilement dans les régions à l'aide des tours organisés par des opérateurs locaux.

Sports

Stade de football de Shafa à Bakou.

Les sports en Azerbaïdjan couvrent un grand nombre de disciplines. Les sports traditionnels en Azerbaïdjan ont des racines anciennes, et même maintenant, les deux sports traditionnels et modernes sont tout aussi populaires. Les textes les plus anciens font référence à des compétitions de chovgan, une discipline équestre proche du polo, et pratiquée dès le Ier millénaire av. J.-C. en Azerbaïdjan, en Asie centrale, en Iran, en Turquie et en Irak[45]. Ce sport était le plus noble de toute une série d'épreuves physiques par lesquelles les hommes devaient prouver leur force.

La lutte, le tir à l'arc, l'escrime, l'équitation, et le javelot faisaient partie des sports traditionnels de l'Azerbaïdjan[46],[47]. Mais la lutte libre a été traditionnellement considérée comme le sport national de l'Azerbaïdjan[46]. Aujourd'hui, les sports les plus populaires, en tout cas pour les spectateurs, sont le football et les échecs[48],[49].

Le pays participe à toutes les compétitions sportives internationales organisées à travers le globe et dispose de sportifs et sportives de haut niveau dans toutes les catégories. Il a mûri depuis son indépendance en 1991 et dispose de multiples champions. Il organise des compétitions internationales de : lutte, de boxe, l'haltérophilie, l'athlétisme, la gymnastique artistique, la gymnastique rythmique, les échecs, l'escrime, l'aviron, le tir, la natation, le judo, le karaté, le taekwondo, le football, le basketball, le tennis, le handball, le volley-ball, le rugby, le ski, etc.

En 2016, la capitale organise pour la première fois un Grand Prix de Formule 1, le Grand Prix automobile d'Europe 2016. À partir de 2017, le Grand Prix est renommé en Grand Prix automobile d'Azerbaïdjan[50].

Notes et références

Notes

Références

  1. Le Monde, « Fallait-il vraiment aller chanter à Bakou ? », sur lemonde.fr, .
  2. « Azerbaïdjan. L’Eurovision reste sans réaction face aux violations des droits humains », sur Nouvelles d'Arménie Magazine, .
  3. « L'affaire Safarov, un fait divers qui ravive une guerre », sur Franceinfo, (consulté le ).
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  50. Pierre Van Vliet, « Le Grand Prix de Bakou change de nom »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur f1i, (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes